Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Les trois facteurs de la baisse de la production laitière en Europe

Les trois facteurs de la baisse de la production laitière en Europe | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
La collecte laitière devrait baisser pour la troisième année de suite dans l’UE à 27. Alors que les gains de productivité ont longtemps compensé le recul du cheptel laitier, ce n’est plus le cas. Les estimations de l’USDA sont à une 3ème année de baisse de la production en 2023, à 143,3 millions de tonnes (-0,55% sur un an)…

Les trois facteurs de la baisse de la production laitière :

• Le recul du cheptel : L’Union européenne à 27 comportait 20 millions de vaches laitières en début d’année, c’est 0,6% de baisse sur un an et le déclin va continuer cette année
• Les évolutions de la réglementation environnementale et notamment les engagements sur la baisse des émissions de méthane ne sont pas non plus propices à la hausse des troupeaux
• Le dérèglement climatique : Les filières laitières ont été durement touchées par la sécheresse à l’été 2022 et dans plusieurs pays (Espagne, Portugal, Italie, sud de la France)
Cedric's insight:
voir aussi Perspectives : Quelle est la situation globale des marchés laitiers ?
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Non, les productions animales ne sont pas un non-sens écologique

Non, les productions animales ne sont pas un non-sens écologique | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les tenants d'un régime alimentaire composé à 100% de végétaux considèrent les productions animales comme une aberration environnementale. Ce n'est pas tout à fait vrai.


Les bovins convertissent les fourrages en protéines :

Une partie des protéines végétales consommées par les animaux d’élevage ne sont en fait pas consommables directement par l’homme. Ainsi les ruminants sont capables de convertir des matières cellulosiques et protéines des fourrages indigestibles pour nous, en protéines de haute valeur nutritionnelle. Ces fourrages représentent 70 % ou plus de leur ration, le reste étant composé d’aliments concentrés supplémentaires, dont des protéines végétales qui pourraient être destinées à l’alimentation humaine.

Cedric's insight:
Pour 1 kg de ces protéines végétales, une vache laitière produit entre 0,8 et plus de 2 kg de protéines. Le rapport est donc bénéfique. Il peut même être supérieur à 5 dans les systèmes de production très herbagers comme en Irlande ou en Nouvelle Zélande, et supérieur à 10 dans les milieux très difficiles des Suds selon la FAO. Les bovins de ces milieux sont des convertisseurs très efficients de fourrages locaux très riches en fibres et pauvres en protéines. Enfin, pour une grande partie ces fourrages sont produits à partir de prairies et de terres difficilement convertibles à la production de cultures vivrières.
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