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Une interview d’Olivier Mevel sur Atlantico, extraits
La restauration progresse tandis que la grande distribution décroît en volume…
L'assortiment alimentaire dans la grande distribution représente environ 80% des produits en magasin. Sur ces 80%, 60% proviennent de PME-PMI et petites coopératives françaises pour 40% de produits issus des multinationales. Et ce sont les produits issus des multinationales qui font l’image prix du distributeur, c’est elle qui construit la part de marché du distributeur…
Le distributeur vend ces produits au prix facturé par les industriels + 10%. Ce n’est pas une grosse marge, qui concerne environ 1500 produits sur les 30 000 que l’on retrouve en moyenne dans ces magasins. C’est là sa façon de garantir son image prix. Ce qui le contraint en revanche à se rattraper ailleurs. Ce rattrapage se fait évidemment sur les 60% des produits restants, issus des 18 000 PME-PMI de l’agroalimentaire français. Là, les marges sont beaucoup plus élevées…
La matière première, dans les chaînes alimentaires, ne représente plus qu’une part assez faible (et en déclin) de la valeur finale du produit. Le reste vient rémunérer le service. Sur un panier de 100 euros on en a environ 33 qui reviennent à la grande distribution. Seulement 6 reviennent à l’agriculture…
Qui des embouteilleurs ou des distributeurs ont profité de l’augmentation des prix ? Pour le savoir, il suffit de regarder l’évolution des prix des produits MDD ainsi que des prix des produits de marques. Certains produits MDD sont quasiment aux prix des produits de marques et il apparaît du coup que les industriels ont été raisonnables. Pas le distributeur…
Lactalis a réussi ses négociations commerciales et a vu une augmentation des tarifs de la poudre de lait de 25% depuis le mois d’août 2023. Celui du beurre a grimpé de 15%. C’est la preuve que certains industriels se refont effectivement une santé financière au détriment des producteurs…
La responsabilité du groupe Leclerc est grande. Nous pouvons toutefois apprécier que Lidl ait signé plus de 200 contrats tripartites avec des éleveurs. C’est une solution intéressante pour donner davantage de visibilité aux éleveurs…
Pour calmer la situation, il faudrait prévoir des plans stratégiques différenciés selon les filières.
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La Fondation pour la nature et l'homme s’est penchée sur la répartition de la valeur dans le secteur laitier conventionnel. Les prix des produits laitiers ont augmenté de 50% en 20 ans et ce n'est pas au profit des agriculteurs…
Selon ce rapport la bouteille de lait demi-écrémé d’un litre ne coûtait que 55 centimes d’euros hors taxes il y a 20 ans, et à l’époque près de la moitié de ce prix retombait dans la poche de l’éleveur, soit 25 centimes. Aujourd’hui elle coûte bien plus cher : 83 centimes d’euros mais elle ne rapporte plus à l’éleveur que 24 centimes…
En clair son prix a augmenté de plus de 50% mais les agriculteurs n’en ont pas vu la couleur. Et il n’en va absolument pas de même pour les distributeurs et l’industrie agroalimentaire qui sur la même période enregistrent respectivement des hausses de + 188% et + 64% de leurs marges. Les fromages plaquettes de beurre et autres produits laitiers ont subi à peu près le même sort selon la FNH…
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L'Inspection générale des finances (IGF) a réactualisé son rapport sur la rentabilité des trois acteurs qui constituent la chaîne de consommation. Résultat : la progression de la rentabilité de l'industrie agro-alimentaire est trois fois plus élevée que celle du commerce : +27% pour l’EBE de l’agriculture, +50% pour l’industrie agro-alimentaire, +9% pour le commerce…
L’EBE de l’agriculture se situe désormais 27% au-dessus de son niveau de 2019. En trois ans, note l’IGF, « les prix de vente du secteur agricole ont progressé de 27,5% contre 20,8% observé mi-2022 »…
Au second semestre 2022, la rentabilité de l’industrie agro-alimentaire a rebondi de 50%, effaçant ainsi les pertes par rapport à 2019. Leurs prix de vente ont progressé de 17,5% en trois ans, entre 2019 et 2022, soit cinq points de plus par rapport à mi-2022. Cet écart s’explique à hauteur de trois points par la hausse du prix des intrants et à hauteur de 2,1 points par la hausse de l’EBE. Pour autant, le secteur n’a pas augmenté sa marge en 2022 : la hausse des prix s’explique à 85% par celle des matières premières…
En comparaison, le secteur du commerce voit sa rentabilité progresser de 9% par rapport à 2019. Son taux de marge serait de 0,7 point au-dessus de son niveau de 2019. Bien évidemment, ces calculs ne prennent pas en compte les retombées des négociations commerciales qui se sont achevées le 1er mars, pas plus que la baisse des prix amorcée sur un certain nombre de matières premières…
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L’inflation des produits alimentaires ne s’explique pas, ces derniers temps, par un accroissement des marges de la transformation ou de la distribution.
La contraction de l’EBE de l’industrie agroalimentaire contribuerait, à elle seule, à réduire la hausse des prix finaux à la consommation des biens alimentaires de 1,3%. L’EBE de la grande distribution connaît une légère baisse ou une stagnation. »…
Les cours des matières premières agricoles devraient rester à des niveaux élevés en 2023. La flambée actuelle des coûts de l’énergie va très probablement perdurer et pourrait s’amplifier en 2023, conduisant l’industrie agroalimentaire à augmenter ses demandes tarifaires…
Les contraintes sur l’offre liées à l’approvisionnement, à la pénurie de main d’œuvre et au financement pourraient limiter les volumes de production de produits alimentaires, créant ainsi un ajustement supplémentaire à la hausse des prix de vente à la grande distribution. »
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Face à l’inflation des coûts, l’industrie agroalimentaire et la grande distribution sont engagées dans un bras de fer. Les enseignes commerciales appliqueraient des « pénalités logistiques » indues… « Les pénalités logistiques ? Une spécificité française dont on se passerait bien… » Les pénalités logistiques, prévues pour sanctionner des retards de fournisseurs dans la livraison de biens alimentaires, seraient utilisées par certains distributeurs « pour se refaire une santé financière »… Depuis la guerre en Ukraine, les coûts de production des industriels ont flambé : +29 % pour les matières premières agricoles, +26 % pour les emballages, +57 % pour l’énergie, selon l’Ania. Mais « les hausses accordées (8 % selon la FCD) sont en deçà des demandes. Le gouvernement évoque une « démarche d’étouffement des industriels par la grande distribution ». Seule la moitié des entreprises seraient parvenues à obtenir des hausses, à environ 6%, au lieu des 8 à 9% qu’elles espéraient. Si la loi Alimentation (Egalim 2) oblige les distributeurs à répercuter le coût des matières premières agricoles, elle ne « sanctuarise » pas le coût énergétique des industriels…
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La guerre en Ukraine conjuguée à l'inflation des coûts de production et à la canicule de cet été, qui s'est traduite par une sécheresse historique, désespère un peu plus encore les éleveurs…
De leur côté, les agro-industriels reprochent aux distributeurs de ne pas prendre en compte la flambée des coûts de production et de transformation (emballage, transport, énergie nécessaires...)….
Leclerc a relevé en substance que le prix de vente du lait en grandes surfaces n'avait pas nécessairement de lien avec la rémunération des producteurs. Leur revenu dépendrait davantage du prix auquel les industriels leur achètent le lait pour le conditionner...
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La FNSEA alerte sur « l’urgence » de conclure ces négociations avant la fin du mois de mai, « date butoir non négociable » au risque de mettre en danger toute la filière…
Distributeurs et représentants des agriculteurs ne parviennent pas à s’entendre sur les prix de l’alimentaire, en pleine inflation et guerre en Ukraine…
« Sur 60 % de notre chiffre d’affaires, on nous redemande des hausses de 8 % qu’on ne va pas accepter, je vous le dis tout de suite », a affirmé de son côté Michel-Édouard Leclerc… .
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Tous les acteurs de la filière se sont donnés rendez-vous, mardi, pour signer une charte d’engagement qui doit encadrer les négociations commerciales entre industriels et distribution... Le feu vert a été donné par Michel Edouard Leclerc qui a annoncé dimanche son intention d’apposer sa signature... Les signataires se disent prêts à « promouvoir une contractualisation fondée sur la construction des prix à partir de l’amont ». Une construction qui doit prendre en compte « les coûts de production des produits agricoles », mais aussi « la volatilité des marchés agricoles » tout en « assurant la répercussion à chaque maillon de la filière de la fluctuation dûment constatée des prix des produits bruts ». Sur le sujet du seuil de revente à perte, rien n’est précisé. La charte se contente de demander de « respecter strictement le cadre législatif et réglementaire en vigueur et à venir, notamment en matière de seuil de revente à perte et de promotions ».
La charte incite les acteurs à travailler plus activement au sein des interprofessions et demande aux producteurs de se regrouper au sein d’organisations structurées. Elle prévoit également la mise en place de comités de liaison entre les interprofessions et les associations de consommateurs pour favoriser les échanges.
Les signataires s’engagent enfin à veiller « à la loyauté des relations, via notamment une meilleure transparence, un climat de respect mutuel entre les négociateurs ». L’avenir très proche dira si cet engagement restera au niveau des bonnes intentions. La récente crise du beurre a prouvé que les tensions dans la filière laitière étaient toujours aussi fortes et que la transparence n’était guère au rendez-vous.
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Édouard Leclerc des supermarchés Leclerc était en studio hier matin avec Jean-Jacques Bourdin sur le plateau de BFMTV et il s’est présenté comme un défenseur des producteurs et des consommateurs contrairement aux transformateurs qu’il soupçonne de vouloir utiliser la faiblesse et détresse actuelle des agriculteurs.
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Après la grande distribution la semaine passée, au tour des transformateurs d’afficher leur soutien aux éleveurs. Dans un communiqué, le Syndilait s’engage à « répercuter aux producteurs les hausses tarifaires que les distributeurs voudront bien passer au 1er juillet 2017 ».
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Chaque année, le feuilleton des négociations commerciales entre laiteries et distributeurs anime le mois de février. L’enjeu est capital pour le prix du lait à la production en 2017.
La hausse permettra-t-elle de revenir au tarif de 2014, comme le veut la FNPL ?
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Jean-Philippe Girard, le président de l’Association des industries alimentaires (Ania), a affirmé le 13 février 2017, que les distributeurs demandent des baisses de tarifs comprises entre 2 % et 8 % dans le cadre des négociations annuelles. « c’est inquiétant. On voit le lait qui a progressé de 30 %, les oranges de 50 % et en face des acheteurs qui disent : “Écoutez, nous, ce n’est pas notre problème, on veut le même prix que l’an passé” »
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Avant la fin du mois, les deux parties doivent trouver un compromis. Les distributeurs discutent avec les sociétés agroalimentaires pour revoir les prix auxquels ils achètent leurs produits. Les éleveurs, inquiets, suivent ces négociations avec intérêt.
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Analyse de la création et de la répartition de la valeur dans la filière bovin lait française...
Alors que les prix des produits laitiers achetés en magasins ont connu une inflation de 27% depuis fin 2021 – en comparaison de 20% pour le reste des produits alimentaires – le nombre d’exploitations et de vaches laitières ne cesse de diminuer, avec sur l’année écoulée une baisse inégalée depuis plus de 20 ans…
Comment expliquer qu’au moment où la filière laitière crée une valeur sans précédent, le métier d’éleveur soit en pleine désaffection ?
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Le marché agro-alimentaire en France est un secteur particulièrement divers et conflictuel : les géants côtoient les entreprises familiales…
"En France, il y a environ 17 000 industries agro-alimentaires, 90% de ces industries sont des PME/PMI, donc des entreprises de moins de 250 salariés et de moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, cela montre bien la fragilité de ce tissu. Par ailleurs, 496 000 agriculteurs vendent leur production aux 17 000 industriels, qui vendent eux-mêmes leur produit à huit distributeurs. Le distributeur est donc dans une position favorable : tout le monde veut lui vendre, tout le monde veut lui acheter."…
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Alors que les députés entendent protéger petits agriculteurs et industriels, les chaînes comme Leclerc ou Intermarché, proclamés garants des petits prix pour les consommateurs, assurent que la législation engraisse plutôt les mastodontes de la production…
Les députés entendent protéger les producteurs de lait, quand les supermarchés assurent que le texte va surtout engraisser Nestlé et Coca-Cola. Des rapports de force puissants que la loi n’empêchera pas d’exister. D’autant plus que les élus qui chantent les louanges des petits producteurs, des boulangers et des PME s’empressent dans leurs circonscriptions de favoriser l’implantation d’Intermarché et de E.Leclerc aux abords des villes, apportant emplois et prix bas…
C’est ce que le politologue Jérôme Fourquet appelle la société du supermarché. Une France où, en cinquante ans, les enseignes de grande distribution ont remplacé les usines et les églises comme lieu de socialisation et d’aménagement du territoire. Une société où le consommateur prend le pas sur le producteur. Il ne sera pas facile de revenir en arrière…
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Un rapport de Bercy estime que les prix des produits alimentaires ne sont pas artificiellement gonflés. Aucune des trois parties qui composent un prix de vente, agriculteurs, industriels et distributeurs, n’a augmenté sa marge au passage. Au contraire, l’enquête montre qu’une partie de l’inflation a été absorbée par l’industrie agroalimentaire et la grande distribution.
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Le président du groupement Les Mousquetaires, se plaint des hausses déraisonnables de tarifs demandées par certains grands industriels, et du manque de transparence des industriels laitiers…
Didier Duhaupand se dit « fier de vendre le lait plus cher qu’ailleurs. (…) Il faut s’occuper du monde agricole, les producteurs de lait en font partie ». Il rappelle avoir commencé avec sa laiterie de Saint-Père. « On a dit aux autres industriels qu’on allait vendre le litre de lait à 95 centimes dans nos rayons. On s’attendait à des rencontres tripartites mais les industriels ne sont pas venus », a-t-il déploré, reprochant aux industriels laitiers de ne pas se montrer transparents sur le prix payé au producteur laitier…
« Il faut dire au consommateur et au monde agricole ce qu’il se passe. C’est facile d’aller déverser du lait, du fumier dans nos parkings, et le monde agricole a raison de se mobiliser mais les produits agricoles sont majoritairement transformés, et les transformateurs ne veulent pas faire preuve de transparence, ne veulent pas dire le prix qu’ils payent aux producteurs.»
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Le lait : Produit symbolique, consommation régulière, tout est réuni pour que le prix du lait soit un marqueur. A surveiller comme le lait sur le feu ! C’est probablement la raison de l’écart actuel entre l’évolution du prix à la ferme et du prix en rayon…
Que le prix payé aux producteurs soit insuffisant est entendable, que les commerçants et les laiteries en profitent est… faux. C’est même l’inverse…
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Le mois de décembre marque le coup d'envoi des négociations commerciales annuelles entre distributeurs et industriels. Au 1er mars, ils doivent avoir trouvé un accord sur des prix d'achat qui resteront en vigueur pour un an.
Qu'en sera-t-il pour le beurre, dont les cours ont flambé au long de l'année 2017 ? Les fabricants de beurre veulent obtenir une hausse du prix d'achat. Mais « les distributeurs exigent qu'on leur verse des pénalités pour rupture de service. Dans les contrats annuels, les fournisseurs s'étaient en effet engagés sur un certain volume. »
Les nouvelles négociations commencent donc plutôt mal pour les industriels, avec un rapport de force qu'ils estiment être en leur défaveur. « 17 000 entreprises de l'agro-alimentaire font face à quatre centrales d'achat qui représentent 92% de leur marché ».
D'après les calculs de l'ANIA, la guerre des prix engagée depuis 2013 leur a coûté trois milliards et met en danger leur avenir, tout cela pour que le consommateur bénéficie en bout de chaîne d'un modeste gain de 30 centimes d'euros par semaine.
Dans l'esprit de la charte de novembre, tous les acteurs doivent s'entendre pour qu'aucun des maillons de la chaîne d'approvisionnement ne se trouve perdant, depuis l'agriculteur jusqu'au consommateur. Le tout en engageant une montée en gamme des produits, pour répondre aux nouvelles demandes. Ce qui signifie donc que les prix n'ont pas vocation à rester au niveau actuel. Les distributeurs se sont engagés à "pratiquer des prix responsables."
"La charte, on s'assoit dessus", auraient déjà déclaré certains acheteurs. "Ils ont fait du prix l'alpha et l'oméga. Cela leur réussit d'ailleurs en termes de parts de marché. Pourquoi changeraient-ils ?" Le consommateur peut s'en réjouir, la guerre des prix ne semble pas terminée. Pas plus que ses effets délétères sur la chaîne des fournisseurs.
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Les discussions entre les distributeurs et leurs fournisseurs ont démarré mercredi. La charte engageant les acteurs à prendre en compte les avancées des Etats généraux de l'alimentation est compliquée à mettre en oeuvre. Les intentions vont-elles se transformer en actes ?
Ce mercredi 1er novembre s'est ouvert la période des négociations entre les distributeurs et leurs fournisseurs. Ce «round » qui s'achèvera début mars 2018 marque en théorie le début d'une nouvelle ère.
Les commerçants et les industriels sortent de la guerre des prix. Ils l'ont promis, en tout cas, lors des Etats généraux de l'alimentation... « Nous avons besoin d'un engagement fort sur le bon déroulement des négociations commerciales pour 2018. Les premiers retours sont très négatifs » indique l'ANIA. La crise du beurre l'a bien montré: les distributeurs renâclent à acheter plus cher bien que le marché soit de plus en plus tendu.
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Quand nous mangeons pour 100€, le paysan perçoit 6,20€... Un des axes prioritaires pourrait être le revenu paysan pour lequel on tenterait de trouver un consensus entre les syndicats agricoles, les industriels de l’agroalimentaire et les enseignes de la grande distribution. Depuis la mise en place de la Loi de modernisation économique (LME) les distributeurs disposent de gros moyens de pression pour piller leurs fournisseurs et la loi Sapin 2 n’a corrigé qu’à la marge cette situation déséquilibrée et injuste.
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A peine nommé, le nouveau ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Stéphane Travert, bien qu’inexpérimenté sur ces dossiers, devra mener à bien la tenue des Etats Généraux de l'Alimentation début juillet. Réconcilier agriculteurs, industriels et distributeurs :
Objectif, faire travailler ensemble tous les acteurs des filières alimentaires, producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs, pour créer de la valeur et mieux la répartir entre les différents maillons. Stéphane Travert aura la lourde tâche de prendre rapidement le relais et de parvenir à réunir autour de la table l’ensemble des acteurs de la chaîne, de la fourche à la fourchette, qui semblent actuellement profondément divisés.
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Passer à l’agroécologie sur son exploitation d’accord, mais à condition d’être soutenu par la transformation et la distribution. Une étude met en avant le rôle majeur des acteurs en aval des exploitations agricoles et recense les exemples concrets déjà mis en place.
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Le 9 février dernier, les ministres Michel Sapin, ministre de l’Économie et des Finances, et Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, ont réuni les représentants de la filière alimentaire pour un nouveau comité de suivi des relations commerciales, sachant que les négociations annuelles s'achèvent le 28 février. Ils ont rappelé la nécessité que « les négociations tiennent compte, pour l’ensemble des maillons de la filière, du contexte de remontée des cours de plusieurs produits agricoles, en particulier dans les filières laitière, porcine et des produits de la mer ». Représentant les industriels de l'agroalimentaire, l'Ania a pointé la déflation des prix des produits alimentaires. Elle a atteint -1,1 % en 2016 en moyenne et se poursuit en 2017, avec une baisse de -1,16 % en janvier. Une dynamique négative portée par les centrales d'achat de la grande distribution, qui mettent toujours autant l'accent sur les prix. La question de fond étant la déconnexion de cette pression sur les prix avec la réalité économique rencontrée par les entreprises, en particulier la forte hausse des matières premières agricoles....
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