La plateforme AgDataHub centralise les données produites sur l'exploitation, les consentements d'échanges et pilote leurs échanges de manière sécurisée. L'objectif est de faciliter leur circulation et ainsi de favoriser l'innovation dans la filière agricole, jusque dans l'assiette des consommateurs via la traçabilité ainsi améliorée…
Tout comme de nombreux autres secteurs, l'agriculture tend à se numériser pour gagner en rentabilité. Il s'agit cependant d'un domaine encore assez peu informatisé et souffrant encore de clichés…
L’émergence de l’agtech et du financement participatif
Aujourd’hui, plus de 215 agtech accompagnent les agriculteurs dans la gestion de leur exploitation. A la pointe de ce phénomène, la France est le premier pays de l'Union européenne en termes de levées de fonds dans le domaine de l’agtech et le cinquième au niveau mondial…
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voir aussi Numérique et agroécologie font-ils bon ménage ? Le cas de l’élevage
Ce 21 novembre, les actionnaires de la SAS Api-Agro, fondée par les instituts techniques, ont acté une deuxième levée de fonds. De nouveaux acteurs du privé se sont mobilisés pour réunir au total 1 million d’euros...
Pour rappel, la société Api-Agro a pour objet la valorisation des données agricoles pour aider à inventer de nouveaux services pour l’agriculture.
À la création de la SAS, les données sont celles de la quinzaine d’instituts techniques français. Le rôle d’Api-Agro est de venir en appui aux organisations en les interconnectant. En particulier, elle s’adresse aux sociétés spécialisées du numérique, de la traçabilité, aux fournisseurs de données, aux entreprises économiques et aux organisations professionnelles des secteurs animaux, végétaux, sanitaires, génétiques…
« On n’a jamais eu une aussi grande dynamique de création de projets et de start-ups en agriculture. Pourtant, on reste faible sur la phase d’accélération [...]. Peu de boîtes sont parvenues à émerger depuis trois ans : comment passer d’un marché de 10 agriculteurs à 10 000 ? Pour cela, on a encore du mal. »
L’Institut Convergences #DigitAg se positionne en "référence" des recherches, formations et innovations en agriculture numérique. Basé à Montpellier, fondé par 17 partenaires dont 8 entreprises, il affiche près de 150 millions d'euros de budget sur 7 ans. Son inauguration le 30 juin a été suivie du hackathon #DigitAg Challenge.
Les nouvelles technologies bouleversent l’agriculture. Dans son livre « L’Agriculture connectée. Arnaque ou remède ? », Vincent Tardieu a enquêté sur les conséquences de cette révolution numérique.
Depuis longtemps, le matériel agricole est banni du Salon de l’agriculture, à Paris. Il est exposé à la même période (tous les deux ans) à Villepinte, au nord de la capitale. Mais c’est un salon professionnel, et c’est fort dommage. Car de ce fait, le grand public ne peut pas prendre la mesure des changements (...)
81 860 emplois en agriculture pourraient disparaître sous l’effet de la robotisation et de la numérisation, estime le Conseil d’orientation pour l’emploi dans une enquête parue le 12 janvier 2017.
Le monde paysan n'échappe pas à la révolution "digitale". Des start-up promeuvent cette agriculture 2.0 au sein d'une association. La Ferme... digitale, c'est sous ce nom que s'est fait connaître l'association de cinq start-up qui y a emménagé l'hiver dernier. Aiguillon du projet, Paolin Pascot, 27 ans, a fondé avec deux amis une sorte d'Amazon paysan : Agriconomie. Outre Agriconomie : Miimosa, une plateforme de financement participatif exclusivement dédiée à l'agroalimentaire ; Ekylibre, qui commercialise des logiciels de gestion adaptés au monde agricole ; Weenat, qui propose des capteurs (pluviomètre, tensiomètre et thermomètre mais aussi hygromètre) aidant les exploitants à prendre de meilleures décisions en termes d'arrosage ou d'intrants ; mais aussi MonPotager.com, qui permet à des citadins de cultiver à distance des « parcelles » et de se faire livrer en fruits et légumes « maison ». « Au début de l'aventure, nous pesions, à nous 5, un peu plus de 12 emplois. Nous avons aujourd'hui embauché plus de 200 personnes », se réjouit Paolin Pascot. Six nouvelles start-up ont rejoint la Ferme digitale, début novembre. À commencer par Airinov, dont la flotte de drones, équipés de micro-caméras, survole les exploitations pour surveiller la santé des plantations. Mais aussi Axioma, qui produit des « bio-stimulants » à la fois pour les végétaux et les animaux ; Naïo Technologies, qui développe des robots agricoles ; ou encore Nexxtep, qui propose des solutions connectées (pour assurer la traçabilité des produits, la supervision de la maturation mais aussi la sécurité de la récolte). Deux autres (Bipilote et Comparateur agricole) permettent aux exploitants de gérer, au plus près, leurs terres en confiant à des algorithmes savants des choix, hier pris en consultant le ciel et en lisant l'almanach.
Quels défis la filière agricole va-t-elle devoir relever pour pouvoir nourrir la population mondiale de demain ? Tel était le thème de la conférence organisée par Agrica en collaboration avec l'Isara et Acteurs de l'économie-La Tribune qui s'est tenu le 20 octobre à Lyon. Importance croissante des outils numériques, nécessité d'amélioration de la formation ou développement des circuits-courts sont autant de pistes qui dessinent ce que pourra être l'agriculture de demain.
Le directeur de la FAO a souligné le rôle de l'agriculture numérique dans un « agro-entrepreneuriat » innovant permettant d’améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs et de tous les habitants des zones rurales. A ses yeux, les technologies numériques peuvent accroître l'efficacité des cultures, stimuler l'innovation et rendre les marchés alimentaires et agricoles plus inclusifs…
Il a souligné l'atout que représente la plateforme géospatiale « Main dans la Main » de la FAO lancée en mars dernier au Niger pour améliorer le ciblage des investissements et diriger les ressources là où elles sont le plus nécessaires et les plus efficaces : 27 pays africains ont rejoint ce projet…
La plateforme a pour ambition d'aider toutes les entreprises du secteur agroalimentaire à collecter, organiser, maîtriser et valoriser leurs données. Bientôt, les données contenues dans les codes-barres renformeront des informations telles les origines, les kilomètres parcourus, les pratiques agricoles, l'impact carbone ou biodiversité, etc…
L'idée d'une plateforme de marché recensant les données de tous produits agroalimentaires est née en 2017, lors des Etats généraux de l'alimentation. Il aura fallu près de quatre ans pour mettre le projet sur les rails. Mais, face aux scandales récents qui ont marqué l'actualité, une information claire et complète semble plus nécessaire que jamais…
Cedric's insight:
Une quarantaine d'informations seront bientôt obligatoires pour chaque produit. On pourra aller bien au-delà de la composition, mais aussi les origines, les kilomètres parcourus, les pratiques agricoles, l'impact carbone ou biodiversité, voire la consommation en eau, et même des informations propres aux régimes diabétiques ou aux allergies. L'avenir est donc forcément du côté du digital qui permet une mise à jour plus agile que via les changements et réimpressions d'étiquettes…
« Le #Cofarming peut se résumer à "faire ensemble en réseau au sein du monde agricole, à l’aide du numérique, dans le but d’accroître la performance globale des exploitations."
L’économie collaborative inventée par les agriculteurs ? Sans doute un peu... Car le numérique n’est-il pas qu’un outil permettant de redonner des moyens de coopérer et mutualiser à une profession agricole qui a déjà, dans ses gènes, la capacité de « faire ensemble » ?
En décembre 2016, le Marnais Mickaël Jacquemin lançait echangeparcelle.fr, sur lequel les agriculteurs français peuvent échanger des terrains avec leurs voisins et collègues. Le but de cette start-up agricole ? Protéger l’environnement, rendre la vie plus facile aux exploitants, et “casser la solitude du métier”.
Connaissez-vous Tinder ? Le site de rencontres qui cartonne ?
Je ne suis pas certaine que cette référence plaise, et pourtant la technique de mise en relation est bien la même : elle se base sur les affinités, les fameux "match".
Le monde agricole est-il en voie d’extinction ? Pas selon Maximilien Rouer, coauteur du livre "Les agriculteurs à la reconquête du monde". Dans un entretien à "We Demain", il explique pourquoi, selon lui, l'agriculture de demain sera plus productive, plus écologique et plus rentable.
AgGate collectera dans un cloud protégé les millions d’informations provenant de capteurs au sol, de stations météo, de drones et de satellites. Il sera opérationnel dans trois ans pour l’ensemble de la profession agricole. ...
Cedric's insight:
Baptisé « AgGate », ce portail de données pour l'innovation en agriculture vient d'être mis sur les rails dans le cadre de l'institut de convergence #DigitAg . Cet outil, porté par l'Irstea avec l'université de Montpellier, fédère l'essentiel de la recherche publique sur l'agriculture numérique ainsi que des structures d'enseignement supérieur, de valorisation, de compétitivité et des entreprises privées. Soit au total plus de 300 experts spécialisés dans les systèmes d'information, la modélisation, les capteurs, l'acquisition de données et la structuration du Big Data agricole.
La famille des Instituts s’agrandit avec le dernier-né « #DigitAg », lancé ce mardi 20 juin à Paris.
L’Institut Convergences DigitAg réunit dans un partenariat piloté par Irstea 17 acteurs dans l’objectif d’accélérer et d’accompagner le développement de l’agriculture numérique et des entreprises du domaine. Lancé ce mardi 20 juin à Paris, il sera basé à Montpellier avec une antenne à Toulouse et une à Rennes. Il a pour ambition de devenir une référence mondiale en agriculture numérique. L’inauguration aura lieu le vendredi 30 juin après-midi à Montpellier.
Jérémy Wainstain, fondateur de The Green Data, et Yann Lecointre, directeur général d’Evolution, étaient les invités d’une matinée consacrée aux enjeux du numérique pour l’élevage, organisée par la chambre régionale d’agriculture du Grand Est le 26 avril à Villers-lès-Nancy (54).
En favorisant l’autonomie des paysans par la réappropriation des savoirs et savoir-faire autour de l’outil de production des fermes, l’Atelier Paysan favorise une souveraineté technologique des campagnes. Nous affirmons qu’il est du ressort des paysans de questionner leurs outils de travail, machines et bâtiments, leur impact financier, agronomique et ergonomique. Le pôle InPACT s’est saisi de ces questions et les a compilées dans un premier Plaidoyer que vous pouvez utiliser et diffuser largement.
Le rapport sur les big datas en agriculture remis le 10 janvier à Stéphane Le Foll et Axelle Lemaire insiste sur l’urgence de créer un portail de partage des données ouvert à tous.
Il devra favoriser le développement d’outils d’aide à la décision pour les agriculteurs.
Les statistiques viennent progressivement bouleverser le travail dans les champs et les élevages. L’exploitation de données massives aide à adapter l’alimentation des troupeaux. Les mathématiques ont fait leur entrée dans les champs. Les statistiques viennent bousculer les habitudes ancestrales. Depuis leurs laboratoires, et notamment ceux des Instituts Techniques Agricoles, des chercheurs travaillent ainsi à améliorer la qualité des productions grâce à la modélisation prédictive.
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Des robots dans les étables : Du côté des éleveurs aussi, les statistiques - et donc aujourd’hui le Big data-, changent la donne. En France, 7% des exploitations laitières étaient équipés de robots de traite à fin 2015. Connectés, ils collectent non seulement le lait mais l’analysent aussi en temps réel et remontent les informations sous forme de tableau de bord. L’agriculteur a ainsi des informations sur la qualité du lait et sur les paramètres entrant en ligne de compte. Des informations précieuses pour mieux gérer les troupeaux laitiers. "Sur la base des données collectées jour après jour, croisées avec la qualité des aliments, nous améliorons les modèles de prédictions et sommes capables de prédire la quantité et la qualité de lait qu’un vache va produire", indique ce chercheur Toulousain. Bref, les mathématiques n’ont pas fini booster la productivité agricole.
Alors quel portrait dresser de l'agriculteur de demain ? On peut tenter d'imaginer la situation en 2050 : quelques éléments comme l'autonomie énergétique de l'exploitation et la banalisation de la technologie. Seule certitude : "l'agriculteur de demain sera un homme moderne, en cohérence avec son temps."
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