Les négociations commerciales entre la grande distribution et les industriels laitiers ont permis à ces derniers d'obtenir des hausses de tarifs qui devraient se répercuter sur les revenus des éleveurs, ont affirmé mardi les producteurs de lait de la FNPL.
Selon l’organisation représentative du monde coopératif agricole, les négociations se terminent sur des demandes de baisse des prix qui ne sont pas justifiées, malgré la signature d’une charte censée améliorer les relations commerciales.
Des centaines de milliers de sacs de lait en poudre s'entassent dans un entrepôt de l'est de la Belgique. Ces stocks massifs, constitués par l'Union européenne au plus fort de la crise du lait, inquiètent désormais les producteurs. Les producteurs de l'EMB et de la FNPL demandent à Bruxelles de s'en débarrasser rapidement.
Les producteurs de lait veulent obtenir la fixation d'un "prix socle" pour le lait sur le marché intérieur français dans les négociations des États généraux de l'alimentation, a déclaré mercredi Thierry Roquefeuil, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).
"Ce que nous voulons, c'est la fixation d'un prix socle sur le marché intérieur qui permette aux agriculteurs de couvrir leurs coûts de production"...
Suite à une convention signée entre Sogal-Socamuel et la Siagi, les producteurs ont directement accès à la garantie bancaire. Une mesure pour faciliter l’obtention des prêts.
Pour faciliter le financement des besoins de trésorerie des exploitations laitières, en réponse aux demandes du Pacte laitier de la FNPL, Sogal-Socamuel a signé une convention de partenariat avec la Siagi. Celle-ci donne aux producteurs un accès direct à la garantie bancaire. Sogal-Socamuel contre-garantit à hauteur de 50 % la Siagi, interlocuteur unique des banques.
Toutes les enseignes de la distribution réunies au sein de la FCD ainsi que Leclerc et Intermarché se sont engagées à rouvrir des négociations tarifaires avec les entreprises laitières dans le respect de la loi Sapin 2. Mais pour négocier il faut être deux ! Les entreprises qu’elles soient coopératives ou privées ont la responsabilité d’aboutir dans ces négociations avec la revalorisation du prix du lait payé au producteur dès juillet, a minima à hauteur de 340 euros/1000 litres, comme « unique » objectif.
Depuis hier, à l’appel de la FNPL et des JA, les producteurs du lait en crise depuis 1 000 jours se sont mobilisés massivement pour faire pression sur leurs coopératives. L’enjeu de cette mobilisation nationale a été de s’assurer que la coopération, qui collecte près de 60 % du lait produit en France, fasse tout son possible pour « chercher » un prix rémunérateur pour ses adhérents....
À l’appel de la FNPL, les producteurs de lait manifestent ce mardi 13 juin 2017 dans le grand Ouest pour demander un prix du lait d’au moins 340 €/1 000 l. Leur cible : les coopératives laitières accusées de ne pas montrer l’exemple d’une meilleure revalorisation des prix.
Thierry Roquefeuil, syndicaliste paysan, a écrit au président de la République quelques jours avant la formation du nouveau gouvernement. Alors que les producteurs de lait subissent une chute sensible des cours depuis 850 jours, il indique au nouveau chef de l’Etat que « cette situation est simplement insupportable pour les 65 000 producteurs de lait français dont le savoir faire est pourtant reconnu en France et hors de nos frontières ». ...
« Concernant notre nouveau règlement intérieur et la question de l’approvisionnement de nos producteurs, il n’y a, en aucun cas, une quelconque obligation d’approvisionnement auprès de la coopérative, explique-t-il. Nos producteurs demeurent absolument libres de s’approvisionner auprès des fournisseurs qu’ils choisissent, la preuve en chiffres : moins de la moitié de nos adhérents « historiques » se fournissent auprès d’Agrial, et c’est moins du tiers pour les adhérents issus des coopératives d’Eurial. »
« De la même façon, nos demandes d’accès aux données technico-économiques de nos éleveurs restent basées sur le volontariat. C’est une possibilité offerte à chacun. Il s’agit uniquement de bien connaître nos adhérents pour les accompagner au mieux, en vue d’améliorer, avec eux, leurs performances technico-économiques. »
« Concernant l'harmonisation des grilles, nous envisageons de mener des réflexions dans un objectif de recherche de cohérence. Mais il n’y a absolument rien de décidé et toutes nos réflexions se feront dans nos instances de gouvernance. »
Nicolas Chabanne a présenté la démarche et les résultats de la marque de lait liquide « C’est qui le patron ? » qu’il a créé avec des consommateurs.
Michel Biéro, gérant des achats chez Lidl, a cité deux exemples de contrats tri-partites entre producteurs, industriels et son groupe, dans le lait et le porc. Et Arnaud Fossey, président de la Coopérative d’Isigny Sainte-Mère, a repris l’histoire de la coopérative expliquant que le marketing qui en découle et le savoir-faire permettaient une rémunération des producteurs légèrement supérieure à la moyenne.
« Oui, ce sont de petits volumes. Oui, ce sont des valorisations un peu supérieures à celles du marché. Mais nous voulions montrer que c’est possible », s’est exclamé André Bonnard, secrétaire général de la FNPL.
André Bonnard, secrétaire général de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL),a participé à la section lait de la FRSEA de Normandie. Cette tournée régionale est l'occasion de dresser le bilan de l'année et d'évoquer les perspectives. Charte de valeurs, loi Sapin 2, les indicateurs technico-économiques ont marqué 2016. Les sections régionales participent également à l'élaboration des futurs projets. En Normandie, un projet d'IGP se dessine notamment.
Cedric's insight:
André Bonnard : "La Normandie, c'est le lait. C'est une évidence. Outre les formages, la tradition du beurre et de la crème existe. Un signe officiel permet de caractériser une image floue. Les producteurs de lait normand ne devront pas se tromper lors de l'élaboration de l'IGP. La Normandie a une histoire à raconter."
Il y a des combats syndicaux qui deviennent quelquefois des évidences. C’est à ce moment charnière que le syndicaliste sait qu’il a gagné la plus grande des batailles, celle de l’opinion. « Notre métier a un prix », ce slogan déjà ancien, prend aujourd’hui un sens nouveau. Ce n’est pas seulement notre métier qui doit être rémunéré, mais tous les bénéfices que notre activité produit dans les territoires ruraux en termes de dynamique économique, sociale et sociétale. C’est, par exemple, ce que propose la démarche « c’est qui le patron ? ». Elle présente l’originalité de partir du consommateur et de ses attentes pour bâtir une filière qui rémunère à un prix juste le producteur. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, le consommateur a compris que derrière des produits de qualité, il y a un savoir-faire qu’il faut préserver et donc rémunérer. N’ayons pas peur de cette nouvelle donne. Les patrons de nos fermes, c’est nous ! Demain, ce sera toujours nous ! Les consommateurs ne veulent pas devenir agriculteurs, ils demandent de la réassurance sur les produits qu’ils consomment. Produire sans client captif et sans la volonté d’en attirer de nouveaux est un non-sens économique.
Transformons nos cahiers des charges en cahier des chances pour que, le monde de l’élevage fortement malmené par cette crise qui n’en finit pas, puisse enfin récupérer ce qui lui revient de droit. La différentiation positive de nos savoir-faire au niveau de l’exploitation laitière et de notre production doit se traduire en valeurs et donc en rémunération supplémentaire. Ce n’est pas au syndicalisme d’en négocier les euros mais bien aux OP ou à l’interprofession laitière.
Ne laissons pas l’aval de la filière faire son beurre sans nous. Mieux, ce positionnement peut nous amener à donner un nouveau sens à notre métier et à transformer nos défis en atouts vis-à-vis d’une société qui doute. C’est ce que j’espère pour 2017. Que cette nouvelle année marque un renouveau positif et prospectif pour l’élevage laitier. Nous en avons tant besoin
« Pourquoi faut-il contraindre, par l’action syndicale, des coopératives à lâcher quelques euros sur le prix du lait alors qu’elles sont, justement, au service de ces mêmes producteurs ? », s’interroge Marie-Thérèse Bonneau. Dans une lettre ouverte adressée à la coopération laitière, la vice-présidente de la FNPL met en garde les coopératives laitières, en citant Sodiaal qui « ne peut pas se taire face à la détresse de ses sociétaires ».
Après la diffusion de l'enquête de Cash Investigation hier soir sur France 2, Thierry Roquefeuil, le président de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait était notre invité ce matin sur France Bleu Breizh Izel
Participant à plusieurs ateliers du premier chantier des Etats généraux de l’alimentation, la FNPL souhaite renverser le sens des négociations commerciales, en faisant appliquer des « conditions générales de vente » et non plus « d’achat ». Le syndicat défend une « caractérisation précise du prix du lait » sur le marché intérieur, grâce à des indicateurs évalués au sein de l’interprofession.
Deux jours avant l’ouverture des Etats généraux de l’alimentation, la FNPL dénonce les prix du lait affichés par les deux leaders du secteur – Sodiaal et Lactalis – pour le troisième trimestre 2017.
Suite à la levée des blocages de coopératives après l’obtention d’une revalorisation du prix du lait au troisième trimestre 2017, la FNSEA s’est félicité d’une « prise de conscience de la part des coopératives » en attendant que les groupes privés suivent. La branche laitière de la Coordination rurale dénonce une « manipulation des chiffres » par le syndicalisme majoritaire.
Les producteurs de lait et le patron de la chaîne de supermarchés Système U se sont efforcés d'afficher une union indéfectible, ce mardi à Paris, dans une opération bien rodée lors de laquelle ils ont demandé une meilleure "répartition de la valeur" du lait.
Cedric's insight:
Et aussi : Serge Papin, Système U, soutient la demande de revalorisation des producteurs de lait sur http://www.lsa-conso.fr/serge-papin-systeme-u-soutient-la-demande-de-revalorisation-des-producteurs-de-lait,260923 La crise laitière sévit depuis plus de 2 ans et les producteurs n'arrivent pas à obtenir gain de cause. Cet après-midi, la Fédération Nationale des Producteurs Laitiers (FNCL) et Serge Papin, président de Système U, se sont exprimés pour demander une modernisation de la LME et pour trouver des accords de filières afin de faire remonter les prix aux producteurs.
Le secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs de lait André Bonnard était l'invité de Jean Leymarie, lundi sur franceinfo, afin d'évoquer les prochaines actions du premier syndicat laitier.
Faisant suite au douloureux bilan de 2016 de l’Ania, présenté au début de la semaine, la Coordination rurale et la FNPL minimisent l’importance de la flambée du prix des matières premières dénoncée par les industriels.
André Bonnard, secrétaire général du syndicat, dénonce le « virage intégrateur » d'Agrial et les nouvelles décisions de Lactalis sur la grille de prix.
Nous aurons aussi un chantier Agrial. La coopérative entre dans une dérive intégrative. Leur nouveau règlement intérieur, qu’Agrial a adressé à ses adhérents, mentionne indirectement que ces derniers sont vivement invités à s’approvisionner exclusivement auprès de la coopérative et à leur donner l’intégralité de leurs données économiques et techniques, le tout sans contreparties et pour un usage qui n’est pas défini. En plus, la coopérative remet désormais en cause les accords interprofessionnels régionaux, touchant aux fondements de la relation avec leurs adhérents. Dans ces conditions, Agrial pourrait être la cible de prochaines actions de la FNPL
La FNPL appelle les acteurs de l’aval à la décence et condamne ce jeu de dupes qui n’est pas digne de la situation catastrophique vécue par les éleveurs de lait depuis deux ans.
La FNPL constate que la baisse du prix du lait suite à une mauvaise conjoncture ne fait jamais l’objet de tant d’interrogations dans son application par les entreprises laitières. Les années 2015 et 2016 en sont hélas la preuve ! En France, la baisse du prix du lait est toujours automatique alors que sa hausse est toujours hypothétique !
Au résultat, c’est toujours le producteur, premier maillon de la chaine alimentaire qui trinque.
Pour la FNPL, le prix du lait de 2017 doit tendre vers son niveau de 2014. Les distributeurs doivent prendre en compte ce besoin vital d’oxygène des producteurs de lait après deux ans de crise. La déflation des produits laitiers est inacceptable.
Alors que « les trésoreries sont encore dans le rouge », la Fédération nationale des producteurs laitiers, FNPL, espère que le prix du lait remonte au niveau exceptionnel de 2014.
Après avoir dressé un triste bilan de la crise laitière, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) regarde l’avenir avec un peu plus de confiance grâce à la nouvelle loi Sapin.
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