Le Saint-Marcellin est en IGP depuis 10 ans. Pour le Comité du Saint-Marcellin et du Saint-Félicien, l’objectif est avant tout de structurer une filière encore jeune. Le projet d’étendre l’IGP au Saint-Félicien va d’ailleurs dans ce sens…
Derrière des partenariats avec l’AOP Noix de Grenoble, la Clairette de Die et l’IGP abricot des Baronnies, la filière a compris qu’elle devait sortir le Saint-Marcellin du plateau de fromages (plus très à la mode, nous dit-on) et le faire exister en tant que tel dans des recettes de cuisine, par exemple…
L’IGP a été un soulagement pour tous mais la démarche a pris 30 ans. Il faut poursuivre les efforts, à la fois pour maintenir la filière et améliorer la valeur du produit.C’est aussi pour ça qu’étendre l’IGP au Saint-Félicien est une évidence. La demande de reconnaissance a été déposée en septembre dernier, en même temps que celle pour le Caillé doux de Saint-Félicien. 2 cahiers des charges qui protégeraient un même nom, est-ce raisonnable ? Ou tout simplement possible ? Il ne peut pas y avoir de confusion, le Saint-Félicien est au lait de vache, le Caillé doux est du lait de chèvre…