Dans la filière lait & produits laitiers, les parts de marché de l’UE-27 sont de 65%, celles de la France de 8% (en baisse), à la 4ème place derrière la Nouvelle-Zélande, en concurrence avec les Pays-Bas…
Avec un total de 8,9 Md€ en 2022, le chiffre d’affaires français à l’export des produits laitiers a augmenté en valeur uniquement. Au sein de l’UE, l’Allemagne et la Belgique sont restées les destinations privilégiées des produits laitiers français, principalement en fromages…
Parmi les pays tiers, la Chine est restée la première destination des produits français. En valeur, le principal produit qui y est exporté est la poudre infantile, et c’est aussi ce produit qui explique quasiment 75% de la hausse en valeur des exportations françaises. Cette hausse a aussi été visible en volume (+ 18%)…
Vers le Royaume-Uni, 2e destination hors UE en valeur, la progression des fromages explique en majorité la progression du total des exportations de produits laitiers. Cette évolution en valeur ne s’explique que par la hausse des prix des produits exportés car les volumes ont de nouveau diminué en 2022 (- 5%)…
General Mills est un gigantesque portefeuille de marques agroalimentaires. Il fait partie de ces conglomérats dont le nom est moins connu que les marques dont il est propriétaire. Du genre : “sérieux, ça leur appartient ça ?”. Les crèmes glacées Haagen-Dazs, les boissons à base de lait Yoplait ou encore les céréales Cookie Crisp. Sans oublier Géant Vert…
L’Amérique du Nord est le terrain de jeu favori de la société. 61% du chiffre d’affaires et celles à destination des restaurants et des chaînes de restauration, 10%. Les activités alimentaires à l’international comptent pour 17% des revenus. Les 12% restants sont générés par la division de nourriture pour les animaux de compagnie. C'est d'ailleurs cette dernière activité qui a permis au groupe de se relancer : jusqu’en 2018, ses résultats étaient en déclin progressif. Entre 2018 et 2022, le chiffre d’affaires passe de 15,7 Mds$ à 18,9 Mds$...
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La différence est moindre, mais elle aura suffi. Le groupe Danone, géant de l’agroalimentaire français, n’est plus le numéro 1 hexagonal. Il sort ainsi du Top 10 mondial, remplacé par un spécialiste des produits laitiers…
En 2022, selon les résultats publiés par Danone, son chiffre d’affaires a atteint 27,7 milliards d’euros. La croissance est au rendez-vous : +7,8% sur un an. Et ce malgré son retrait de Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Mais toutes les données ne sont pas dans le vert : Danone a souffert de l’inflation. Conséquence : 959 millions d’euros seulement de bénéfice net, en baisse de près de 50% sur un an. Et la hausse des prix freinant les achats, les volumes stagnent…
Et c’est ainsi que, pour quelques centaines de millions d’euros, Danone perd sa place de numéro 1 français. Lactalis, géant du lait, a dévoilé un chiffre d’affaires de 28,3 milliards d’euros en 2022, en forte hausse (+28,4%)…
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voir aussi Lactalis double Danone et entre dans le Top 10 mondial de l'agroalimentaire
Alors que les derniers ajustements de la loi Egalim ont déjà déchainé les foudres des distributeurs, qui jugent que le législateur a donné trop de pouvoir aux industriels, le gouvernement vient d’annoncer en plus un plan de soutien aux industries agro-alimentaires (IAA). Pourquoi une telle attention pour le secteur de la transformation, alors que l’actualisation du rapport de l’Inspection des Finances indique que l’EBE de l’agroalimentaire a rebondi de 50% fin 2022 ?..
Dans les faits, le revenu des IAA est simplement revenu à son niveau de 2019 après un gros trou d’air en 2021. Un chiffre qui masque aussi les réalités du secteur, constitué à 98% de TPE-PME, qui subit les conséquences d’une perte de compétitivité depuis les années 2000. Il était ainsi primordial de redonner de la capacité à négocier aux industriels, qui voient leurs taux de marge et leur productivité se dégrader depuis 10 ans, et les aider à investir pour se moderniser et gagner en compétivité…
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L’industrie agro-alimentaire en Bretagne, Le Monde, - 5 épisodes « En Bretagne, la face cachée de l’agrobusiness » : une série où ce secteur de l’économie est omnipotent dans la région.
Forte de 300 témoignages, l’enquête du journaliste Nicolas Legendre explore cet univers hermétique, parfois violent…
• L’industrie agroalimentaire, un entrelacs de pouvoir et d’argent en terres bretonnes (1/5)
• Dans les champs bretons, l’industrie agroalimentaire et la culture de la peur (2/5)
• Les paysans bretons dans la spirale du productivisme (3/5)
• En Bretagne, main basse sur la terre » (4/5)
• Dieu, l’argent et la technologie : la sainte trinité du complexe agro-industriel breton (5/5)
• Le secteur agricole et agroalimentaire, 3e poste d’excédent commercial français
• Le secteur des produits laitiers est le 1er contributeur au CA de l’industrie agroalimentaire française avec 41,3 milliards d’euros (soit 21% du CA des IAA).
• En 2021, les exportations françaises de produits laitiers en hausse
• Danone, Lactalis et Pernod-Ricard, les trois groupes agroalimentaires les plus importants en CA en 2020
La France est le 4e pays exportateur mondial de lait et produits laitiers avec 8,7% de part de marché. En 2021, les exportations françaises ont atteint 7,6 Md€, en hausse de 5% par rapport à 2020 et de 5,6% par rapport à 2019. Plus d’un tiers de cette augmentation est attribuable aux envois de fromages et plus de 20% aux matières grasses ainsi qu’à la poudre de lait écrémé. En revanche, les exportations ont été pénalisées par le lait liquide et les poudres infantiles, ces dernières continuant de subir la baisse des demandes chinoise et algérienne.
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Depuis quelques mois, les Allemands se retrouvent devant des étagères vides pour certains produits de grandes marques dans les supermarchés Rewe et Edeka. Les deux poids lourds de la distribution ne font pas ici les frais d’une baisse de production ou d’un manque de chauffeurs de camion…
Les chips, barres chocolatées ou produits cosmétiques disparaissent des rayons en raison de désaccord autour de hausses réclamées par les producteurs, souvent des grandes multinationales, et refusées par ces réseaux. Contacté par l’Opinion, le groupe Rewe martèle n’accepter que des hausses « justifiables et appropriées »…
Des sites industriels ont d'ores et déjà limité leur production notamment certaines tours de séchage de lait, très énergivores. L'analyse des situations individuelles est complexe ; elles dépendent notamment des dates de contrats d'énergie avec les fournisseurs…
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en savoir + sur l’Observatoire financier des entreprises agroalimentaires du Crédit agricole
Sur les neuf premiers mois de 2022, la production de lait de vache recule en France, comme en Europe, sous l’effet d’une hausse des coûts de production et d’une baisse de la production d’herbe liée à la sécheresse. Ce repli se répercute sur la plupart des fabrications de produits laitiers, en particulier les produits frais et les poudres de lait…
Dans ce contexte, les prix du lait payés aux producteurs atteignent des niveaux inégalés, compensant en moyenne la hausse du coût des intrants. L’excédent commercial français se détériore sous l’effet d’une forte hausse des importations, en particulier de beurre et de fromages…
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IAA : Sur les neuf premiers mois de 2022, l’excédent commercial des IAA enregistre une forte baisse principalement due à l’augmentation des importations de viande et de produits laitiers. La branche des produits laitiers reste excédentaire, mais son excédent diminue nettement (- 23,5 % en valeur)…
« Les demandes de revalorisation qui nous parviennent des fournisseurs sont à des niveaux extrêmement élevés : entre 15 % et 25 % sur de nombreux produits ». Les industriels avaient jusqu’au 1er décembre pour soumettre leurs propositions de tarifs des produits de grande consommation à marque nationale. Et les deux parties jusqu’au 1er mars 2023 pour parvenir à un accord…
« Il y a un an, les industriels avaient demandé une hausse moyenne de 7 % et obtenu environ 3,5 % », souligne Thierry Dahan, médiateur des relations commerciales agricoles. Mais les coûts de production se sont envolés. Les prix des matières premières agricoles, des emballages, du transport, de l’énergie ont flambé. Résultat, fin novembre, le curseur de l’inflation alimentaire atteignait 12 % dans les supers et hypermarchés. Mais, pour certaines entreprises, les dernières augmentations obtenues sont encore insuffisantes pour conserver leur rentabilité…
Un surcoût certifié par un tiers entre dans le cadre de la loi EGalim 2, promulguée il y a un an. Ayant pour objectif de protéger la rémunération des agriculteurs, elle sanctuarise la part de la matière première agricole dans les tarifs, devenue non négociable, à condition d’apporter la preuve tangible de son coût…
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Les États-Unis sont les premiers exportateurs mondiaux de produits agricoles et alimentaires. La France n'est plus que sixième. C'est le Brésil qui est premier dans le plus grand nombre de produits différents...
Représentant 2,8% de l’ensemble des salariés en France, le secteur de l’agroalimentaire reste le premier secteur industriel. En 2021, il employait 528 300 salariés dans 44 470 établissements, selon Pôle emploi…
En 2022, le secteur de l’industrie agroalimentaire représente 95 560 projets de recrutement. Si les projets d’embauche augmentent de plus de 11% par rapport à 2021, les difficultés de recrutement sont estimées à 61,1%...
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voir aussi [Infographie] Que représente l'agroalimentaire dans l'économie française ?
Si la fermeture de l’usine Buitoni de Caudry est très médiatisée, elle s’inscrit dans une longue liste de sites vendus ou fermés en France. En dix ans, le nombre des implantations de la multinationale suisse a presque été divisé par deux. Un symptôme de la course aux profits d’une entreprise qui se déleste de ses marques locales ou nationales…
« Si Nestlé peut verser des millions d’euros aux familles de victimes, il doit aussi nous indemniser. Nous sommes également des victimes », réagit Stéphane Derammelaere, délégué syndical Force ouvrière. Il affirme sans plus de précision que la direction a, pour l’instant, mis sur la table une proposition d’accompagnement financier des salariés licenciés comparable à celle qui avait été faite aux employés d’Itancourt (Aisne). Ce site fabriquait, jusqu’en 2020, les bouillons Maggi avant de fermer ses portes…
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voir aussi Nestlé : bénéfice net en baisse de 45,2% en 2022 à 9,3 milliards de francs suisses
Le champion mondial des produits laitiers, basé à Laval et présent dans 51 pays dans le monde, a dévoilé des résultats 2022 impressionnants en termes de croissance, mais une rentabilité en baisse…
Emmanuel Besnier, le patron de Lactalis, ne le cache pas. « 2022 a été une année difficile. » Elle a valu au leader mondial des produits laitiers « une érosion de marge et une perte de rentabilité », non précisées. Le résultat courant à 1,3 milliard a reculé de 0,4 %. Le bénéfice a chuté de 14 %, à 384 millions d'euros…
Le groupe n'en a pas moins enregistré un bond de croissance très significatif de 28,4 % avec un chiffre d'affaires de 28,3 milliards d'euros. La performance lui fait gagner deux places dans le classement mondial des entreprises agroalimentaires et entrer dans le Top 10. Au passage, il double Danone, qui vient au 11e rang avec un chiffre d'affaires de 27,7 milliards d'euros.
Pour autant, le groupe a accéléré les investissements à hauteur de 750 millions d’euros, un montant en hausse de 17% par rapport à 2021. Il s’est concentré sur la modernisation de ses outils industriels, notamment en vue de réduire son empreinte environnementale en y consacrant 200 millions d’euros d’investissements. Le groupe mène notamment un plan d’économie circulaire, dont les objectifs sont de parvenir à 100% de solutions d’emballage éco-conçues d’ici à 2025, avec un minimum de 30% de matières recyclées…
voir aussi Découvrez le Top 15 de l'agro-alimentaire mondial... et la place du numéro 1 français
Les petites exploitations laitières sont plongées dans une crise existentielle. Grâce à un contrôle accru des marchés, à l'élaboration de politiques et à un marketing trompeur, les grandes entreprises laitières accélèrent leur consolidation de ce secteur. Les petites exploitations laitières n'ont d'autre choix que de s'endetter et de croître ou de disparaître…
Les entreprises s'appuient généralement sur deux tactiques pour voler les marchés aux petites laiteries. L'une consiste à importer du lait en poudre bon marché des grands pays producteurs d'excédents d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Océanie. L'autre est de faire pression pour des lois et des réglementations qui criminalisent les laiteries à petite échelle. Les grandes entreprises laitières utilisent ces deux tactiques pour conquérir les marchés laitiers à travers l'Asie et le monde…
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voir aussi L'agriculture indienne doit imiter le modèle laitier
L'industrie laitière en Inde est créditée de fournir jusqu'à 80% du prix à la consommation aux producteurs laitiers, contre à peine 25% en Australie, 33% en Nouvelle-Zélande et environ 30 à 40% en Europe.
L'Inspection générale des finances (IGF) a réactualisé son rapport sur la rentabilité des trois acteurs qui constituent la chaîne de consommation. Résultat : la progression de la rentabilité de l'industrie agro-alimentaire est trois fois plus élevée que celle du commerce : +27% pour l’EBE de l’agriculture, +50% pour l’industrie agro-alimentaire, +9% pour le commerce…
L’EBE de l’agriculture se situe désormais 27% au-dessus de son niveau de 2019. En trois ans, note l’IGF, « les prix de vente du secteur agricole ont progressé de 27,5% contre 20,8% observé mi-2022 »…
Au second semestre 2022, la rentabilité de l’industrie agro-alimentaire a rebondi de 50%, effaçant ainsi les pertes par rapport à 2019. Leurs prix de vente ont progressé de 17,5% en trois ans, entre 2019 et 2022, soit cinq points de plus par rapport à mi-2022. Cet écart s’explique à hauteur de trois points par la hausse du prix des intrants et à hauteur de 2,1 points par la hausse de l’EBE. Pour autant, le secteur n’a pas augmenté sa marge en 2022 : la hausse des prix s’explique à 85% par celle des matières premières…
En comparaison, le secteur du commerce voit sa rentabilité progresser de 9% par rapport à 2019. Son taux de marge serait de 0,7 point au-dessus de son niveau de 2019. Bien évidemment, ces calculs ne prennent pas en compte les retombées des négociations commerciales qui se sont achevées le 1er mars, pas plus que la baisse des prix amorcée sur un certain nombre de matières premières…
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voir aussi Insee : Taux de marge EBE/VA des IAA vs Manufacture & Commerce
Les prix affichés en rayon sont le fruit de nombreuses tractations entre fournisseurs et distributeurs. Décryptage d'un rapport de force qui évolue au fil des législations…
Les députés valident la rupture commerciale sans préavis : Un cauchemar pour les PME…
Alors que les députés entendent protéger petits agriculteurs et industriels, les chaînes comme Leclerc ou Intermarché, proclamés garants des petits prix pour les consommateurs, assurent que la législation engraisse plutôt les mastodontes de la production…
Les députés entendent protéger les producteurs de lait, quand les supermarchés assurent que le texte va surtout engraisser Nestlé et Coca-Cola. Des rapports de force puissants que la loi n’empêchera pas d’exister. D’autant plus que les élus qui chantent les louanges des petits producteurs, des boulangers et des PME s’empressent dans leurs circonscriptions de favoriser l’implantation d’Intermarché et de E.Leclerc aux abords des villes, apportant emplois et prix bas…
C’est ce que le politologue Jérôme Fourquet appelle la société du supermarché. Une France où, en cinquante ans, les enseignes de grande distribution ont remplacé les usines et les églises comme lieu de socialisation et d’aménagement du territoire. Une société où le consommateur prend le pas sur le producteur. Il ne sera pas facile de revenir en arrière…
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voir aussi "Le détricotage de la loi Egalim serait un très mauvais signal"
Cofigeo, c’est LE géant de l’agroalimentaire français qui rassemble les marques William Saurin, Garbit, Raynal et Roquelaure, et Zapetti. Ce lundi 2 janvier, il capitule, annonce la mise à l’arrêt de 80 % de sa production et ferme quatre de ses huit usines en France. Ce sont donc 800 des 1.200 salariés du groupe qui, après négociations avec les syndicats, vont se voir appliquer « un accord d'activité partielle de longue durée »…
« Le point de rupture est atteint, cette décision a pour objectif de faire face à la hausse spectaculaire de ses coûts d'énergie (gaz et électricité nécessaires à la cuisson et à la stérilisation des plats et recettes cuisinés), qui seront multipliés par 10 dès le début de l'année ». Soit une facture qui va passer de 4 à 40 millions d’euros…
S’agissant de la production alimentaire, secteur qui touche davantage les Français, les industriels du secteur sont encore plus alarmistes. S'ajoutent en effet aux coûts de l’énergie, du transport et du stockage les problèmes d’approvisionnement. Pour les géants comme Lactalis, la facture a atteint 1 milliard d’euros en 2022, et celle du groupe breton Sill « a bondi de 800 % depuis 2021 ». Conséquences pour les Français ? Une inflation sur les produits alimentaires qui va sans doute grimper à 20 % en moyenne et, en corollaire, le spectre d’une pénurie alimentaire…
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voir aussi Les prix du gaz européen poursuivent leur décrue
Les PME pourront répercuter auprès de leurs clients distributeurs la hausse insoutenable des prix de l’énergie. La suspension des pénalités logistiques est également accueillie favorablement, même si son caractère temporaire en réduit la portée…
L’Adepale regrette que les engagements pris par les distributeurs en matière de pénalités et de prise en compte des coûts de l’énergie ne s’appliquent pas aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). L’Adepale appelle à la mise en place d’un moratoire total sur les pénalités logistiques injustifiées et disproportionnées, de manière permanente et pour toutes les tailles d’entreprises…
De nombreuses ETI n’auront d’autres options que d’arrêter certaines de leurs productions…
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Les ETI françaises (entreprises de 250 à 5 000 salariés et dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1,5 milliard d’euros) sont elles aussi particulièrement touchées par les hausses de coûts subies : énergie, emballages, transport et on l’oublie souvent, les salaires de leurs milliers de collaborateurs en France. Acteurs majeurs de notre outil de production alimentaire, les ETI représentent plus d’un tiers de l’emploi et du chiffre d’affaires de l’industrie agroalimentaire française…
Voir aussi Cofigeo contraint d’arrêter la production de ses quatre principaux sites industriels
Pour Philippe Chalmin, ces hausses de coût seront répercutées, entraînant la plupart des pays d’Europe dans la stagflation, voire pire pour certains…
Les dernières semaines nous avaient offert un peu de répit : un bel été indien tout d’abord et donc une demande plus faible de gaz et d’électricité pour le chauffage. Malgré la guerre en Ukraine, les réserves de gaz en Europe se sont remplies au point d’avoir dans bien des pays atteint le maximum de leur capacité. Oh, certes, cela a eu un coût et il a fallu payer le gaz norvégien ou russe, les gaz naturels liquéfiés américain ou qatari à des prix équivalents en réalité entre 200 dollars ou 300 dollars le baril de pétrole…
Depuis peu, les cours du gaz en Europe ont donné l’illusion de la détente. Mais à y regarder de près, celle-ci n’affecte que le marché à très court terme, les livraisons du lendemain…
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voir aussi L’agroalimentaire redoute de perdre en compétitivité à cause des prix de l’énergie
Les 35 industriels qui vendent le plus en grande distribution : les chiffres de vente des principaux industriels en grandes surfaces sur les neuf premiers mois de l’année…
On voit clairement ceux qui ont subi les foudres de négociations difficiles ou les affres de crises sanitaires d’envergure, et ceux qui profitent de conditions de marché plus favorables et de stratégies mieux adaptées…
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voir aussi Prix du lait : Pourquoi de tels écarts d’un pays à l’autre, d’une entreprise à l’autre ?
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