Les nouvelles technologies bouleversent l’agriculture. Dans son livre « L’Agriculture connectée. Arnaque ou remède ? », Vincent Tardieu a enquêté sur les conséquences de cette révolution numérique.
Depuis longtemps, le matériel agricole est banni du Salon de l’agriculture, à Paris. Il est exposé à la même période (tous les deux ans) à Villepinte, au nord de la capitale. Mais c’est un salon professionnel, et c’est fort dommage. Car de ce fait, le grand public ne peut pas prendre la mesure des changements (...)
La société Évolution, spécialiste de la génétique animale, le GDS Bretagne et BCEL Ouest, l’ex-contrôle laitier du Morbihan, des Côtes-d’Armor et du Finistère, ont signé une alliance politique le 3 avril 2017. Leur objectif : porter des offres croisées aux éleveurs au travers d’une filiale commune Innoval.
Les recherches sur le rumen de la vache, véritable boîte noire, s’accélèrent grâce à l’arrivée de capteurs… et d’outils capables d’absorber leurs flux d’informations continus. Pour les chercheurs, c’est une révolution ! Le big data leur ouvre des perspectives de recherches inimaginables il y a quelques années pour améliorer les performances économiques et environnementales des élevages. Reportage à l'Inra de Rennes dans l'unité Pegase.
La deuxième édition de l’étude Agri Connexions montre une nette augmentation des équipements de haute technologie dans les exploitations agricoles. Néanmoins, si la couverture 3G/4G des zones rurales a bien progressé, le débit n’est pas encore au rendez-vous.
Le rapport sur les big datas en agriculture remis le 10 janvier à Stéphane Le Foll et Axelle Lemaire insiste sur l’urgence de créer un portail de partage des données ouvert à tous.
Il devra favoriser le développement d’outils d’aide à la décision pour les agriculteurs.
Les recherches sur le rumen de la vache, véritable boîte noire, s’accélèrent grâce à l’arrivée de capteurs… et d’outils capables d’absorber leurs flux d’informations continus. Pour les chercheurs, c’est une révolution ! Le big data leur ouvre des perspectives de recherches inimaginables il y a quelques années pour améliorer les performances économiques et environnementales des élevages. Reportage à l'Inra de Rennes dans l'unité Pegase.
En s’appropriant des outils numériques performants, les entreprises vétérinaires vont pouvoir gagner en productivité, optimiser leur relation client et améliorer leur image tant traditionnelle que digitale. La transition numérique des structures vétérinaires est aujourd’hui hétérogène. Cette mutation est plus que jamais nécessaire, alors que six Français sur dix se servent d’Internet comme source d’information en amont d’un achat.
La plateforme numérique intégrant les données des quinze instituts techniques et des chambres d’agriculture est opérationnelle. Elle va s’ouvrir à des investisseurs privés.
L’Acta (Instituts techniques) et l’APCA (chambres d’agriculture) ont annoncé le 8 novembre 2016 la naissance de la société Api-Agro. La création de cette SAS concrétise un projet amorcé en février 2016.
Mise en commun des données : L’objectif d’Api-Agro est de mettre en commun toutes les données collectées par les instituts techniques et les chambres d’agriculture. Ces données pourront ainsi être mises à disposition des acteurs de la recherche et du développement agricole, voire des agriculteurs. Selon la nature des données, l’accès sera gratuit ou payant. Les modalités de paiement ne sont pas encore définies. La partie technique est confiée au spécialiste Open Data Source, qui gère notamment le site Blablacar.
Jérémie WAINSTAIN (Directeur Général de The Green Data) a expliqué la révolution numérique et digitale qui gagne le milieu agricole. Quels sont les enjeux
Le site australien, beef central publie un article de James Nason sur l’état des lieux du numérique pour les exploitations animales australiennes. Il mentionne des innovations déjà adoptée par les exploitations : le systéme de tri et de pesée automatique, les systémes de suivi du troupeau, les clôtures virtuelles…
Tous les piliers de l’ère de la mobilité étaient présents lors du Mobile World Congress 2016...
C’est ainsi que j’ai découvert un cas de figure édifiant, appelé L’Internet des vaches, de l’entreprise Fujitsu. Fujitsu a développé un service SaaS, sous Microsoft Azure, qui lit et analyse les données d’un podomètre spécialement désigné pour être fixé à la patte d’une vache. Ce podomètre permet de détecter précisément la période de chaleurs de la vache, ou encore son taux de fécondité, afin de déterminer le meilleur moment pour l’inséminer...
A Douai, la startup Gènes Diffusion commercialise elle aussi des boitiers analysant l’activité des troupeaux. « 210 000 points d’information sont récoltés chaque année sur une vache et comparés à la moyenne des autres animaux », assure la société. La Heatbox permet notamment de détecter le moment optimal pour une insémination. « La hausse de température ne dure parfois que de quelques minutes » , témoigne une jeune agricultrice équipée de l’appareil.
Chez Biopic, une autre jeune pousse française, les capteurs sont directement implantés sous la peau de l’animal et alimentés par une biopile qui transforme le glucose en énergie électrique. Pour deux euros par vache et par mois, le propriétaire peut là encore avoir accès à un tableau de bord nommé “Farm Cloud Service” avec tous les paramètres du bovin...
Jérémy Wainstain, fondateur de The Green Data, et Yann Lecointre, directeur général d’Evolution, étaient les invités d’une matinée consacrée aux enjeux du numérique pour l’élevage, organisée par la chambre régionale d’agriculture du Grand Est le 26 avril à Villers-lès-Nancy (54).
La Biobase d'ABioDoc est la seule base de données documentaire francophone portant sur l'agriculture biologique.
Elle contient plus de 34 000 références, constituées d'ouvrages techniques ou économiques, de travaux expérimentaux, de rapports de stages, d'études, d'articles de périodiques.
Liens : Entretien avec Jean-Marc Bournigal "Big Data : "Oui, nous changeons de modèle agricole !" (Ministère de l'agriculture) "La Ferme 3.0, test grandeur nature de l'agriculture numérique" (La Tribune - 08.06.16) Entretien avec Hervé Pillaud : "L'agriculture sera numérique ou ne sera pas" (La Ruche qui Dit Oui - 2015) "Agriculture numérique : champs et agriculteurs connectés" (IRSTEA - 2015)
Tirer de la valeur ajoutée de la révolution numérique et rester autonome dans vos décisions de chef d’exploitation. Tels sont, pour vous, les enjeux du big data.
Au-delà des données renseignées par les éleveurs, par les conseillers et les organismes publics et de recherche, les capteurs (mesures au robot, colliers, bolus…) génèrent aujourd’hui, et demain encore plus, une foule de données.
Le big data est arrivé en agriculture, mais sa valorisation en élevage en est aux balbutiements.
Cedric's insight:
SOMMAIRE du dossier - Atouts et risques de la révolution numérique - Points de vue de trois spécialistes - Garder la maîtrise de ses données et en tirer de la valeur - La contractualisation va se renforcer en sélection - Avec le nouveau règlement zootechnique - Eilyps, l’entreprise de conseils d’Ille-et-Vilaine, est « prête » pour le big data - Les robots de traite au centre de la collecte des données - La mélangeuse qui déclenche du conseil - Technologie Keenan
Un parc agraire situé en dehors de la ville d'Aarhus, au Danemark, a pour ambition de solutionner les problèmes de production alimentaire dans le monde grâce à ses innovations. Bienvenue dans la future "Silicon Valley" de l'agriculture.
Via JJ Grodent
Cedric's insight:
Le parc a déjà entamé son ascension puisque l'entreprise Aarla Foods, le plus grand producteur de produits laitiers de Scandinavie y installera son centre d'innovation d'ici la fin de l'année et le Département des sciences alimentaires de l'Université d'Aarhus s'y installera dès 2018.
Les statistiques viennent progressivement bouleverser le travail dans les champs et les élevages. L’exploitation de données massives aide à adapter l’alimentation des troupeaux. Les mathématiques ont fait leur entrée dans les champs. Les statistiques viennent bousculer les habitudes ancestrales. Depuis leurs laboratoires, et notamment ceux des Instituts Techniques Agricoles, des chercheurs travaillent ainsi à améliorer la qualité des productions grâce à la modélisation prédictive.
Cedric's insight:
Des robots dans les étables : Du côté des éleveurs aussi, les statistiques - et donc aujourd’hui le Big data-, changent la donne. En France, 7% des exploitations laitières étaient équipés de robots de traite à fin 2015. Connectés, ils collectent non seulement le lait mais l’analysent aussi en temps réel et remontent les informations sous forme de tableau de bord. L’agriculteur a ainsi des informations sur la qualité du lait et sur les paramètres entrant en ligne de compte. Des informations précieuses pour mieux gérer les troupeaux laitiers. "Sur la base des données collectées jour après jour, croisées avec la qualité des aliments, nous améliorons les modèles de prédictions et sommes capables de prédire la quantité et la qualité de lait qu’un vache va produire", indique ce chercheur Toulousain. Bref, les mathématiques n’ont pas fini booster la productivité agricole.
L’agriculture moderne génère d’importants volumes de données. De quoi appâter tous les acteurs du secteur. Les agriculteurs savent qu’ils sont à l’origine de ces données, bien précieuses, mais ils peinent à s’en assurer la propriété.
Le manque de standards et d’accords rend difficile la valorisation et la monétisation de ces informations. Une définition transparente des règles est nécessaire.
Parmi l’ensemble des organisations en amont et en aval de l’agriculture, celles qui sont dans le conseil seront les plus fortement impactées et sans doute les premières. Le métier du conseil va considérablement évoluer. La partie qui était du transfert d’informations deviendra totalement obsolète. De nouveaux acteurs vont apparaître, notamment à travers le Big Data et l’internet qui génère des données. Et les start-up qui sont des organismes beaucoup plus agiles que les organisations traditionnelles v ont tout bousculer.
L'industrie laitière est à l'aube d'une révolution propulsée par la technologie et les données. Les fabricants d'équipements laitiers apportent des systèmes automatisés plus sophistiqués sur le marché. Ce niveau d'autonomie ne fournit pas seulement l'efficacité du travail. Ces systèmes vont gérer l'alimentation et les besoins alimentaires du bétail, surveiller le rendement de chaque animal et ajuster automatiquement l’alimentation pour maximiser la production de chaque animal dans le troupeau. Ce sera au tour des éleveurs d'apprendre, répondre et ajuster leurs opérations en temps réel pour optimiser leur activité. Tout cela fait partie d'une tendance mondiale connue sous le nom de l'industrie 4.0 ou la quatrième révolution industrielle….
Cedric's insight:
La nature automatisée de la prochaine génération d'infrastructure laitière permettra l'apprentissage automatique et l'analyse prédictive. Elle permettra d'optimiser les opérations au niveau micro en faisant des ajustements automatiques, que l'agriculteur n’aurait jamais trouvé. Bien que les gains soient minimes, ils auront un impact cumulatif important. La vraie puissance des données est dérivée de la capacité d'une organisation à interroger plusieurs ensembles de données et à les réunir. Les agriculteurs peuvent alors profiter de leur mise en commun et des expériences d'apprentissage combinées.
La place des objets connectés s’élargit sur les exploitations. Croiser les multiples données issues de ces objets peut être opportun pour la prise de décision. « De nouveaux enjeux, de nouvelles attentes.…
Cedric's insight:
Les données appartiennent à l’éleveur Sur les robots, les données collectées sont aujourd’hui considérables. « Chaque traite peut générer 200 informations. Sur une exploitation, le robot fournit 30 millions de données par an », chiffre Guillaume Chabra, de chez Lely. « Il faut trouver la donnée qui servira à l’éleveur. Et une donnée seule perd de sa valeur. Pour lui donner un sens, elle peut être partagée, comparée à l’historique… », complète Édouard Alix, de chez Delaval. Mais les constructeurs s’accordent à dire que les données appartiennent à l’éleveur. « À eux de dire s’ils veulent les partager. »
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