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Le distributeur veut accélérer le développement des ventes d’alternatives végétales. Pour cela, il a lancé une coalition internationale avec 7 industriels de l’agroalimentaire, Danone, Bel, Savencia... Objectif ? 3 Mds € de chiffre d’affaires d’ici à 2026…
D’ici à 2026, le marché des alternatives végétales devra générer un chiffre d’affaires de 3 Mds € grâce aux ventes de la marque propre de Carrefour « Sensation Végétal » pour 500 M€ (soit un objectif de croissance de 65% par rapport à 2022) mais aussi grâce aux produits des 7 membres fondateurs de cette coalition (Unilever, Danone, Bel, Andros, Bonduelle, Nutrition et Santé, Savencia)…
Au premier semestre 2023, le chiffre d’affaires réalisé par Carrefour sur le marché des alternatives végétales a atteint 200 M€. Il se compose de quatre catégories principales : les boissons, l’ultra-frais, le traiteur et les légumineuses. Une démarche, déjà à l’œuvre dans 26 points de ventes de Carrefour Espagne et qui donne des résultats plutôt encourageants avec une hausse de 26% des ventes…
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Le fromager Savencia Fromage & Dairy (Tartare, Caprice des dieux) a vu son chiffre d’affaires progresser de 14,7 % au premier trimestre 2023, porté par la hausse du prix de ses produits, mais prévient d’un manque de visibilité pour le reste de l’année…
Les ventes de Danone ont progressé de 11,6% au premier trimestre 2023, au-delà des attentes des analystes, et ce, grâce à l'augmentation du prix de vente de ses produits et malgré des ventes quasi stables en volumes. Les industriels et distributeurs viennent d'ailleurs justement de reprendre les négociations afin de fixer les prix et les conditions de vente des produits qui se retrouveront en rayon « à l'automne ».
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Cedric
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Avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la production laitière ukrainienne était déjà en baisse (-6 %, à 8,7 millions de tonnes de lait). La guerre perturbe l’élevage, la collecte et la transformation dans certaines zones du pays…
Une partie du lait s’écoulera dans les circuits informels
Lactalis, qui a trois usines en Ukraine, a annoncé le 3 mars, que « dès que la sécurité de nos collaborateurs est engagée, nous mettons nos sites de production à l’arrêt. Leur activité reprend dès que la situation le permet ». Deux sites sont particulièrement exposés. « Leur fermeture va probablement entraîner d’importantes pertes de production laitière dans les élevages collectés de moyenne et grande taille, même si une part du lait peut s’écouler dans les circuits informels encore présents dans les campagnes », développe l’Institut de l’élevage…
Le groupe Savencia annonçait le 8 mars que la collecte et l’activité de sa fromagerie étaient partiellement maintenues. Danone indiquait le 6 mars qu’un de ses deux sites ukrainiens était fermé et que l’activité reprenait dans le second. Les trois groupes sont également présents en Russie où ils continuent leurs activités, essentielles pour alimenter la population. Toutefois, Danone a décidé de « suspendre tout projet d’investissement en Russie »…
L’impact de la guerre et des mesures de rétorsions économiques prises par l’UE et la Russie vont ralentir les échanges de produits laitiers avec l’Union européenne. « Toutefois, les flux en jeu étaient déjà modestes avant la guerre », pointe l’Institut de l’élevage. En 2021, l’Ukraine et la Russie représentaient respectivement 1,5 % et 1,1 % des exportations totales de produits laitiers de l’UE à 27…
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À l’exception de Savencia, ils ne vendent que des laits infantiles et des produits essentiels.
Partir ou rester? Alors que la liste des multinationales ayant suspendu ou arrêté leurs activités en Russie ne cesse de s’allonger, le dilemme devient de plus en plus aigu pour les industriels de l’alimentaire. Particulièrement pour les géants laitiers et fromagers français, dont les laits infantiles, beurres, fromages et autres crèmes figurent parmi les produits alimentaires de première nécessité en bonne place dans les rayons des supermarchés russes.
Chez le fromager Savencia (Elle&Vire, Tartare, Caprice des dieux…), qui réalise 3 % de son chiffre d’affaires en Ukraine et en Russie (170 millions d’euros), le mot d’ordre est clair: «Nous sommes des produits essentiels à l’alimentation de la population, donc nous poursuivons en Russie nos activités de collecte de lait, ainsi que la distribution de tous nos fromages, beurres et crèmes», a insisté jeudi son directeur général, Jean-Paul Torris, en marge de la présentation de ses comptes annuels pour 2021…
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Cedric
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Lactalis, Danone, Bel... Les grands groupes français du secteur sont partis à l’assaut du marché indien. Au pays de la vache sacrée, les champions français veulent conquérir un marché laitier en plein essor. Mais, entre les contraintes logistiques et l’État protectionniste, l’aventure est souvent éprouvante…
• 210 millions de tonnes de lait produites en 2020 (contre 140 millions en Europe et 100 millions aux États-Unis)
• 91 millions de producteurs
• 5 % C’est la part du secteur laitier dans le PIB indien, ce qui correspond à un tiers de la valeur ajoutée de l’agriculture.
Au pays de la vache sacrée, la productivité n’est pas encore au rendez-vous, généralement de 6 à 8 litres). Rien de surprenant, quand les éleveurs ne possèdent en moyenne que trois bêtes et conservent jalousement un gros tiers de leur production. Le respect de la chaîne du froid relève trop souvent de la chimère. La qualité du lait et la productivité des vaches doivent grimper en flèche. Ici, les vaches n’ont pas le monopole du lait : elles se partagent équitablement le gâteau avec les bufflonnes d’eau. Ces dernières produisent un lait de moins bonne qualité, mais ont l’avantage de ne pas être sacrées. Ainsi, quand elles arrivent au terme de leur production laitière, elles peuvent être réformées, puis consommées pour leur viande…
« C’est un secteur qui croît d’environ 6 % chaque année. D’ici à 2047, nous espérons atteindre 45 % de la production mondiale, contre 24 % aujourd’hui.» Les champions hexagonaux l’ont bien compris et placent leurs pions. Lactalis multiplie les acquisitions d’acteurs indiens depuis dix ans. Il possède désormais trois marques Tirumula, …), onze usines et figure parmi les acteurs privés de premier plan avec… près de 1,5 % de part de marché. Cette année, Bel lance pour de bon la production de sa fameuse Vache qui rit en partenariat avec un acteur local. Savencia (propriétaire de marques comme Elle & Vire et Tartare) s’est, lui, implanté du côté de Delhi, tandis qu’Andros commercialise sa « Mamie Yova »…
Le Gujarat, un État situé à la frontière sud du Pakistan, l’une des régions agricoles les plus développées du pays. Et plus précisément Anand, "la capitale du lait". C’est ici qu’est née en 1946 la coopérative Amul qui, avec ses 16 % de part de marché, écrase le secteur indien des produits laitiers. Quand la plupart des acteurs restent confinés au niveau régional, Amul, et sa flopée de marques, déverse ses produits dans tout le pays. Amul se veut l’antithèse de la société privée, un modèle qui assure qu’entre «75 et 85 % du prix du produit final revient aux éleveurs». Amul, c’est le bras armé de la politique agricole de l’État, qui distribue de généreuses subventions dans le sillage de programmes de développement ambitieux. Amul, l’héritier de la «révolution blanche» qui, à partir de 1970, a été chargée de conduire le pays vers l’autosuffisance laitière…
L’échec de Danone sur le marché des yaourts revient régulièrement dans les conversations, ses produits ne trouvant pas suffisamment de clients. Les success stories étrangères sont maigres. Les ventes de Lactalis reposent encore à 70% sur ces immanquables poches de lait, un sachet plastique de 500 ml à consommer sous 48 heures. Un produit d'entrée de gamme par excellence, pour lequel la bataille avec les coopératives est particulièrement sanglante. « Ça ne sert à rien d’avoir de la qualité si ce n’est pas ce que le marché veut»…
A côté de ce cœur de modèle low cost assumé, se développent aussi des acteurs privés nationaux aux ambitions gargantuesques. «Nous ciblons le marché des dix prochaines années. Amul se focalise sur le lait, nous nous focalisons sur le produit », selon Milky Mist. Exit les poches de lait en plastique : le Tetra Pak est de mise, tout comme une kyrielle de produits «à valeur ajoutée». Les lignes débitent les yaourts – à boire ou à manger –, ou encore le paneer, un fromage frais assez répandu… «Nous sommes un grand pays, le pouvoir d’achat augmente, les jeunes veulent de la nouveauté : il y a beaucoup de place à prendre». Reste que pour Milky Mist, 70% du chiffre d’affaires sont réalisés dans le sud du pays, la partie la plus riche…
«Le cœur du marché restera le low cost, mais Amul introduit aussi beaucoup de nouveautés. Les habitudes alimentaires changent progressivement, nous accompagnons le mouvement. La prochaine étape sera de démocratiser ces nouveaux produits à valeur ajoutée.»…
Non contentes de devoir jongler avec ces contraintes logistiques, les entreprises tricolores se heurtent également à un État très interventionniste. «Le premier défi est de collecter le lait. Le deuxième, c’est d’être en compétition avec des coopératives sur un marché subventionné»…
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L’organisation de producteurs du Sud-Ouest Laitier (OP Sol) vient de signer un partenariat avec la Fromagerie des Chaumes de Jurançon (Savencia). Une solution alternative pour un avenir « plus serein »…
Souvenez-vous, fin 2021 : le groupe Danone avait annoncé sa volonté de convertir son usine de transformation laitière de Villecomtal, dans le Gers, en un site de production de boissons végétales. Du jus au lieu du lait, voilà qui laissait sur le carreau plus de 200 exploitations…
La transition des volumes collectés se fera progressivement d’ici fin 2023. Cela permettra de continuer à développer la marque Saint Albray, tout en maintenant l’ancrage régional Sud-Ouest de la fromagerie des Chaumes…
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Le premier ministre ukrainien a exhorté le géant de l’agroalimentaire à cesser l’ensemble de ses activités en Russie. La pression continue de monter sur les entreprises ayant fait le choix de rester dans le pays…
Tandis qu’un grand nombre de groupes internationaux a décidé de couper les ponts avec Moscou, la multinationale suisse a fait le choix de conserver certaines de ses activités en Russie…
«La Russie a été la source de 1,7 milliard de francs de revenus l’année dernière, soit environ 2% du total de Nestlé», détaille Bloomberg…
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