En créant Savoie lactée, en 2015 à Albertville, l’Union des producteurs de beaufort a fait le choix de valoriser un sous-produit de sa fabrication, le petit-lait. Et d’assurer son indépendance. Bénéfice collatéral, elle s’est armée face à l’inflation des prix du carburant et de l’énergie et à l’instabilité géopolitique dans le monde…
L’idée de départ de l’Union des producteurs de beaufort, en 2015, c’était de résoudre la question du petit-lait, issu de la fabrication du beaufort. Il était jusqu’alors transporté très loin de la Savoie, vers des agro-industriels, pour être transformé. Pour la totalité du petit-lait de la zone beaufort, cela représentait 800 000 km à l’année. Aujourd’hui, les camions s’arrêtent à Albertville, chez Savoie lactée. Soit un total de 80 000 km. Dix fois moins. Et ça se chiffre en carburant mais aussi pour l’environnement. Petit bonus : prochainement, c’est un transporteur roulant à l’hydrogène qui fera le ramassage en Maurienne…