En Afrique de l’Ouest, la consommation de produits laitiers est promise à un important essor dans les prochaines années avec la croissance de la demande et l’augmentation de la population. Parmi les pays qui tirent déjà la dynamique figure le Sénégal…
Au Sénégal, le développement de la chaîne du froid est l’une des clés pour améliorer l’offre en produits laitiers sur le marché local. C’est ce qu’indique une étude publiée en novembre 2022 par l’éditeur de revues scientifiques en libre accès MDPI…
Rappelant qu’au Sénégal, le lait produit et transformé localement est plébiscité par la population, le rapport explique que la chaîne de froid offre de nombreuses possibilités à l’industrie locale de booster la qualité de ses produits pour satisfaire une demande des consommateurs en pleine augmentation...
Actuellement, on estime que seulement 3 % des producteurs laitiers procèdent à une réfrigération régulière de leur lait après collecte. Ceci en raison du manque d’installations de réfrigération dans les zones de collecte et du coût élevé de l’investissement avec la faible fiabilité de la fourniture électrique notamment…
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Au Sénégal, la consommation de lait par habitant se situe autour de 40 litres annuellement selon les estimations. Le pays de la Teranga est le 7ème producteur de lait cru en Afrique de l’Ouest et le 5ème importateur de produits laitiers de la région en valeur avec une enveloppe de 63,5 millions $ dépensée en 2021 selon les données de la FAO…
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Au Burkina Faso, les éleveurs laitiers doivent faire face à une concurrence déloyale avec l’importation croissante de poudre de lait réengraissée avec de l’huile de palme, organisée par des multinationales européennes qui profitent de ce produit d’importation abondant et bon marché. Deux à trois fois moins cher, cette poudre de lait importée concurrence durement le lait local...
La production locale ne couvre pas tous les besoins : 72% pour le Burkina Faso en 2015. Ce qui est honorable pour le pays par rapport à d’autres pays de la sous-région. Mais la quantité de lait local valorisé demeure encore faible…
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Les petites exploitations laitières sont plongées dans une crise existentielle. Grâce à un contrôle accru des marchés, à l'élaboration de politiques et à un marketing trompeur, les grandes entreprises laitières accélèrent leur consolidation de ce secteur. Les petites exploitations laitières n'ont d'autre choix que de s'endetter et de croître ou de disparaître…
Les entreprises s'appuient généralement sur deux tactiques pour voler les marchés aux petites laiteries. L'une consiste à importer du lait en poudre bon marché des grands pays producteurs d'excédents d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Océanie. L'autre est de faire pression pour des lois et des réglementations qui criminalisent les laiteries à petite échelle. Les grandes entreprises laitières utilisent ces deux tactiques pour conquérir les marchés laitiers à travers l'Asie et le monde…
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L'industrie laitière en Inde est créditée de fournir jusqu'à 80% du prix à la consommation aux producteurs laitiers, contre à peine 25% en Australie, 33% en Nouvelle-Zélande et environ 30 à 40% en Europe.
En Angola, l’industrie du lait est encore embryonnaire. Avec la croissance de la demande de produits laitiers, le segment suscite de plus en plus l’intérêt des investisseurs étrangers qui s’associent à des opérateurs locaux pour produire sur place…
D’un coût total de 5 millions $, la nouvelle unité dénommée « Lacto RP » est une joint-venture qui réunit le fabricant angolais de boissons Refriango et le groupe laitier espagnol Pascual. Elle est dotée d’une capacité de transformation de 20 000 litres de lait par heure. Selon les autorités, l’usine devrait traiter à ses débuts 5 millions de litres de lait par an pour produire du lait en poudre et du lait de longue conservation…
En Angola, la facture des achats de produits laitiers a totalisé plus de 100 millions $ en 2021. Ce nouvel investissement est annoncé comme un coup de pouce visant à stimuler l’offre locale de produits laitiers en vue de réduire le poids des importations qui permettent de satisfaire environ 90 % de la demande sur le marché intérieur...
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Pour son approvisionnement en matières premières, l’usine dépendra dans un premier temps des importations de lait cru en provenance d’Espagne, du Portugal et de Nouvelle-Zélande.
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Au Sénégal, le lait en poudre est le deuxième produit agroalimentaire le plus importé après le riz. Si dans le pays, l’industrie locale est encore embryonnaire, les initiatives s’enchaînent pour améliorer l’offre locale…
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« Nous démarrons l’année sur le thème de la santé, avec le lancement de P’tit Délice enrichi en vitamines, calcium et fer. » C’est ce que vient d’annoncer sur LinkedIn Oliver Mary, directeur général de Délice Danone, la filiale du géant agroalimentaire français en Tunisie…
Avec ce nouveau yaourt à boire, Délice Danone, qui revendique 75 % de parts de marché sur le segment des produits laitiers dans le pays, entend « répondre aux principales déficiences chez les enfants ». Une déclinaison locale de la stratégie globale du groupe – dont Antoine de Saint-Affrique a pris les commandes depuis septembre 2021 en remplacement d’Emmanuel Faber – qui consiste à « apporter la santé par l’alimentation ».
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Compte tenu des efforts consentis dans le secteur de l’élevage, le Sénégal devrait arrêter d’importer du lait d’ici 3 à 5 ans, selon son président...
Beaucoup d’efforts sont en train d’être consentis pour l’amélioration génétique dans le cadre d’un programme de modernisation spécifique des filières animales visant à renforcer la production de lait et de viande. De 30%, la subvention allouée aux importateurs de génisses au Sénégal a été ainsi portée à 50%. Il compte aussi lancer Le premier Recensement national de l’élevage dont le but est d’avoir une maîtrise des données sur l’élevage. De 2012 à 2023, le budget du ministère de l’Elevage a triplé, en passant de 9,56 milliards à 28,4 milliards de francs CFA…
Il a fait adopter le Projet de loi portant Code pastoral qui, « au terme de son approbation, viendra renforcer les instruments de notre politique en matière d’élevage. Tout comme le Programme national de développement intégré de l’élevage au Sénégal (Pndies), financé à hauteur de 50 milliards de francs CFA, participera à la modernisation du secteur ». Face aux nombreux défis climatiques, sanitaires, économiques et sécuritaires, « ce thème interroge notre capacité à agir positivement sur toute la chaîne de valeur, de l’approvisionnement à la commercialisation, en passant par la production, le développement des ressources humaines et la mise en place d’infrastructures de qualité »…
Au Burkina Faso, l’insécurité n’est pas sans conséquence sur les activités de la filière lait. En effet, la majeure partie des producteurs et productrices se trouvent dans les zones de conflits. Ces acteurs de la filière ont perdu la quasi-totalité de leurs animaux…
La production laitière a connu ainsi une baisse de plus de 50 % dans les régions du Sahel, du Nord, du Centre-Nord et de l’Est, au cours des dernières années….
Ce sont pas moins de € 6,8 millions d’investissement qui ont été réalisés par la filiale de Danone au Ghana spécialisée dans les produits laitiers et crème glacée, Fan Milk, pour verdir son usine dans la zone industrielle nord d’Accra au Ghana avec une station d’épuration, une chaudière à biomasse et de l’énergie solaire…
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Au Ghana, la demande en produits laitiers ne faiblit pas, le pays en a importé pour 217 millions $ en 2021, en hausse de près de 30 % par rapport à 2020. Les principaux fournisseurs du pays ont été la Nouvelle-Zélande, l’Irlande, la France, l’Arabie Saoudite et l’Allemagne…
Au Ghana, l’offre locale en lait est nettement insuffisante pour répondre à la demande des consommateurs. Selon l’USDA, la valeur de la production laitière (lait frais et transformé) s’élève actuellement en moyenne à 2 millions $ par an. Ce chiffre qui englobe aussi l’offre générée par la reconstitution du lait importé représente moins de 1 % de la taille du marché laitier ghanéen estimée à 350 millions $ en 2021...
En attendant qu’émerge une l’industrie véritablement basée sur une offre locale en lait frais, plusieurs entreprises sont à l’œuvre. Parmi celles-ci figurent la filiale locale du suisse Nestlé (Nestlé Ghana Limited), le néerlandais FrieslandCampina, le danois Arla Foods, Fan Milk et le sud-africain Promasidor connu pour son lait Cowbell…
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Sur le continent africain, les perspectives de développement du marché des produits laitiers sont positives sur la prochaine décennie avec la croissance démographique et l’urbanisation galopante. Face à l’explosion attendue des besoins, le principal défi restera le renforcement de l’industrie locale…
Voir aussi Au Ghana, les importations de produits laitiers ont grimpé de 30% en 2021
L’augmentation de la demande de produits laitiers en Afrique de l’Ouest entraine un développement des importations en provenance d’abord de l’Union européenne. Comment trouver un juste équilibre entre ces importations de produits laitiers, dont certains sont issus d’un mélange avec de l’huile de palme, et un développement de la production laitière locale ?
La filière lait au Burkina Faso joue un rôle important dans l'économie du pays, mais malheureusement elle fait face à la concurrence des poudres de lait importés. Dans cette vidéo, des acteurs de la filière donnent un aperçu sur l'organisation…
L'initiative «Next 5%» de l’USDEC vise à faire passer les exportations laitières de 15% de la production laitière américaine à 20% au cours des trois à cinq prochaines années. Cela exige plus d'attention aux marchés du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA).
Le commerce laitier mondial est d'environ 9,5 millions de tonnes, et la région MENA en représente environ 16%. Les importations de produits laitiers de la région MENA ont augmenté considérablement entre 2007 et 2014 et, malgré un ralentissement au cours des trois dernières années, avec en moyenne une croissance annuelle de 3% au cours de la dernière décennie.
Le Wagashi Gassirè est un fromage frais au lait de vache de races locales, typique du nord du Bénin. Ce produit jouit d’une reconnaissance sous-régionale, nationale et internationale. Dans les départements du Borgou et de l’Alibori, qui concentrent à eux seuls près de 70% du cheptel bovin du pays, la fabrication et la commercialisation du Wagashi Gassirè représentent la principale source de revenu pour les femmes rurales…
Ce fromage fait partie de la vingtaine de produits béninois identifiés comme pouvant faire l’objet d’une indication géographique (IG), un signe apposé qui sert à identifier des produits ayant une origine géographique particulière et possèdent des qualités ou une renommée dues à ce lieu d’origine…
Le Bénin s’est engagé dans le processus de mise en place des indications géographiques depuis 2009 et s’est doté d’un cadre institutionnel de promotion des IG en 2012. La première Indication géographique protégée (IGP) du pays, l’Ananas pain de sucre du Plateau d’Allada, a été enregistrée à l’OAPI en octobre 2020…
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La Société de Transformation Alimentaire (STA) a lancé sur le marché Vitamil +, une farine lactée infantile conçue pour répondre aux besoins nutritionnels des enfants, en complément du lait maternel. Ce produit de qualité qui répond aux standards internationaux de production et de commercialisation, est fabriqué au Niger et vendu à un coût abordable pour les ménages…
Développée avec l’appui du Gret, dans le cadre du projet Meriem, Vitamil+ fait partie des réponses innovantes pour contribuer à lutter contre la malnutrition qui affecte le développement des jeunes enfants dans le pays, notamment dans les quartiers précaires, en périphérie de Niamey…
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Fer de lance, la pérennisation des filières laitières locales notamment confrontées à la concurrence des poudres lactées MGV…
Freins majeurs au développement des filières lait locales, les poudres lactées réengraissées aux matières grasses végétales sont apparues à la fin des années 2010. La concurrence des poudres lactées maigres et réengraissées aux matières grasses végétales a été notamment soulignée…
• En quoi l’émergence de l’économie pétrolière et gazière au Nigeria a-t-elle eu un impact sur le développement agricole de ce pays ?
• En quoi le délaissement du secteur agricole a-t-il été source d’insécurité pour le Nigeria ?
• L’État nigérian a-t-il mis en place des politiques nationales pour tenter de redresser le secteur agricole ? Ce secteur peut-il générer de nouvelles opportunités pour le pays ?
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Au Rwanda, la filière laitière pèse à hauteur de 10 % au PIB agricole. A l’heure où moins de 10 % de l’offre locale est traitée, des opportunités existent pour les investisseurs dans le segment de la transformation…
Fondée en 1997, Inyange Industries Limited, la principale entreprise agroalimentaire du pays, prévoit de mettre en service une unité de traitement de lait au cours des deux prochains mois. D’un coût total de 45 millions $, la nouvelle usine est en cours. Elle sera dotée d’une capacité de traitement de 650 000 litres de lait cru par jour et devrait fournir au quotidien 50 tonnes de lait en poudre et 150 000 litres de lait de longue conservation. Selon le responsable, la production de l’usine sera dédiée à hauteur de 20 % au marché intérieur tandis que le reste sera exporté dans le reste de l’Afrique…
Pour assurer son approvisionnement continu et régulier en matière première, l’usine compte notamment sur les fermiers locaux de la région et des localités environnantes. « Nous mobilisons les producteurs laitiers, et nous avons commencé par signer des contrats avec 352 éleveurs ». Plus largement, ce nouvel investissement devrait permettre à l’entreprise de faire passer sa capacité de transformation de lait cru à un total de 800 000 litres par jour contre un niveau actuel de 150 000 litres seulement...
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Comment distinguer le lait local parmi tous les produits laitiers à la portée du consommateur ? La marque « FaireFaso » s'est assignée pour mission de travailler à ce que les consommateurs puissent identifier facilement le lait local au Burkina Faso…
Cette marque œuvre également à ce que toute la chaîne de valeur du lait au Burkina Faso puisse bénéficier des rendements du secteur de façon équitable.« Nous sommes en train de réfléchir si on peut garantir à travers la marque FaireFaso, une vitrine du lait à travers des « restau-laits » dans les villes », partage le président de L’Union Nationale des Mini-laiteries et des Producteurs de Lait au Burkina (UMPL/B)…
La fondation FARM a mis en place un observatoire pour analyser les mesures de soutien à l’agriculture et à l’alimentation mises en œuvre aujourd’hui par les Etats. Un premier constat se dégage : plus les pays dépendent de l’agriculture, moins ils la soutiennent…
L'Europe et l'Amérique du Nord en tête : Globalement, plus un pays a des revenus élevés, plus il dépense pour soutenir ses agriculteurs et ses agricultrices. Ainsi, dans les pays à revenu élevé, l’intensité de ces dépenses est plus de deux fois supérieure à celle des pays à revenu intermédiaire et à faible revenu. Les dépenses de soutien à l’agriculture et à l’alimentation, en Afrique subsaharienne sont deux fois moins importantes qu’en Europe et en Amérique du Nord…
L’Afrique subsaharienne ne soutient quasiment pas ses producteurs. Ces dépenses sont d’ailleurs affectées à plus de 90 % aux subventions à l’achat d’intrants, au détriment d’autres actions qui pourraient bénéficier tout autant, sinon plus, aux producteurs comme les subventions à la production, des soutiens aux revenus, etc. « Les politiques agricoles, en Afrique subsaharienne en particulier, peuvent-elles contribuer à l’émergence de systèmes agricoles et alimentaires durables, et plus généralement à l’atteinte des objectifs de développement durables fixés par l'ONU à l’horizon 2030 ? »…
Trois indicateurs clés sont comparés. Les dépenses publiques de soutien à l’agriculture et à l’alimentation, le soutien des prix du marché, c’est-à-dire les mesures qui contribuent à créer un écart entre le prix intérieur et celui des marchés internationaux, et enfin le soutien total à l’agriculture et à l’alimentation…
Protéger le chiffre d’affaires des agriculteurs : une priorité américaine https://sco.lt/5oZQC8
La polémique autour de la qualité du lait en poudre commercialisé au Sénégal prend de l’ampleur. Selon Nestlé Sénégal, « Nos produits laitiers qui sont vendus en Europe sont les mêmes que ceux qui sont commercialisés au Sénégal ». Mais cette allégation est totalement fausse…
Les Ong dénoncent une méthode consistant à exporter à bas coût dans des pays, dont le Sénégal des produits de faible qualité dont les consommateurs européens ne veulent pas. Pis, le lait Nido que l’on trouve dans les magasins sénégalais est différent de celui vendu en Europe…
Une étude sur un échantillon de 500 grammes de lait Nido a été réalisée à l’Institut technologique alimentaire. Les résultats révèlent que le Français consomme du lait entier contrairement au consommateur sénégalais. Le lait vendu en Europe et en Amérique, c’est du vrai lait. Mais ce qu’on trouve au Sénégal, c’est un produit de remplacement. Pire, le lait Nido vendu au Sénégal ne figure pas sur la liste officielle des produits laitiers de l’Union européenne. En clair, l’UE ne considère pas le lait NIDO comme du lait. Certains parlent de faux lait car le mélange poudre écrémée – huile végétale n’a plus grand chose à voir avec du lait : c’est un produit ultra transformé aux propriétés nutritionnelles mal connues…
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Le lait exporté vers l’Afrique de l’Ouest n’est autre que de la poudre de lait écrémée ré-engraissée à l’huile de palme. « Aujourd’hui avec les cours du beurre qui sont très élevés, les industriels européens vendent le beurre à un prix intéressant sur les marchés et donc se retrouve avec la poudre de lait écrémé qui a très peu de valeurs »…
Voir aussi Les coulisses de l'exportation du lait made in France https://sco.lt/5tSrjM
Révélations sur les conséquences sociales et environnementales des exportations françaises...
Le Réseau Action Climat, Oxfam France et Greenpeace France publient un rapport sur les exportations françaises de produits d’élevage vers les pays en développement. Le rapport révèle que les trois filières agricoles les plus exportatrices (lait, porc et volaille de chair) ont des impacts sociaux, économiques et environnementaux délétères…
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Voir aussi [Vidéo] A savoir : Du faux lait en Afrique
Dans son rapport annuel sur les marchés mondiaux des produits laitiers, l’Institut de l’élevage rapporte que l’Afrique dépend de plus en plus des importations de poudres de lait. La flambée des cours est donc une menace pour les pays de la zone…
Les filières laitières peinent à se développer en Afrique de l’Ouest, car la production est éclatée, située à distance des zones de consommation que sont les métropoles et que le maintien de la qualité sanitaire est complexe à gérer. Moins de 10 % du lait produit est ainsi collecté…
Or la demande explose dans ces pays en pleine expansion démographique. D’où un recours accentué aux importations, notamment de laits en poudre (maigre, grasse, ou réenrichies en matières grasses végétales). Ces dernières, appelées aussi poudres MGV moins onéreuses que les poudres de lait traditionnel ont connu un réel essor…
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voir aussi L’Algérie décide de produire le lait pour enfant pour ne plus l’importer
Comprendre la crise du lait et son impact sur les éleveurs d'ici et d'ailleurs. Sensibiliser les citoyens aux enjeux autour de cette filière et dénoncer la surproduction de lait dans l’Union européenne qui nuit gravement aux éleveurs ici et là-bas...
2 mn pour comprendre la crise du lait et son impact sur les éleveurs d'ici et d'ailleurs…
La campagne "N'exportons pas nos problèmes", portée par SOS Faim, Oxfam, Vétérinaires sans frontières, l'European Milk Board et Mon lait est local souhaite sensibiliser les citoyens aux enjeux autour de cette filière et dénoncer la surproduction de lait dans l’Union européenne qui nuit gravement aux éleveurs ici et là-bas...
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Des solutions alternatives équitables, justes et cohérentes existent. Ensemble, nous allons les porter haut et fort !
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