Fairme signe un partenariat avec Biolait « pour un nouveau modèle agroalimentaire ». Conclu en février 2023, l’accord doit permettre aux 2 200 producteurs laitiers bio et à plus de 1 200 fermes membres du collectif Biolait de bénéficier du dispositif de transformation laitière autonome créé par Fairme…
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« Près de 40% du lait bio est aujourd’hui vendu comme du lait conventionnel. Cet accord permet de proposer un nouveau modèle agroalimentaire, en transformant partout en France du lait bio, directement sur l’exploitation. De quoi permettre à tous les Français de manger bio, dans la ferme d’à côté et sans intermédiaire », expliquent Fairme et Biolait.
La jeune pousse iséroise Fairme, propose des "ateliers autonomes" aux éleveurs qui voudraient préparer des produits laitiers "à la ferme" sans avoir forcément les moyens d'investir en termes d'argent et de temps. Ses fondateurs veulent "retrouver le laitier d'antan qui passait chez vous toutes les semaines"…
« Nous, tout ça est fait par un atelier qui est 100 % autonome et implanté à la ferme. Donc tout simplement, le lait va rentrer dans la machine, encore chaud de la traite, et il va être transformé en yaourt, fromage blanc, fromage... Toute la gamme laitière qui va être conditionnée, empaquetée et nous après on s'occupe de la vente et de la livraison. »…
« En fait ça permet, par rapport à d'autres acteurs, de renverser le modèle économique. Nous on ne demande aucun investissement à l'éleveur, on ne demande aucun investissement humain, financier. Ce qu'a l'éleveur c'est une double rémunération du prix de son lait contre un emplacement dans sa ferme et le droit de communiquer sur lui. C'est des vrais partenaires. L'éleveur, lui, il est rémunéré sur le prix d'achat de son lait. Pour lui c'est 100 % gratuit. Nous on se rémunère sur la vente des produits finis. »…
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Fairme aujourd'hui, c’est une trentaine de personne. Une première ferme dans le Vercors, une seconde dans les Yvelines en mars. Objectif : une dizaine d'ateliers d'ici à la fin de l'année u peu partout en France.
voir aussi Fairme, l’atelier de transformation autonome
La proximité, tout le monde en voulait après la crise sanitaire. Mais l'inflation rebat les cartes. Les commerces de centre-ville et de produits locaux connaissent des fortunes diverses. Les Français peinent à traduire les bonnes intentions en actes…
« Pendant les confinements, les Français se sont dit qu'ils allaient profiter de ce moment unique pour réfléchir à leur mode de consommation. Puis le relâchement des contraintes, après l'épidémie, a marqué la fin des bonnes intentions. Les consommateurs sont de moins en moins prêts à payer plus cher des produits responsables. Ils sont à l'affût des bons plans, principalement en grande distribution et en e-commerce. Je continue à penser que le local et, au-delà, la consommation responsable, c'est dans le sens de l'histoire. Mais cette crise montre que cela va être plus long que ce qu'on aurait pu penser… »
Au-delà du folklore, cet engouement traduit une montée en puissance des circuits courts. « Le local a été plébiscité dans le contexte des crises alimentaires à répétition, comme la vache folle, rappelle Rémy Oudghiri. On y voyait une garantie grâce au contact direct avec les producteurs. » De fait, la moitié des Français souhaiteraient voir plus de produits locaux dans les rayons…
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voir aussi L’alimentation « responsable » percutée par l’inflation
Son idée consiste à mettre à disposition des agriculteurs, sous forme de location, des conteneurs transformés en mini-usines, permettant ainsi une valorisation optimale de leur production, sans investissement risqué. Cette approche s’accompagne d’un soutien tout au long des étapes de transformation et de commercialisation…
Cette levée de fonds a été réalisée en deux tranches et a réuni plusieurs investisseurs de renom. Parmi eux, on retrouve Danone Communities, Bureau Vallée et la Banque des Territoires, qui agit pour le compte de l’État dans le cadre du plan France 2030 et du programme « Territoires d’innovation ». Deux réseaux de Business Angel, « Paris Business Angel » et « Impact Business Angel », ainsi que le fonds de financement participatif Wiseed ont également participé à cette opération…
La startup se concentre désormais sur le développement commercial de son offre et de ses produits finis, notamment à travers sa marque phare « J’achète Fermier! ». À ce jour, neuf conteneurs ont été installés, et d’autres sont prévus d’ici la fin de l’année 2023…
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voir aussi « J’achète Fermier » lève des fonds pour accélérer son déploiement
Apparue en Allemagne au début des années 2000, la vente automatisée de produits agricoles se répand en France à vitesse grand V, dans la mouvance de la vente directe. Le nombre de distributeurs a doublé entre 2018 et 2022, environ 1200 machines permettent de vendre des produits de la ferme en France. L’investissement peut varier de 10 000 à 100 000 euros selon le niveau d’équipement et le nombre de casiers…
Une réglementation commerciale : Un distributeur automatique est assimilé à un magasin, dans la mesure où le client paie sur place. C’est pourquoi la même réglementation s’applique : permis de construire ou d’aménager, sécurité incendie, accès aux personnes à handicaps, réglementation de la vente directe (déclaration Cerfa n° 13984)…
Très répandus dans le Nord et l’Est de la France, ces distributeurs essaiment sur l’ensemble du territoire. Aujourd’hui, l’offre d’équipements est large, avec une vingtaine de fournisseurs français, dont quatre principaux (Filbing, Providif, Le Casier Français, Lardé distribution/WDM). Il est possible de vendre n’importe quel produit agroalimentaire (sauf du vin et de l’alcool), sec ou périssable, en frais, réfrigéré, ou congelé dans des conditions sanitaires et réglementaires, similaires aux magasins conventionnels…
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voir aussi Vente directe : les questions à se poser avant de choisir son distributeur automatique
En 2020, la vente en circuit court concerne presque un quart des exploitations de France métropolitaine et plus de la moitié des exploitations conduites en bio. Les apiculteurs, les horticulteurs et les maraîchers commercialisent plus souvent via ce mode. La vente directe à la ferme est le circuit court le plus répandu.
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et Vendre directement ses produits aux supermarchés, la nouvelle méthode des agriculteurs
La start-up grenobloise Fairme a de grandes ambitions pour son atelier de transformation laitière autonome, actuellement à l'état de prototype. Cette machine mystérieuse serait capable de transformer le lait chaud en une large gamme de produits laitiers directement après la traite. Fairme compte louer 50 m2 aux éleveurs, leur acheter leur lait et revendre directement les produits finis aux consommateurs via une application mobile…
Ce lait chaud est directement relié à la machine et transformé en crème, beurre, fromages (crus ou cuits, à pâtes dures ou molles), fromages blancs, etc. en fonction de la demande des consommateurs, qui commandent leurs produits laitiers sur une application mobile conçue par Fairme, puis viennent les récupérer sur place munis d’un QR code…
La machine est pensée pour casser le modèle collecteurs-transformateurs-supermarchés et donc de supprimer les intermédiaires entre le consommateur et l’éleveur. Le système est censé assurer des revenus stables à l'éleveur. Fairme dit vouloir racheter le lait aux éleveurs entre 60 et 80 centimes le litre, soit entre 1,5 et 2 fois le prix du marché…
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La machine, encore à l’état de prototype, a été testée et les fondateurs se disent "fiers de la qualité des produits obtenus". Les premiers tests en condition réelle vont être réalisés en avril au sein d’une ferme expérimentale située dans le Vercors. Une deuxième exploitation, en région parisienne cette fois, essaiera l’atelier de transformation de Fairme quelques temps plus tard. Le fondateur espère qu’une dizaine en seront équipées avant la fin de l’année, une centaine en 2024 et un millier en 2025 grâce au déploiement européen de la solution…
voir aussi Fairme, une solution innovante pour réinventer la ferme
En 2022, la marque J’achète fermier (anciennement Né d’une seule ferme) a pris son envol en sortant de son exclusivité pour Intermarché, un grand motif de satisfaction pour André Bonnard, président et fondateur de Resan, la société qui possède la marque…
« Nous sommes passés de la phase de concept à la phase de mise à l’échelle de nos ambitions », se réjouit-il. Les yaourts de la marque, fabriqués directement sur l’exploitation agricole où le lait a été collecté, sont maintenant disponibles...
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voir aussi Des containers pour fabriquer des yaourts, et bientôt… des frites
Elle permet de produire des fromages de façon autonome et sans aucun savoir-faire technique et offre donc un complément de revenus aux producteurs de lait…
Cela démarre en Normandie avec une offre de yaourt bio locale produite à la Ferme des Glycines par Eric, producteur laitier bio depuis 2010. Le rôle d’Eric est de fabriquer du yaourt bio nature avec le lait frais du jour et de remplir des poches de 1,2Kkg et de 5kg qui seront acheminées dans les commerces aux alentours…
Alors que les paysans dénoncent la confiscation de la valeur du fruit de leur travail par les industriels et, in fine, par les distributeurs, l’un des leviers de poids des producteurs dans la négociation des prix est de s’associer dans des organisations...
À partir de la base de données des quotas laitiers de 1995 à 2015, FranceAgriMer a analysé la part des éleveurs qui choisissent la vente directe pour vendre leur lait.
Le nombre d’exploitations qui la pratique a baissé en 20 ans mais la proportion reste toujours la même vis-à-vis de l’ensemble des éleveurs laitiers. Il représente entre 6 et 7% des exploitations.
En revanche, le volume de lait vendu directement sur la ferme est en progression continue hormis pour les vendeurs directs purs (70% du total) dont les quantités baissent depuis 2011...
En parallèle, la vente des produits fabriqués à la ferme a explosé (+250% en 20 ans) avec des différences régionales. L’Auvergne - Rhône-Alpes transforme essentiellement le lait en fromage (51% des fromages français fabriqués à la ferme). La Normandie sans surprise propose principalement de la crème et du beurre....
La coopérative Lait prairies du Boulonnais, une aventure née lors de la crise laitière de 2009. L’objectif, à terme ? Multiplier par sept la production de produits laitiers locaux…
Mettre en valeur un territoire, un terroir herbager et bocager : L’ambition de ce projet est de pouvoir enfin maîtriser la chaîne de valeur de l’activité, en se rapprochant des clients et consommateurs grâce à la transformation d’un lait de qualité en produits variés.
Donnez-lui du lait cru et la micro-laiterie Fairme vous fournira, sans la moindre intervention humaine, un yaourt, du fromage blanc, du fromage frais. Le premier atelier autonome de cette PME iséroise fondée en septembre 2020 a été installé à l’automne…
Fairme a mis au point une micro-laiterie entièrement autonome. Après l’installation d’un premier exemplaire dans le Vercors à l’automne dernier, la PME iséroise lance un service gratuit de livraison et prépare son arrivée dans d’autres départements…
Après plusieurs mois de tests auprès de quelques familles, Fairme propose, depuis mercredi 10 janvier, la livraison gratuite de paniers de la ferme et de produits laitiers issus de sa micro-laiterie dans toute l’agglomération grenobloise. « Notre atelier autonome permet de rapprocher les éleveurs et les consommateurs en simplifiant le circuit court »...
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voir aussi Fairme veut bouleverser le modèle de distribution du lait avec son atelier de transformation autonome
La start-up iséroise Fairme (26 salariés) a inauguré vendredi dernier à Saint-Nizier-du-Moucherotte, en plein massif du Vercors, son premier atelier de transformation laitière.
La jeune pousse développe une machine s’appuyant sur les technologies d’IoT, de robotique et d’intelligence artificielle, capable de transformer du lait cru en produits laitiers, sans aucune intervention humaine et directement reliée aux salles de traite.
Fairme prévoit un déploiement au niveau national de 10 ateliers en début d’année prochaine, et 200 ateliers d’ici la fin de l’année 2025. L’entreprise devrait lever entre15 et 20 millions d’euros d’ici janvier prochain…
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voir aussi Fairme veut bouleverser le modèle de distribution du lait avec son atelier de transformation autonome
Quelle peut être la valorisation des produits dits « de terroir » dans une économie postmoderne et mondialisée ? Quels paradoxes soulève leur succès, celui d’objets patrimoniaux comme les AOC, ou de produits du marketing ?
• Offrir des alternatives aux produits industriels standardisés
• Ces initiatives rendent une place centrale aux producteurs locaux
• Ne pas tomber dans le piège de la standardisation
• Un engagement porteur d’une identité culturelle et d’une histoire collective
En 5 ans, Bruno Lucien est passé d’une ferme laitière classique, à un atelier transformant plus de 185 000 litres de lait par an. La transformation laitière a été une décision qui a donné un souffle nouveau à l’exploitation…
Dans le Nord, à 10 km du centre de Lille, une vingtaine d'agriculteurs font vivre Le Panier vert, un magasin de producteurs qui affiche carton plein côté chiffres. Marie-Odile Smets, éleveuse et productrice de yaourts et crèmes glacées en est la présidente. Elle nous présente le fonctionnement de la coopérative…
« Plus on sera d'agriculteurs à faire de la transformation, plus on habituera les clients au circuit court et on pourra continuer à le développer. » C'est avec cette devise qu'Aldric Vandermeersch a ouvert son laboratoire de transformation laitière à la prestation de service. Une à deux journées par semaine, il transforme donc le lait d'un voisin en plus du sien…
Près de Grenoble, Fairme s’engage pour une agriculture qui rapproche éleveurs et consommateurs avec un atelier de transformation laitière, entièrement autonome. Une première en France ! Reportage…
Avec Fairme, il sera bientôt possible de commander un lait pasteurisé sur une application et le récupérer à la ferme en seulement 20 minutes. La start-up grenobloise a imaginé un atelier de transformation laitière à la ferme, entièrement autonome. La solution est disruptive, puisque tout se déroule dans un rayon de quelques mètres, l’atelier étant posé à côté de la salle de traite. Le lait frais est alors transformé dans l’atelier en tout un ensemble de produits laitiers : lait, fromages, yaourts, glaces, etc. - et directement vendus à la ferme. Deux maître-mots : ultra-frais et ultra-court…
Sans aucune intervention humaine, cet atelier a été conçu par l’équipe d’une vingtaine d’ingénieurs à partir d’intelligence artificielle et de robotique fine, reproduisant les gestes traditionnels des fermiers…
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Les objectifs sont clairs avec dix fermes partenaires d’ici à la fin de l’année et une centaine en 2024. Le site internet, lié à une application, permettra à tout le monde de commander des produits laitiers à la ferme la plus proche en France et récupérer sa commande sur place ou se faire livrer à domicile…
Nouvelle-Aquitaine : Direction la Ferme du Futaie pour découvrir leur fabrication de produits laitiers en alliance avec la marque "Invitation à la Ferme"…
L’histoire commence avec neuf familles de producteurs de lait bio, au début des années 1990. Alors qu’aucun transformateur ne veut s’attaquer à la transformation marginale du lait bio, ces producteurs laitiers se sont réunis pour créer un petit projet…qui célèbre en 2022 ses 30 années d’existence. Aujourd’hui, ce sont 8 millions de litres de lait bio qui sont transformés chaque année…
«On est le plus gros transformateur de lait biologique au Québec», lance M. Désilets. Et les neuf familles fondatrices font toujours partie de l’aventure. «Notre plus grande fierté a été de démontrer que l’agriculture biologique est un modèle viable. Si on recule de 30 ans, les gens disaient que c’était impossible de faire de l’agriculture biologique, d’être rentable et de faire ça à long terme. Je pense que maintenant, après 30 ans, on a démontré que oui, c’est possible»…
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«Les premières années, c’est sûr que c’est parti très petit. Au début, l’objectif était de transformer le lait des fermes actionnaires, mais rapidement, on a réussi à tout transformer. On a donc commencé à acheter le lait des autres fermes biologiques du Québec. L’an dernier, on a transformé du lait en provenance de 90 fermes biologiques québécoises, alors qu’il en existe 145». L’entreprise a également 2500 points de vente partout dans le pays. Elle exporte d’ailleurs 70% de sa production hors de la province…
L'association "le 87 dans l'assiette", qui regroupe des éleveurs bovins haut-viennois qui travaillent en circuit court, vient de fêter son premier anniversaire. Elle se porte bien et va même élargir sa gamme de produits en accueillant des producteurs laitiers.
Fabien Pezet, donc... Entrepreneur atypique qui en 2014 a misé sur le litre de lait frais pasteurisé, le yaourt et le fromage blanc « maison », distribués en circuit court, pour redonner un avenir baptisé « Séga’Lait » à ce que les deux précédentes générations de Bousquié avaient construit.
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