Lait infantile : deux nouvelles usines produisent pour la Chine | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La France accroît sa fabrication de lait pour la Chine, après les sites de production de lait en poudre lancés en 2015 et 2016.

La nouvelle usine de Maîtres Laitiers du Cotentin, basée à Méautis (Manche), qui représente un investissement de 114 millions d'euros, a expédié fin juin les deux premiers conteneurs de briquettes de 20 centilitres de lait infantile qui seront réceptionnées mi-septembre par le distributeur chinois Synutra. Cela dans le cadre d'un contrat portant sur la fourniture de 150.000 tonnes par an. 

En région Auvergne-Rhône-Alpes, l'usine Candia de La Talaudière (Loire) commencera à son tour fin juillet ses livraisons de lait infantile à ce nouveau client. Dans le cadre d'un contrat de dix ans renouvelable avec Synutra pour la fourniture de 450 millions de briquettes par an et au terme d'un investissement de 26 millions d'euros partagé entre Candia, Synutra et Tetra Pak.

Ces nouveaux marchés s'inscrivent dans le cadre de la démarche de sécurisation des approvisionnements des groupes de distribution de lait en Chine, après les scandales du lait à la mélamine, qui ont fortement ébranlé les consommateurs ces dernières années.

En 2015, la coopérative normande Isigny Sainte-Mère avait mis en service une nouvelle usine dans le Calvados, cofinancée à hauteur de 20 millions d'euros par le chinois Biostime, pour l'exportation dans ce pays de lait infantile en poudre. L'an dernier, c'est une usine bretonne de Sodiaal, basée, elle, à Carhaix (Finistère), financée (170 millions d'euros) par Synutra, l'un des grands acteurs de la nutrition infantile en Chine, qui a démarré ses livraisons de poudre de lait vers l'ex-empire du Milieu.