Lait de Normandie... et d'ailleurs

• Première raison à la perspective d’un “septembre vert” : nombre de matières premières sont en recul

• Autre raison qui permet d’espérer une inversion de tendance : l’énergie. Les prix se détendent

• Enfin le sujet qui inquiète : les volumes. La descente en gamme détourne les clients des “grandes” marques pour les MDD voire les premiers prix

La déflation sera-t-elle générale ? Probablement pas. Toutes les matières premières n’ont pas reflué. D’autres sont politiquement sensibles. Le lait notamment. Pour que le camembert baisse en rayon, le prix du lait doit reculer à la ferme…

Alors qu’ils ont déjà cru de +31% en 2021, le prix des denrées alimentaires agricoles pourrait à nouveau croître de +23% en 2022…

Le pire est à venir pour les consommateurs

Pour le moment, la hausse du prix des denrées ne s’est pas totalement répercutée sur les prix pratiqués par les distributeurs. En effet, si les industriels ont augmenté leurs prix de +14% depuis le début de l’année 2021, les distributeurs n’ont en revanche augmenté leurs prix que de +6%...

Ainsi, moins de la moitié de l’inflation constatée en amont a été répercutée sur les prix auxquels sont vendus ces produits aux consommateurs…

Les prix des distributeurs pourraient croître de +9,4% en Europe et de +8,2% en France

Allianz Trade estime que les distributeurs répercuteront 75% de la hausse des prix observée depuis janvier 2021 sur leurs prix de ventes. Ainsi, les prix des distributeurs alimentaires européens pourraient croître de +9,4% cette année. Dans ce contexte, les dépenses alimentaires annuelles des consommateurs européens croîtront en 2022 de +243 euros par personne rapport à 2021, pour atteindre 2.530 euros…