Le bras de fer entre l’organisation des producteurs de lait et le groupe agricole Agrial, propriétaire de la fromagerie Guilloteau, tend à se calmer.
La collecte est assurée jusqu’en juin prochain, le temps de mettre en place un nouveau contrat. Depuis le rachat de la fromagerie Guilloteau par le groupe agricole Agrial, la renégociation du contrat ne se passe pas sans mal. Richard Forest, président de l’organisation des producteurs (OP) depuis 2017, explique: « Sur le Pilat, nous sommes 70 producteurs à livrer 13 millions de litres de lait à l’entreprise Guilloteau. Nous sommes sur des exploitations de montagnes avec en moyenne des troupeaux d’une quarantaine de vaches, pour en moyenne 180 000 litres de lait par point de collecte. »
A huit jours de l’ultimatum d’Agrial qui pourrait les priver de collecte après le 31 janvier, les 105 producteurs de l’OP Guilloteau publient une lettre ouverte reproduite ci-après. Au-delà de leurs revendications, elle pose la problématique de la prise en compte très concrète des coûts de production dans le prix du lait pour un groupe, de surcroît coopératif, travaillant du lait collecté en zone de plaine et de montagne.
Le marché du lait de consommation longue conservation est à la peine : - 4,3 % depuis janvier 2017 et même – 6,5 % sur le lait demi-écrémé. Dans ce contexte, Agrilait (filiale de la coopérative Agrial depuis 2014) veut réaffirmer son ancrage local sur ses deux territoires de collecte que sont la Bretagne et la Normandie. Car le local est l’une des valeurs refuges de ce marché comme en témoigne tout particulièrement le succès des initiatives "Le Lait d’Ici", "En direct des Eleveurs" ou encore "C’est qui le Patron" ?
De ce fait, Agrial revoit ses packs en les régionalisant. En facing, sa vache Breiz’hou porte désormais une robe aux couleurs du drapeau breton tandis que sa vache Vikie arbore celles du drapeau normand. Les deux origines sont collectées séparément puis rigoureusement tracées et isolées.
Malgré le contexte, les volumes de la marque Agrilait ont progressé de 31 % en six ans. La laiterie Coralis produit huit millions de litres de lait chaque année et emploie 120 personnes.
En se lançant dans le lait ingrédient, la marque va doubler son volume qui rémunère le producteur à 39 centimes par litre. Monoprix, Carrefour, LSDH et Agrial se lancent dans l’aventure.
23 millions de litres en plus : Résultat, ce sont 15 millions de litres qui vont être produits pour la MDD Monoprix par LSDH. La laiterie devrait proposer à certains de ses producteurs de rejoindre la démarche « C’est qui le patron » pour réaliser ces nouveaux volumes. Pour les yaourts et fromages blanc Carrefour, c’est 8 millions de litres qui seront nécessaires. Ils seront produits par Agrial. « Il va falloir environ 200 nouveaux producteurs », calcule Nicolas Chabanne.
Le groupe Agrial, par l’intermédiaire de sa filiale Florette au Royaume-Uni, acquiert My Fresh Prepared Produce Ltd., spécialisée dans les salades et les légumes frais prêts à l’emploi. Une acquisition stratégique pour le groupe agroalimentaire qui poursuit son expansion.
Cedric's insight:
Agrial est un des premiers groupes coopératifs agricoles et agroalimentaires français et a réalisé un chiffre d’affaires de 5,2 milliards d’euros en 2016. La branche Légumes d’Agrial se classe parmi les leaders européens pour les fruits et légumes frais avec notamment Florette dans les fruits et légumes frais prêts à l’emploi (4ème gamme), Priméale dans les légumes bruts à préparer (1ère gamme) et Créaline dans les purées et soupes fraîches (5ème gamme).
Les membres fondateurs de la toute nouvelle coopérative laitière de la Bresle se réunissaient ce lundi 6 mars, à Martainneville, pour signer les statuts et élire le bureau.
Le propriétaire de Florette et du cidre Loïc Raison a dépassé le cap des 5 milliards d’euros en 2016. Il entend s’appuyer sur les légumes et le lait [de chèvres] pour jouer dans la cour des grands.
André Bonnard, secrétaire général du syndicat, dénonce le « virage intégrateur » d'Agrial et les nouvelles décisions de Lactalis sur la grille de prix.
Nous aurons aussi un chantier Agrial. La coopérative entre dans une dérive intégrative. Leur nouveau règlement intérieur, qu’Agrial a adressé à ses adhérents, mentionne indirectement que ces derniers sont vivement invités à s’approvisionner exclusivement auprès de la coopérative et à leur donner l’intégralité de leurs données économiques et techniques, le tout sans contreparties et pour un usage qui n’est pas défini. En plus, la coopérative remet désormais en cause les accords interprofessionnels régionaux, touchant aux fondements de la relation avec leurs adhérents. Dans ces conditions, Agrial pourrait être la cible de prochaines actions de la FNPL
En 2020, Agrial, via sa branche lait Eurial, va doubler la capacité de la fromagerie d’Herbignac. Avec une centaine d’emplois à la clé…
135 millions d’euros
Dès l’origine du projet, l’extension de l’usine de mozzarella avait été prévue et intégrée dans la conception même de l’outil industriel. Cet investissement de 135 millions d’euros permettra une meilleure valorisation des produits.
Les travaux devraient débuter fin 2017 pour une durée de deux ans. Ils permettront de passer, d’ici 2020, d’une production annuelle de 40 000 à 80 000 tonnes de fromage.
À cette occasion, une des deux tours de séchage sera également remplacée. Cet agrandissement s’accompagnera de la création d’une centaine d’emplois sur le territoire.
«Je comprends l'inquiétude et l'impatience des producteurs de lait, insiste Pascal Lebrun, président de la branche lait d'Agrial. Cependant, cela ne fait que 5 ans qu'Agrial a réinvesti la transformation laitière. Le retour n'est peut-être pas assez rapide pour certains, mais c'est un beau projet. La direction est donnée. Notre objectif, à court et moyen terme, est bien de redonner de la valeur à nos producteurs».
Le n°1 des coopératives laitières en France aimerait bien se rapprocher du n°2. « Des synergies sont à faire en Normandie », explique-t-on chez Sodiaal.
L’intervention de Frédéric Chausson, le directeur du développement de Sodiaal, n’est pas passée inaperçue, lundi à Alençon (Orne), lors de la session de la Chambre d’agriculture de Normandie. Sodiaal, la première coopérative laitière de France (5 milliards de litres de lait collectés dans 71 départements, 13 000 producteurs) tend ouvertement la main à Agrial, et son pôle laitier, Eurial (2,8 milliards de litres de lait). « Il y a des synergies à faire en Normandie avec Agrial », a déclaré Frédéric Chausson.
Dans la région, Sodiaal vient d’intégrer la CLHN, la coopérative laitière de Haute-Normandie, installée à Maromme, près de Rouen (Seine-Maritime), avec ses 480 producteurs et 240 millions de litres de lait. De quoi alimenter ses propres marques comme Candia et Entremont mais aussi celles en partenariat avec Savencia comme Le Rustique, Cœur de Lion, RichesMonts ou Yoplait (avec Général Mills).
Mais malgré ses 70 usines en France, Sodiaal reste peu présent en Normandie (seulement 100 producteurs)… Contrairement à Agrial, historiquement fort dans la région.
L'assemblée générale d'Agrial a voté, vendredi à Rennes, la fusion avec les sept coopératives d'Eurial. Les Vergers du pays d'Auge rejoignent également le groupe coopératif, installé à Caen.
Même Xavier Beulin, le président de la FNSEA, avait fait le déplacement pour assister à ce « mariage » entre deux grandes coopératives de l'Ouest.
Cedric's insight:
L'exportation comme leitmotiv Au total, 4 500 nouveaux producteurs rejoignent la puissante coopérative (12 000 adhérents, 21 000 salariés, 4,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires) dont le territoire s'étend désormais sur les régions Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Centre Val-de-Loire, Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, et Auvergne Rhône-Alpes.
oment « historique », l'assemblée générale de la Laiterie coopérative du Pays de Gâtine (LCPG), vendredi dernier. A la quasi-unanimité, les adhérents ont voté la fusion de la coopérative de La Chapelle-Thireuil au sein du normand Agrial. D'ici le 26 mai, l'ensemble des adhérents des autres coopératives d'Eurial, basée à Nantes, vont également voter. Et sous réserve de l'approbation des sociétaires de l'ensemble des coopératives d'Eurial, le vote des adhérents d'Agrial, prévu le 27 mai, devra, lui-même, venir entériner cette fusion, qui, devrait être effective le 1er octobre. Une étape majeure pour l'avenir des producteurs et la valorisation de leur lait, qui va désormais s'appuyer sur une branche lait solide et structurée, Eurial, au sein d'Agrial, un ensemble « coopératif multispécialiste ».
Cedric's insight:
Avec un chiffre d'affaires de 2,3 milliards d'euros, 24 sites industriels en France et à l'international, et 4.000 salariés, Eurial, branche lait d'Agrial, est présent dans six domaines d'activités laitières : fromages de chèvre (marque « Soignon »), produits ultra-frais, beurres et crèmes (marque « Grand Fermage »), lait UHT (« Agrilait »), fromages ingrédients et ingrédients secs, ainsi que dans les produits bio (« Bio'Nat »). Agrial réunira 6.450 adhérents lait, qui se répartissent sur un vaste territoire (Basse-Normandie, Pays de la Loire, Bretagne, Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, Centre Val de Loire, Auvergne Rhône-Alpes).
Eurial, la branche laitière d’Agrial, annonce le versement d’une aide à la conversion de 30 €/1 000 l aux éleveurs souhaitant s’engager dans cette filière.
« Avec 60 millions de litres (Ml) collectés en 2017, un nouveau cap va être franchi, avec un objectif de collecte fixé à 100 Ml en 2020, pour atteindre les 140 Ml d’ici à 2022. » Tels sont les objectifs qu’Agrial affiche dans un communiqué de presse diffusé ce 2 février 2018. La coopérative rappelle également que, en France, « la collecte [de lait bio] devrait passer de 500 Ml à 900 Ml d’ici à 2 ans ».
Le 1er avril, Eurial, la branche lait du groupe coopératif Agrial, mettra en place un prix de base plancher de 300 €/1 000 litres pour les jeunes de Bretagne et Pays de la Loire qui s’installent à partir de cette année. En Basse-Normandie, ce prix plancher sera de 295,62 €, grille interprofessionnelle oblige.
Durant leurs cinq premières années, leur lait ne sera donc pas payé moins que ce niveau mais sur un volume maximum de 300 000 litres. « Nous voulons accompagner les jeunes dans leur projet et rassurer les banques qui accordent les financements, en espérant que cette mesure ne gonfle pas les montants des reprises », indique Pascal Le Brun, président de la branche lait. Une enveloppe de 4 M€ pour cinq ans est prévue pour une centaine d’installations par an.
Eurial attribue également aux JA 200 000 litres en deux temps : 100 000 litres la première année, autant la seconde.
« Nous avions constaté que la fiscalité, les coûts de transport et les charges annexes liées aux énergies étaient en augmentation permanente et de façon durable dans le temps. Pour préserver nos marges et notre compétitivité, nous devions amorcer une véritable démarche d’efficacité énergétique »
Fort de ce constat, le groupe a co-construit avec Schneider Electric une démarche pragmatique visant une réduction de 10 % de la consommation en kWh d’ici 2025 sur l’ensemble de ses sites. L’objectif est de diminuer dans le même temps les émissions de gaz à effet de serre.
À l’unanimité moins une voix, les producteurs de l’Ain et de la Loire qui approvisionnent quasi exclusivement la fromagerie Guilloteau (40 Ml transformés à Pélussin dans la Loire, et à Belley dans l’Ain) n’ont finalement pas souhaité adhérer directement à Agrial-Eurial..
Eurial est le numéro 3 des collecteurs français. Il lui reste à réaliser son autre objectif : mieux valoriser le lait en continuant d’investir dans l’aval.
Le groupe Agrial persiste et signe. Il veut devenir un acteur majeur de la filière laitière. Un grand pas a été franchi l’an passé par la fusion-absorption du groupe ligérien Eurial...
« Concernant notre nouveau règlement intérieur et la question de l’approvisionnement de nos producteurs, il n’y a, en aucun cas, une quelconque obligation d’approvisionnement auprès de la coopérative, explique-t-il. Nos producteurs demeurent absolument libres de s’approvisionner auprès des fournisseurs qu’ils choisissent, la preuve en chiffres : moins de la moitié de nos adhérents « historiques » se fournissent auprès d’Agrial, et c’est moins du tiers pour les adhérents issus des coopératives d’Eurial. »
« De la même façon, nos demandes d’accès aux données technico-économiques de nos éleveurs restent basées sur le volontariat. C’est une possibilité offerte à chacun. Il s’agit uniquement de bien connaître nos adhérents pour les accompagner au mieux, en vue d’améliorer, avec eux, leurs performances technico-économiques. »
« Concernant l'harmonisation des grilles, nous envisageons de mener des réflexions dans un objectif de recherche de cohérence. Mais il n’y a absolument rien de décidé et toutes nos réflexions se feront dans nos instances de gouvernance. »
Des producteurs laitiers bloquaient depuis lundi après-midi l’accès à une laiterie à Condé-sur-Vire dans la Manche pour protester contre le prix du lait payé par Eurial, la branche lait de leur coopérative. Cette dernière a accepté de revoir à la hausse son prix de base. Pour la région Basse-Normandie, celle-ci atteint 4,00 €/1 000 l en novembre et 4,30 €/1 000 l en décembre.
Le groupe coopératif double la capacité de production de fromage à pizza son usine d’Herbignac en Loire-Atlantique. L’investissement pérennise la production de plus de 3.000 exploitations laitières du Grand Ouest.
Cedric's insight:
Dans un contexte laitier compliqué, ce projet permettra de pérenniser la production de plus de 3.000 exploitations laitières du Grand Ouest et devrait créer à terme, une centaine d'emplois sur le territoire estime le groupe.
Le Géant Normand de l'agroalimentaire, Agrial renforce sa présence en Grande Bretagne en acquérant Axgro Foods, spécialiste de la betterave prête à l'emploi.
Les industriels de dimension internationale sont devenus majoritaires dans la plupart des appellations d’origine protégée laitières.
Thierry Graindorge, propriétaire de la fromagerie éponyme, l’a annoncé à « ses » éleveurs le 6 juin : il a vendu l’entreprise familiale à Lactalis. L’un des fleurons de l’appellation d’origine protégée (AOP) Camembert de Normandie passe sous le contrôle du numéro un mondial des produits laitiers. Face à lui ne restent que les fromageries Gillot, Réaux...
Les sept coopératives d’Eurial ont acté la fusion avec Agrial. Elles apportent 4 500 nouveaux producteurs à cette dernière. Les sept coopératives laitières d’Eurial ont validé leur fusion avec Agrial, a annoncé la structure coopérative dans un communiqué du 27 mai 2016. Avec elles, les sept coopératives apportent 4 500 producteurs. Agrial indique également qu’une huitième coopérative, la coopérative cidricole Vergers du Pays d’Auge, l’a rejointe. Agrial se félicite de cette fusion, deuxième étape après le rapprochement qui avait eu lieu en novembre 2015 sur les activités de transformation laitière. La coopérative est maintenant présente dans les régions les régions Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Centre-Val-de-Loire, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, et Auvergne-Rhône-Alpes. Elle précise que « la gouvernance décentralisée d’Agrial permettra aux nouveaux adhérents de se retrouver dans des organes de décision proches de leurs lieux de production ».
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