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Les producteurs de Fonterra savaient que ça allait arriver, mais ça fait toujours mal. La coopérative laitière a réduit sa prévision de prix de 4,60 $ / kg à 4,15 $ le kilogramme de solides de lait. Matthew Newman, DairyNZ économiste principal, a déclaré la révision de prévision équivaut à une réduction de 800 millions $ dans les revenus des agriculteurs en Nouvelle-Zélande.
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La Coopérative laitière Westland de produits laitiers a réduit ses prévisions de paiement pour ses producteurs de lait de 4,15 $ à 4,45 $ le kilogramme de solides de lait, en baisse de 4,90 $ à 5,30 $ / kg MS.
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« L'Iran est un partenaire commercial précieux et un marché du beurre clé pour Fonterra. La levée des sanctions de l'ONU, devraient nous permettre d'améliorer les perspectives en Iran », a déclaré le directeur général des ingrédients mondiaux de Fonterra, Kelvin Wickham. Avec une population de près de 80 millions d’habitants et des relations clients en Iran de longue date, Fonterra prévoit une croissance continue sur le marché.
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Le Dollar néo-zélandais (kiwi) a chuté après la publication des données Global Dairy Trade. Le taux de change NZD / USD a chuté rapidement de 0,6490 à 0,6385 lorsque les commerçants sont venus en ligne à Auckland après la vente aux enchères. Les produits laitiers sont le plus grand produit d'exportation de la Nouvelle-Zélande de sorte que toute baisse du prix est préjudiciable à l'économie et susceptibles de peser sur le kiwi. Et les perspectives ne sont pas favorables….
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Les entreprises néo-zélandaises ne paniquent pas du ralentissement de l'économie de la Chine, considérant que l'appétit des consommateurs chinois pour ce qu'ils offrent reste intact.
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En Nouvelle-Zélande, le coût de production a beaucoup augmenté depuis le début des années 2000. De 150 €/1000 l (hors rémunération du travail), il est plutôt autour de 300 €/1000 l. "Seulement 5 à 10 % des fermes pratiquent aujourd’hui le système dit néozélandais "très économe-tout pâturage" ", affirme l’Institut de l’élevage. Dans les autres élevages, les achats d’engrais pour les prairies et les achats d’aliments (tourteaux de palme) augmentent. "Et l’endettement des exploitations est en train de s’emballer car la pression foncière est énorme." Le prix du foncier a été multiplié par trois depuis 2000 : il est passé de 1000 $NZ/ha en 2000 à 30-35 000 $NZ depuis 2008 soit un peu plus de 20 000 euros. Les frais financiers atteignent en moyenne 68 €/1000 l ! La répartition des dettes est très inégale entre éleveurs : 10 % des fermes ont contracté près du tiers des emprunts. D’après la Reserve Bank NZ, 35 % des fermes pourraient être en situation de pertes économiques avec le prix du lait annoncé pour 2015-2016.
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NOUVELLE ZELANDE - Dans l’Île du Nord, la production de lait a chuté de 6% pour cent en Décembre. En cause la faiblesse des prix du lait….
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Les économistes de Nouvelle-Zélande pensent que les turbulences sur les marchés boursiers asiatiques pourraient affecter les prochaines enchères du Global Dairy Trade. Le marché chinois a chuté de 7% deux fois la semaine dernière et a encore perdu 5% lundi, effaçant la valeur des gains de l'été. Cela devrait impacter l'économie néozélandaise, en particulier sur le marché des produits de base.
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There are 64 dairy farms listed online for sale in Southland, with some on the market for more than a year.
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Pendant la majeure partie de 2015, le prix du lait américain est resté sensiblement supérieur aux prix de l'UE et de la Nouvelle-Zélande. Mais le prix pour la première moitié de l'année 2016 aux États-Unis devrait avoisiner 13,50 $ à 14 $ (27.80 c à 28.7c / litre), beaucoup plus proche des niveaux européens. Le prix du lait en Nouvelle-Zélande reste nettement inférieur, à 4,60 NZ $ / kg (20 c / litre)...
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Quelque 41% pour cent des producteurs laitiers s'attendent à une amélioration du marché pour 2016, devant 19% pour la viande et 17% pour les cultures. Dans l'ensemble, 29% s’ attendent à des conditions améliorées, 19% à une dégradation et 52% à une stagnation, d’après un sondage Federated Farmers auprès de 1100 agriculteurs interrogés avant Noël.
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Le phénomène climatique El Niño se poursuivra au cours des trois prochains mois avec des niveaux de température et de pluviométrie en dessous de la moyenne dans la plupart des régions du pays. L'événement en cours serait équivalent à l'El Niño de 1997-98 (le plus fort depuis 1950), qui avait entraîné une perte de 618 M $, ou 0,9% du PIB. Aujourd’hui, un effet similaire sur le PIB se traduirait par une perte d'environ 2 milliards $. El Niño aura une incidence sur la plupart des agriculteurs de manière significative, en particulier ceux de l'industrie laitière qui sont déjà sous pression en raison des faibles prix des produits laitiers. "Espérons juste que El Niño ne va pas être aussi intense que les météorologues le disent."
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Nous avons peu de chances de voir les prix des produits laitiers retrouver le niveau de 2013 au cours des prochaines années, selon l'ASB Bank en Nouvelle-Zélande. 2015 a été une année de faibles prix des produits laitiers, avec une offre excédentaire. En 2016, l’excédent d'offre de produits laitiers devrait se corriger. En conséquence, ASB prévoit un retour à des niveaux moyens de prix courant 2016, soit 4,60 $/kg pour 2015/16 et 6,50 $/kg pour 2016/17. Actuellement, la production de Nouvelle-Zélande est faible et ASB s’attend à ce qu’elle faiblisse davantage dans la seconde moitié de la saison. Cela devrait entraîner une reprise des prix avant fin 2016, en particulier pour les poudres grasses. Mais la demande devrait rester atone début de 2016, selon la banque : l'économie chinoise est en transition et d'autres pays importateurs en ressentent les effets. ASB prévoit donc que la reprise de la demande sera faible, ce qui limitera la hausse des prix.
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Jusqu'à récemment, les produits laitiers étaient l'épine dorsale de l'économie de la Nouvelle-Zélande, représentant environ 25% des exportations. Mais les prix laitiers ont chuté de plus de moitié depuis début 2014, en raison du ralentissement économique de la Chine et de la surproduction mondiale. La dette laitière a explosé après deux années difficiles, avec une estimation de 80% des agriculteurs fonctionnant en dessous des niveaux de rentabilité, selon la banque centrale. La dette laitière représente environ 10% du total des prêts en Nouvelle-Zélande. Elle se situait à 37,9 milliards de $ NZ en Juin, en hausse de 9,5% par rapport à l’année précédente, selon la banque centrale.
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Le plus grand exportateur de produits laitiers, Fonterra, a échangé moins d'un tiers de ses produits via les ventes aux enchèresdu Global Dairy Trade (GDT) l'année dernière. Fonterra représente 25% du volume total en bourse des produits laitiers à l'échelle mondiale, exportant 95% de sa production nationale dans plus de 140 pays. En 2008, Fonterra a établi les ventes aux enchères bimensuelles du GDT dans le but de fournir une «plateforme fiable et transparente de fixation des prix »…
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Le ministre des Finances néo-zélandais, M. English, dit qu'il n'y aura pas de renflouement des producteurs laitiers si les prix chutent plus bas. Les banques ont revu leurs prévisions à la baisse jusqu’à $ 4,10 par kilogramme de solides du lait. Le prix prévu chez Fonterra est de 4,60 $. Mais M. English croit que les agriculteurs peuvent résister à la tempête. « Il n’y aura pas d’aide gouvernementale si le prix baisse encore », at-il dit. « Je pense que l'industrie laitière pourra gérer cela. »
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Les turbulences des marchés laitiers ont entraîné les plus bas prix depuis 12 ans, selon le plus grand exportateur du monde. La demande est atone, avec le ralentissement en Chine. Il y a aussi un risque de baisse de la consommation dans les pays dépendant du pétrole, avec les prix du brut qui ont chuté en dessous de 30 $ le baril ce mois-ci, le plus bas depuis 2003, selon Spierings. « En Nouvelle-Zélande, nous pouvons nous en sortir même s’il y a de la douleur, mais les agriculteurs des pays avec des coûts élevés vont vraiment souffrir » at-il dit. «Je suis beaucoup plus axé sur la reprise de la demande », a déclaré Spierings, «Que ce soit en Chine ou en Iran après la levée des sanctions, si les importations reprennent, alors les prix peuvent remonter rapidement. »
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Fonterra et le fabricant australien d’alimentation pour bébé Bellamy’s Organic ont annoncé avoir conclu un accord afin de produire une gamme de poudre nutritionnelle pour bébé. Cet accord devrait être mis en place en 2016. Fonterra a déclaré que cet accord, sur cinq ans, fait partie de la "transformation" de ses activités en Australie. En effet, la stratégie de Fonterra, en Australie, est de se concentrer sur les domaines où ils sont reconnus comme les ingrédients (fromage, lactosérum et produits nutritionnels) mais également les PGC et le food service. Ce nouvel accord avec Bellamy’s Organic, une des plus dynamiques entreprises de préparation pour nourrissons, réaffirme la force de Fonterra en matière de nutrition. Les produits seront fabriqués dans l’usine de produits nutritionnels Darnum de Fonterra, permettant à l’usine d’atteindre la pleine capacité de production. Le centre de R&D de Fonterra à Palmerston North, le plus grand centre R&D dédiés aux produits laitiers dans l'hémisphère sud, permettra d’apporter de l’innovation au marché des produits nutritionnels pour répondre à cette demande croissante. Fonterra a déclaré que cet accord aiderait à soutenir la croissance de Bellamy's Organic en Australie et à l'étranger.
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Open Country Dairy, deuxième transformateur laitier de Nouvelle-Zélande après Fonterra, a réduit son paiement du lait de 30c, soit un prix moyen de 4,00 à 4,30 $/kgMS. Fonterra avait relevé ses prévisions de paiement pour la saison 2015/16 de 75c à $ 4.60 / kgMS. Mais ANZ Bank s’attend à ce que Fonterra réduise sa prévision 2015/16 aux alentours de 4,25 à 4,50 $ / kgMS. Le prix de Fonterra pourrait même être proche de 4 $ / kgMS pour la fin 2016.
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Les faibles prix du lait aux agriculteurs ont été l'un des facteurs d’une baisse importante de la construction en 2015 dans l’île du sud, Southland. Le déclin se fait sentir dans les entreprises de service en milieu rural, avec beaucoup moins de nouveaux projets. Les chiffres du Conseil de District de Southland montrent que la valeur totale des projets de construction a chuté de près de 30% en 2015, comparativement à 2014, soit une baisse de 64 millions $ à 45 millions $... Cette mauvaise année pour les produits laitiers a été l'un des plus grands facteurs qui influent sur ces chiffres.
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Entre 2000 et 2015, le coût de production a presque doublé, pour atteindre environ 300 €/1000 litres. Abandon du système dit néo-zélandais tout pâturage et très économe, achat d’engrais et d’aliments (tourteaux de palme). Et l’endettement s’emballe car la pression foncière est énorme… Sur Réussir lait de janvier 2016 – p.17
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Le plus grand exportateur de produits laitiers au monde a dit qu'il avait expédié plus de 300 000 tonnes de produits laitiers sur les marchés d'outre-mer, environ 10% de plus que son précédent mois record en Décembre 2014. Mais ce record sera difficile à battre, a déclaré le directeur général pour les ingrédients mondiaux de Fonterra, Kelvin Wickham. Fonterra prévoit une réduction d'année en année des volumes de lait, d'au moins 6% cette saison parce que les agriculteurs réagissent à la baisse des prix du lait et à cause des conditions sèches qui ont frappé certaines régions de la Nouvelle-Zélande. Après une hausse constante depuis 2008, avec des niveaux records en 2013, les prix mondiaux des produits laitiers ont fortement baissé en raison du ralentissement de la croissance économique en Chine et de la surproduction mondiale. La Chine est l'un des principaux marchés d'exportation de la Nouvelle-Zélande et le plus grand importateur mondial de lait entier en poudre. Les faibles prix des produits laitiers ont mis une pression considérable sur les agriculteurs de Nouvelle-Zélande. La banque centrale estime maintenant qu’environ 80% des producteurs laitiers aura un flux de trésorerie négatif sur la saison en cours, ce qui pose un risque pour l'économie. .
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Gris Baldwin, producteur laitier néo-zélandais, en est à sa quatrième saison de traite une fois par jour. Le système a réduit ses coûts et la légère diminution de la production a été compensée par une courbe de production plus plate, mieux payée par Fonterra...
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DairyNZ a examiné les données sur la croissance des pâturages des 3 pires années d’El Nino : 1972-1973, 1982-1983 et 1997-1998. Si cette année est similaire, ce serait 2 à 3 tonnes de nourriture en moins par hectare. Actuellement, la baisse la production laitière est de 6%, mais si les conditions s’aggravent gravement cet été, ça pourrait être 10% ou plus dans certaines régions...
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La Nouvelle-Zélande, qui se targue de son image verte, est devenue un des principaux acheteurs de tourteaux de palme, un sous-produit de l'industrie de l'huile de palme. Mais les écologistes disent que le tourteau contribue à la rentabilité de l'industrie de la palme et aux dégâts environnementaux. Pour les éleveurs, le tourteau de palmiste est une "bouée de sauvetage" quand l'herbe est clairsemée. Contrairement à l'Europe et l'Amérique du Nord, les vaches passent leur vie à l'extérieur, la plupart du temps à manger de l'herbe. Mais les importations de palmiste, un repas graveleux sec avec une odeur savonneuse, ont été multipliées par dix au cours de la dernière décennie, l'agriculture est devenue plus intensive et l'utilisation d'aliments complémentaires a bondi pour augmenter la production. Un tiers de tous les tourteaux de palme échangé dans le monde va en Nouvelle-Zélande (plus de 400 millions $ NZ par an ou 270 millions $). Récemment, Fonterra a appelé ses 10.500 agriculteurs actionnaires à limiter l'utilisation de palmiste à 3 kg par animal et par jour. Mais les agriculteurs disent que les vaches peuvent consommer jusqu'à 6 kg de l'aliment complémentaire par jour lorsque les conditions sont sèches. Fonterra a déclaré que la limite suggérée n'est pas liée à la pression internationale pour stopper l'utilisation de ces produits : « Les consommateurs aiment les produits laitiers néo-zélandais et nous voulons augmenter cette valeur en assurant que notre lait vient de vaches principalement nourries à l'herbe ». Mais le phénomène climatique El Niño de cette année pourrait conduire à plus d'utilisation de palmiste si les pâturages sont sensiblement affectés par la sécheresse.
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Et aussi : Fonterra abaisse ses prix d'achat
sur http://www.lafranceagricole.fr/actualites/lait-fonterra-abaisse-ses-prix-dachat-1,0,455592787.html