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Sur le lait demi-écrémé UHT, la marge brute des grandes et moyennes surfaces (supermarchés, hypermarchés) a augmenté en moyenne de 188% entre 2001 et 2022. Dans le même temps, celle des industriels s'est accrue de 64%. Ce sont eux qui continuent à capter l'essentiel de la valeur (43% du prix moyen hors taxes d’une bouteille d’un litre)…
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La Fondation pour la nature et l'homme s’est penchée sur la répartition de la valeur dans le secteur laitier conventionnel. Les prix des produits laitiers ont augmenté de 50% en 20 ans et ce n'est pas au profit des agriculteurs…
Selon ce rapport la bouteille de lait demi-écrémé d’un litre ne coûtait que 55 centimes d’euros hors taxes il y a 20 ans, et à l’époque près de la moitié de ce prix retombait dans la poche de l’éleveur, soit 25 centimes. Aujourd’hui elle coûte bien plus cher : 83 centimes d’euros mais elle ne rapporte plus à l’éleveur que 24 centimes…
En clair son prix a augmenté de plus de 50% mais les agriculteurs n’en ont pas vu la couleur. Et il n’en va absolument pas de même pour les distributeurs et l’industrie agroalimentaire qui sur la même période enregistrent respectivement des hausses de + 188% et + 64% de leurs marges. Les fromages plaquettes de beurre et autres produits laitiers ont subi à peu près le même sort selon la FNH…
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La guerre en Ukraine conjuguée à l'inflation des coûts de production et à la canicule de cet été, qui s'est traduite par une sécheresse historique, désespère un peu plus encore les éleveurs…
De leur côté, les agro-industriels reprochent aux distributeurs de ne pas prendre en compte la flambée des coûts de production et de transformation (emballage, transport, énergie nécessaires...)….
Leclerc a relevé en substance que le prix de vente du lait en grandes surfaces n'avait pas nécessairement de lien avec la rémunération des producteurs. Leur revenu dépendrait davantage du prix auquel les industriels leur achètent le lait pour le conditionner...
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Tous les acteurs de la filière se sont donnés rendez-vous, mardi, pour signer une charte d’engagement qui doit encadrer les négociations commerciales entre industriels et distribution... Le feu vert a été donné par Michel Edouard Leclerc qui a annoncé dimanche son intention d’apposer sa signature... Les signataires se disent prêts à « promouvoir une contractualisation fondée sur la construction des prix à partir de l’amont ». Une construction qui doit prendre en compte « les coûts de production des produits agricoles », mais aussi « la volatilité des marchés agricoles » tout en « assurant la répercussion à chaque maillon de la filière de la fluctuation dûment constatée des prix des produits bruts ». Sur le sujet du seuil de revente à perte, rien n’est précisé. La charte se contente de demander de « respecter strictement le cadre législatif et réglementaire en vigueur et à venir, notamment en matière de seuil de revente à perte et de promotions ».
La charte incite les acteurs à travailler plus activement au sein des interprofessions et demande aux producteurs de se regrouper au sein d’organisations structurées. Elle prévoit également la mise en place de comités de liaison entre les interprofessions et les associations de consommateurs pour favoriser les échanges.
Les signataires s’engagent enfin à veiller « à la loyauté des relations, via notamment une meilleure transparence, un climat de respect mutuel entre les négociateurs ». L’avenir très proche dira si cet engagement restera au niveau des bonnes intentions. La récente crise du beurre a prouvé que les tensions dans la filière laitière étaient toujours aussi fortes et que la transparence n’était guère au rendez-vous.
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Quand nous mangeons pour 100€, le paysan perçoit 6,20€... Un des axes prioritaires pourrait être le revenu paysan pour lequel on tenterait de trouver un consensus entre les syndicats agricoles, les industriels de l’agroalimentaire et les enseignes de la grande distribution. Depuis la mise en place de la Loi de modernisation économique (LME) les distributeurs disposent de gros moyens de pression pour piller leurs fournisseurs et la loi Sapin 2 n’a corrigé qu’à la marge cette situation déséquilibrée et injuste.
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Les producteurs de lait demandent lundi à "être payés plus" par les industriels et dénoncent le caractère "opaque" des négociations menées entre ces derniers et leurs clients distributeurs. Les traditionnelles négociations commerciales, qui devaient s'achever le 1er mars en plein Salon de l'agriculture, "ne peuvent servir de prétexte aux industriels laitiers pour ne pas revaloriser le prix du lait à hauteur du retournement positif des marchés laitiers qui s'opère depuis quelques mois", estiment les producteurs de la FNPL (Fédération nationale des producteurs laitiers) dans un communiqué.
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Ces tractations ne portent pas que sur les prix, mais aussi sur la disposition des produits en rayon. Etre présent à hauteur d’yeux ou en tête de gondole est crucial. Chaque année, le dernier jour du mois de février sonne la fin des négociations entre la grande distribution et ses fournisseurs, qu’ils soient petits producteurs rassemblés en coopérative ou grands groupes industriels internationaux. Ces tractations, souvent conflictuelles, doivent notamment fixer pour l’année suivante les tarifs des produits achetés par la grande distribution pour garnir ses rayons.
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Dans le secteur agroalimentaire, la formation des prix entre l’amont agricole, l’industrie alimentaire et la grande distribution, constitue un facteur de rentabilité très important : la part des achats amont représente près de 55 % du chiffre d’affaires dans l’alimentaire contre environ 40% dans le reste de l’industrie manufacturière. Extrait de la note de conjoncture de janvier de l’Ania.
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Lidl France, la Laiterie Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) et l'Association des producteurs de lait du bassin centre ont signé le 1er juillet une convention d'engagement tripartite.
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Le ministre de l'Agriculture, Willy Borsus (MR), souhaite réunir à la rentrée les partenaires de la concertation chaîne pour aborder le décrochage entre les prix payés aux producteurs de lait et ceux payés par les consommateurs....
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Un groupe d’éleveurs de Loire Atlantique et de Charente a décidé de proposer un projet global de revalorisation de leur activité tant sur le plan économique, environnemental, social, de la santé et humain. Produire, mieux. Transformer, dans notre outil. Vendre nous-mêmes, sans intermédiaires.
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La baisse des marges des agriculteurs et des éleveurs n'est pas répercutée dans les rayons des supermarchés. Mais la grande distribution ne doit pas être le seul acteur à interroger, souligne le président de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, Philippe Chalmin. L'Usine Nouvelle fait le point en cinq graphiques et un article montrant la répartition des marges dans la filière....
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Analyse de la création et de la répartition de la valeur dans la filière bovin lait française...
Alors que les prix des produits laitiers achetés en magasins ont connu une inflation de 27% depuis fin 2021 – en comparaison de 20% pour le reste des produits alimentaires – le nombre d’exploitations et de vaches laitières ne cesse de diminuer, avec sur l’année écoulée une baisse inégalée depuis plus de 20 ans…
Comment expliquer qu’au moment où la filière laitière crée une valeur sans précédent, le métier d’éleveur soit en pleine désaffection ?
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Un rapport de Bercy estime que les prix des produits alimentaires ne sont pas artificiellement gonflés. Aucune des trois parties qui composent un prix de vente, agriculteurs, industriels et distributeurs, n’a augmenté sa marge au passage. Au contraire, l’enquête montre qu’une partie de l’inflation a été absorbée par l’industrie agroalimentaire et la grande distribution.
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La FNSEA alerte sur « l’urgence » de conclure ces négociations avant la fin du mois de mai, « date butoir non négociable » au risque de mettre en danger toute la filière…
Distributeurs et représentants des agriculteurs ne parviennent pas à s’entendre sur les prix de l’alimentaire, en pleine inflation et guerre en Ukraine…
« Sur 60 % de notre chiffre d’affaires, on nous redemande des hausses de 8 % qu’on ne va pas accepter, je vous le dis tout de suite », a affirmé de son côté Michel-Édouard Leclerc… .
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Après les mouvements de colère des producteurs de lait , la distribution française a quasi-unanimement promis − notamment Leclerc, Intermarché et Système U − de contribuer à améliorer le prix qui leur est payé, notamment via les produits sous MDD.
« Quelle hypocrisie ! » a réagi la Fnil , estimant que le redressement du marché laitier n'a pas été répercuté dans les prix moyens sortie usine, en baisse pour le lait, les fromages ou les yaourts, à l'exception du beurre.
Et de rappeler que « les négociations entre industriels et distributeurs portent sur les produits laitiers transformés et non sur le lait matière première ».
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A peine nommé, le nouveau ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Stéphane Travert, bien qu’inexpérimenté sur ces dossiers, devra mener à bien la tenue des Etats Généraux de l'Alimentation début juillet. Réconcilier agriculteurs, industriels et distributeurs :
Objectif, faire travailler ensemble tous les acteurs des filières alimentaires, producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs, pour créer de la valeur et mieux la répartir entre les différents maillons. Stéphane Travert aura la lourde tâche de prendre rapidement le relais et de parvenir à réunir autour de la table l’ensemble des acteurs de la chaîne, de la fourche à la fourchette, qui semblent actuellement profondément divisés.
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Chaque année, le feuilleton des négociations commerciales entre laiteries et distributeurs anime le mois de février. L’enjeu est capital pour le prix du lait à la production en 2017.
La hausse permettra-t-elle de revenir au tarif de 2014, comme le veut la FNPL ?
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Souhaitant s’assurer du bon déroulement des négociations en cours, Michel Sapin et Stéphane Le Foll ont réuni le comité de suivi des relations commerciales ce matin, le 9 février 2017. Le monde agricole, l’industrie agroalimentaire, et la distribution avaient rendez-vous ce matin avec Michel Sapin et Stéphane, pour faire le point sur le déroulement des négociations commerciales annuelles qui s’achèveront le 28 février.
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Crise du lait, crise de la viande, disparition des exploitations ... Vidéo extraite du journal de 20 h d'Antenne 2 datée du 6 octobre 2014 : Voici comment la guerre des prix entre grands distributeurs ruine les petits producteurs.
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ÉCONOMIE - Sur le prix d’un litre de lait, la plus grande part ne revient pas aux éleveurs mais aux intermédiaires.
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1€31/ litre c’est 5 fois le prix payé aux producteurs "juste scandaleux". Le lait payé aux producteurs 260€ /1000 l et vendu 1310 €/1000 l aux consommateurs… où est la partage de la valeur ? via @MaLuherne56
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Un seul constat s’impose pour les filières alimentaires en 2015 : - 2,4 % sur les prix agricoles (après - 5,3 % en 2014), - 2 % sur les produits des industries agroalimentaires (- 2,5 % en 2 ans) et + 0,5 % sur les prix à la consommation (Insee)… L’écart est donc de plus en plus net dans les linéaires entre les prix agricoles et ceux payés par le consommateur !
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CHRONIQUE ECO. Un rapport de l’observatoire des prix et des marges révèle que les prix des produits alimentaires ont moins baissé que les produits agricoles. Les agriculteurs en ont-ils bénéficié ? Non puisqu'ils sont toujours confrontés à de grandes difficultés dans le secteur du lait et porc. Les industriels sont, eux, pointés du doigt.
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