Le projet de loi issu des États généraux de l'alimentation est présenté ce 31 janvier en Conseil des ministres. S'il porte de belles ambitions, il risque de se heurter à la réalité.
Certes la loi va inverser la construction du prix de vente pour qu'elle tienne compte du coût de production mais cette obligation ne concerne que les filières soumises à une contractualisation, soit la filière lait et celle des fruits et légumes.
1 - Nous ne sommes pas dans une économie administrée
2 - Les distributeurs ne sont pas obligés d’accepter le prix proposé par le producteur
3 - Produits locaux : les marchés publics interdisent la préférence locale