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La majorité des acteurs de la filière laitière allemande défend un mode de fonctionnement libéral dans lequel le prix du lait suit les fluctuations du marché…
Dans un tel contexte, des producteurs n’hésitent pas à donner leur préavis s’ils jugent la performance de leur laiterie insatisfaisante. Enquête exclusive dans le numéro de juin…
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En 2023, les échanges mondiaux restent fortement perturbés par le contexte géopolitique mondial. La France maintient son 6e rang d’exportateur mondial de produits agricoles et agroalimentaires, avec 4,4 % de part de marché, un niveau stable depuis 2020…
La balance commerciale des produits agricoles et agroalimentaires de la France, bien que toujours excédentaire de 5,3 Md€, s’est très largement repliée en 2023 (- 43 %) avec un recul du solde positif des échanges avec les pays tiers (- 16 %) et une aggravation de près du double du déficit avec les pays de l’Union européenne…
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Beau fixe sur le marché Spot en Europe
Allemagne : 45 à 45,5cts/kg, +6 cts dans le nord/ouest et +4,5 cts dans le sud
Italie : 52,3 cts/kg le 26 mai
France Grand ouest 390€
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Bel, acteur historique de l’industrie agro-alimentaire, vient d’officialiser son statut d’entreprise à mission. Après plus de 150 ans d’existence et 20 ans d’engagement continu vers un modèle plus responsable, cette évolution marque une nouvelle étape dans l’histoire de la société…
Cette démarche reflète la vision à long terme de Bel, alliant rentabilité et responsabilité. L’entreprise s’engage ainsi à respecter les ressources naturelles tout en bénéficiant à l’ensemble de son écosystème, pour les générations présentes et futures…
En adoptant le statut d’entreprise à mission, Bel met en place des objectifs sociaux et environnementaux ambitieux. Un comité de mission sera également instauré pour veiller à la bonne réalisation de ces objectifs, assurant ainsi la pérennité de leur engagement…
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Arla Foods a signé un accord de licence avec Mondelēz International pour produire et distribuer du nouveau lait chocolaté sous la marque Milka dans trois pays européens…
Le lait chocolaté Milka, produit par la laiterie Esbjerg au Danemark, sera lancé en Allemagne, en Autriche et en Pologne en juin 2024 dans trois formats et saveurs différents.
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La start-up israélienne de technologie alimentaire NewMoo a développé du fromage sans animaux en utilisant l'agriculture moléculaire végétale pour produire des protéines de caséine, les composants essentiels des produits laitiers traditionnels…
La technologie de NewMoo permet l’expression de protéines de caséine dans les graines de plantes, qui peuvent être cultivées selon des méthodes agricoles standards. Ce développement fait suite à trois années de recherche et d’opérations furtives, tirant parti de la propriété intellectuelle de l’Institut des sciences Weizmann…
L’approche de NewMoo offre des avantages significatifs par rapport aux méthodes actuelles telles que la fermentation de précision, qui nécessite des machines de bioréacteur coûteuses. En utilisant des graines de plantes comme bioréacteurs naturels, NewMoo peut produire des protéines complexes en abondance et de manière rentable…
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155 vaches, c’est avec leur précieux lait qu’on fabrique ici des fromages fermiers depuis 1991. Du circuit ultra-local puisque les animaux sont nourris avec le fourrage des prairies voisines et le lait directement transformé sur place, deux exigences du long cahier des charges de l’appellation d’origine protégée (AOP)…
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Transhumance vers l'alpage depuis la ferme du Lautaret, dans les Hautes-Alpes. Un rituel incontournable pour un grand nombre d'éleveurs qui marque l'arrivée de l'été…
"On va aller chercher une herbe très fleurie qui va nous faire un fromage d'une certaine qualité. Et ça nous permet de laisser les prés, en bas, pousser pour faire du foin et en stocker cet hiver. On suit l'herbe, on suit la météo, on suit la nature. On a choisi les Hérens pour la qualité de leur lait. C'est une vache moins productive que d'autres races qu'on retrouve dans les Alpes comme l'Abondance ou la Tarine (...), mais leur lait est très riche. C'est un lait assez doux qui est fait pour être transformé en fromage."…
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‘Double-reduced Environmentally Friendly Pure Milk’ et ‘Methane-reduced QQ Star Student Environmentally Friendly Pure Milk’…
Yili a formulé le système de durabilité Golden Key « WISH 2030 » et a établi en 2023 un programme de réduction des émissions de carbone à « double empreinte » pour l'ensemble de la chaîne, avec un programme « empreinte carbone + empreinte eau »…
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La semaine dernière, les laiteries ont payé entre 45 et 45,5cts/kg de lait sur le marché spot, en augmentation de 6 cts dans le nord/ouest et de 4,5 cts dans le sud.
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Ambivalence de l’attachement au travail : Le cas de l’élevage laitier
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Du côté des industries agroalimentaires, avril est le mois des communications sur les bilans et les orientations stratégiques. Dans la filière laitière, deux annonces en particulier ont fait du bruit. Lactalis vise une baisse de sa collecte nationale, tandis que Biolait a pour objectif de doubler le nombre de producteurs. Deux visions de l’avenir de la production laitière qui s’opposent…
Pour parvenir à atteindre l’évolution du mix-produit souhaité, Lactalis a pour objectif de réduire sa collecte nationale dans les années à venir, passant de 5 milliards de tonnes à 4,55 milliards de tonnes, soit une réduction de 9%. Toutefois, l’échéance pour y parvenir n’a pas été indiquée. Déjà, en 2023, Lactalis annonce un recul de sa collecte française de 3,8 %/2022…
Biolait à contre-courant : L’année 2023 a été morose pour le lait bio. La collecte bio a reculé de 4,5% en France, conséquence d’un arrêt des certifications hors installations depuis l’automne 2021. Ainsi, le nombre de points de collecte en bio baisse de 3,7% entre mars 2023 et mars 2024 en France, soit 156 points de collecte en moins. C’est dans ce contexte économiquement difficile que Biolait a annoncé vouloir multiplier par deux le nombre de fermes Biolait d’ici 2050, soit 1200 fermes de plus qu’aujourd’hui. Une annonce à contre-courant de la dynamique laitière actuelle, que ça soit en bio ou en conventionnel, qui interroge donc sur son réalisme...
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Le prix des intrants baisse de 3,5% en 2023, après 2 années de hausses exceptionnelles. Le recul résulte de la chute du prix des engrais et amendements (- 25,3%) et du repli du prix de l’énergie et des lubrifiants (- 4,6%), alors que le prix des aliments pour animaux reste élevé (+ 0,5%) malgré le repli amorcé début 2023…
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Les éleveurs laitiers américains ne sont pas démunis d’outil de protection. Le Dairy Margin Coverage (DMC), qui a remplacé le Margin Protection Program for Dairy depuis la réforme de 2018, leur apporte un filet de sécurité contracyclique qui s’est avéré très utile pour les éleveurs ces derniers mois…
Le programme DMC consiste à indemniser les éleveurs lorsque la marge laitière passe sous un certain niveau. Plus précisément, cette marge représente la différence entre le prix du lait et le coût du fourrage – calculée mensuellement. Ce dispositif permet donc de couvrir les périodes où le prix du lait évolue défavorablement relativement à l’évolution des prix de l’alimentation du bétail…
Une fois le calcul de la marge effectué, il revient à l’éleveur de définir quel niveau de marge il souhaite garantir. Lorsque la marge mensuelle tombe en-dessous de ce niveau, l’USDA verse une indemnisation à l’éleveur...
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À partir du 1er juin 2024, le prix d’acompte du lait conventionnel augmente de 0,44 ppl (0,5 €c/kg). Le prix du lait bio augmente de 0,89 ppl (1,0 €c/kg). Cela signifie que le prix du lait conventionnel passe à 40,89 ppl et celui du lait bio à 50,87 ppl…
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Dans le cadre de différents projets de recherche et développement, l'Institut de l'Elevage a travaillé sur les projections du climat dans le Grand Ouest et ses impacts sur la production de fourrages. Un travail complémentaire a été réalisé sur les aléas rencontrés ces 20 dernières années en Bretagne et Pays-de-la-Loire en collaboration avec les Chambres d'Agriculture régionales. Les résultats sont accessibles en ligne dans différents livrables et via un écran interactif.
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Comme pour les 2 premiers cas, cette personne travaille dans une ferme et était dans ce cadre exposée à des vaches infectées. Les experts s'inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie…
Alors que les 2 premiers patients avaient seulement présenté des symptômes bénins aux yeux, cette 3ème personne a, elle, en plus rapporté des symptômes «plus typiques» d'une maladie respiratoire, dont de la toux (sans fièvre)…
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Le premier producteur de lait en Afrique a perdu environ 6% de sa production de lait frais, soit 290 000 tonnes. Ce volume est en hausse de 50% par rapport au niveau de pertes affiché un an plus tôt et représente le stock le plus élevé enregistré sur les 4 dernières années…
Le Kenya qui a récemment lancé sa nouvelle feuille de route pour son industrie laitière sur les 10 prochaines années afin de doubler sa production à 10 millions de tonnes a vu son industrie locale confrontée à des pertes de production qui plombent la capacité du pays à atteindre l’autosuffisance en produits laitiers…
Avec les bonnes précipitations qui ont amélioré la disponibilité du fourrage pour l’élevage laitier pâturant, les industriels n’ont pas été en mesure d’absorber le surplus de production détenu par les producteurs même si le volume de lait commercialisé localement a augmenté de près de 7% à 806 000 tonnes…
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Anchor Squeezy combine le goût du beurre Anchor avec la commodité d’une bouteille « compressible ». Le nouveau produit est un mélange de beurre concentré et d'huile de colza conçu pour simplifier les processus de cuisson et réduire les dégâts.
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Alors que le projet de la méga-ferme de 270.000 vaches de Baladna en Algérie se précise, la Laiterie Soummam revendique la place de « plus grande ferme laitière d’Algérie » avec 3.000 vaches laitières et 10 étables réparties sur le territoire national…
La laiterie fondée par Lounis Hamitouche revendique un réseau de collecte de lait de 7.000 éleveurs, ce qui fait de Soummam le premier collecteur d’Algérie. « Ce sont 860.000 litres de lait frais qui arrivent quotidiennement au niveau de la laiterie ». Cette collecte située au nord du pays devrait s’étendre au sud avec la mise en valeur d’une concession agricole de 2.000 hectares à Ouargla…
En 2024, la Laiterie Soummam affiche un taux de 40-50% d’utilisation de lait frais dans la fabrication de ses produits laitiers (yaourts, fromages, petit lait, etc). L’originalité de la laiterie Soummam est d’être présente aux différents niveaux de la chaîne de valeur : production de fourrage, investissements dans 10 fermes laitières, usines de fabrication d’aliments concentrés, réseau de collecte, fabrication de produits laitiers et réseau de distribution. À cela s’ajoute une volonté d’innovation…
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Sabelli a signé un accord avec le groupe laitier italien Mila Cooperative pour acquérir la fromagerie Stella Bianca…
"Les flux de trésorerie générés par la vente de Stella Bianca permettront à Mila de réaliser d'importants investissements dans l'automatisation et la numérisation de ses usines, et dans le cadre de la stratégie de durabilité que poursuit notre entreprise".
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En créant Savoie lactée, en 2015 à Albertville, l’Union des producteurs de beaufort a fait le choix de valoriser un sous-produit de sa fabrication, le petit-lait. Et d’assurer son indépendance. Bénéfice collatéral, elle s’est armée face à l’inflation des prix du carburant et de l’énergie et à l’instabilité géopolitique dans le monde…
L’idée de départ de l’Union des producteurs de beaufort, en 2015, c’était de résoudre la question du petit-lait, issu de la fabrication du beaufort. Il était jusqu’alors transporté très loin de la Savoie, vers des agro-industriels, pour être transformé. Pour la totalité du petit-lait de la zone beaufort, cela représentait 800 000 km à l’année. Aujourd’hui, les camions s’arrêtent à Albertville, chez Savoie lactée. Soit un total de 80 000 km. Dix fois moins. Et ça se chiffre en carburant mais aussi pour l’environnement. Petit bonus : prochainement, c’est un transporteur roulant à l’hydrogène qui fera le ramassage en Maurienne…
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Un nouveau rapport du Département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) souligne que la production laitière de l'UE devrait légèrement diminuer en raison du déclin du nombre de vaches et d'une moindre « rentabilité de la production » en 2024…
« Le secteur laitier de l’UE continue d’avoir des inquiétudes liées à la mise en œuvre de la nouvelle politique agricole commune (PAC) et aux initiatives du Green Deal de l’UE ». Ces facteurs « pèsent négativement sur la décision des agriculteurs de poursuivre leur production. Le renforcement des politiques européennes en matière d’environnement et d’atténuation du changement climatique nécessiterait des investissements supplémentaires non productifs et réduirait encore davantage la rentabilité de l’élevage laitier »…
« Depuis le début de l’année 2023, les agriculteurs de l’UE sont confrontés à une baisse constante des prix du lait à la production, combinée à des coûts de production toujours élevés. Cette tendance pèse sur leurs marges en 2024, entraînant la disparition d'exploitations plus petites et moins efficaces, et affectant négativement le cheptel bovin de l'UE27 »…
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Le prix du lait moyen s’élève à 43,97€/100 kg (base 42-34), en baisse de 49 cts par rapport à mars, en baisse de 84 cts par rapport à avril 2023…
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L’industrie laitière a concentré ses efforts sur la production de fromages cette année, délaissant quelque peu le beurre. La confection de mozzarella qui représente près de 2 tiers de la production totale de fromage en Belgique a augmenté de 18% en un an. Dans l’ensemble, la fabrication de fromages progresse de 12% en un an alors que le beurre affiche un léger repli (-4%)…
Les entreprises laitières belges sont parvenues pour la 2ème année consécutive à augmenter de 3% la quantité de lait livrée par les éleveurs (belges et étrangers). Celle-ci atteignait l’an dernier un total de 4,5 milliards de litres de lait. Les livraisons nationales ont augmenté de 2%. Pour maintenir leur niveau de production, les entreprises laitières sont allées à la recherche de lait auprès d’éleveurs étrangers. Le volume de ce lait a plus que doublé par rapport à 2022, atteignant 138 millions de litres de lait...
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