Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
Un nouveau standard pour une production de lait plus durable va devenir obligatoire en 2024. Les exigences pourraient poser quelques problèmes aux éleveurs valaisans…
En 2022, la production de Raclette du Valais AOP a reculé de 103 tonnes, ce qui correspond à une baisse de 5,7%. Un recul qui a provoqué quelques difficultés de livraison en fin d’année. Cette situation est la conséquence «de l’été chaud et sec…
Pour l’année prochaine, un nouveau souci plane sur la production de fromage valaisan : l’introduction du standard «tapis vert» pour le lait en 2024. «Seul le lait remplissant les exigences du standard sectoriel pour le lait durable suisse ou «tapis vert» pourra être produit, négocié et transformé à partir du 1er janvier 2024 », un changement décidé par la branche pour permettre de distinguer le lait et les produits laitiers suisses de ceux de l’étranger…
|
Scooped by
Cedric
|
À sécheresse exceptionnelle, conséquences exceptionnelles. Sur les 109 appellations d’origine protégée agroalimentaires que compte la France, 27 faisaient encore, fin novembre, l’objet de dérogations spécifiques à leurs cahiers des charges. L’Inao rappelle à titre de comparaison qu’il y avait eu 13 modifications lors de la sécheresse en 2019…
L’hécatombe touche avant tout les fromages, avec trois grands types de modifications : «La durée de pâture, la nature de l’alimentation et l’origine des fourrages. Sur les fourrages, la réglementation européenne dispose qu’au moins 50% doivent être issus de l’aire géographique. C’est ce qui explique que le Salers a dû cesser l’appellation pendant un mois. Les éleveurs ne pouvaient plus atteindre ce seuil.»…
La situation est inédite. Si, à ce stade, les adaptations sont temporaires, la multiplication des aléas climatiques pourrait rebattre les cartes à moyen terme. «Les AOC ont construit leurs cahiers des charges bien avant le changement climatique et vont devoir probablement les repenser.»…
|
Scooped by
Cedric
|
Les AOC sont attribuées par l’INAO à des produits régionaux identifiant à la fois leur mode de production ancestral ou spécifique à une région, et leur zone de production précise. Les cahiers des charges fixent précisément les critères de fabrication auxquels les producteurs ne peuvent déroger sous peine de perdre leur précieux label de qualité…
Lors de la crise du Covid en 2020, qui avait brusquement fermé les marchés, les restaurants, et les rayons fromages des supermarchés, de nombreuses AOP fromagères avaient dû demander des dérogations à leurs stricts cahiers des charges, notamment pour pouvoir congeler le lait des vaches ou bénéficier de dates de conservation plus longues…
L’été dernier, l’INAO a aussi été saisi de nombreuses demandes de dérogation en raison de la sécheresse qui a obligé les éleveurs de vaches laitières à modifier l’alimentation de leurs troupeaux par manque de foin, rendant impossible dans certains cas une alimentation tout à l’herbe imposée par les cahiers des charges….
|
Scooped by
Cedric
|
Les dégâts causés par les rongeurs aux prairies auvergnates ont conduit l’INAO à alléger temporairement le cahier des charges de l’AOP…
Suite aux dégâts provoqués par la pullulation de campagnols terrestres sur les prairies des communes du Puy-de-Dôme et du Cantal avec infestation très importante ou maximale, du 2 août 2022 au 15 mai 2023, « la ration totale annuelle des vaches laitières en matière sèche comprend 50% minimum d’herbe provenant de la zone de production du lait » – au lieu de 70% dans le cahier des charges de l’AOP…
|
Scooped by
Cedric
|
Une offre clarifiée dès octobre 2022 : Repenser le cahier des charges du Cantal AOP, pour clarifier la gamme de Cantal AOP et apporter de la fraicheur au doyen des fromages cantaliens…
Depuis que la meule est meule, la gamme Cantal AOP se décline en trois saveurs : « Jeune », « entre-deux » et « vieux ». Mais on constate une érosion des ventes constatée au fil des ans et une offre peu lisible (-10% des volumes vendus depuis 2017)…
Exit « le Cantal entre-deux » ! Dès l’automne, l’offre de Cantal AOP se déclinera sous deux formes : le Cantal AOP jeune et le Cantal AOP affiné (4 mois et plus, selon la durée d’affinage)…
|
Scooped by
Cedric
|
Il y a un an, toute la filière du fromage qu’est le maroilles, basée dans l’Avesnois et la Thiérache, se réorganisait pour tendre vers plus de qualité. Notamment en réduisant le nombre de producteurs de lait de 450 à 125. Cela a-t-il porté ses fruits ? Oui et non...
|
Scooped by
Cedric
|
Alors qu’en mars 2009 l’accord- cadre pour la valorisation des quatre fromages AOP d’Auvergne marquait le début d’une nouvelle ère, le bleu d’Auvergne restait en retrait avec une valorisation de seulement 5 €/1 000 litres, là où ses “collègues” partaient à 30 €/1 000 litres. L’absence de cahier des charges avait alors justifié ce niveau de prix… Après un long marathon administratif, le nouveau décret de l’appellation bleu d’Auvergne est enfin paru au Journal officiel européen le 13 novembre 2017, avec l’obligation, pour l’ensemble des opérateurs, de renouveler leur engagement dans l’AOP avant le 13 février 2018…
|
Scooped by
Cedric
|
Le nouveau cahier des charges de l’AOP Bleu d’Auvergne prévoit une réduction de la zone d’appellation. L’AOP Bleu d’Auvergne a un cruel handicap : son nom ! « Dans l’esprit des consommateurs, c’est un bleu comme les autres » déplore Nicolas Cussac, président du syndicat Interprofessionnel Régional du Bleu d’Auvergne. Impossible de changer le nom mais tirer le fromage vers le haut en améliorant encore davantage ses qualités intrinsèques et en communiquant sur celles-ci, est à la portée des producteurs.
Le nouveau cahier des charges recentre les savoir-faire de chacun des acteurs et tout particulièrement des producteurs de lait. La réduction de la zone d’appellation en est la mesure phare. 50% de communes en moins « Le nouveau cahier des charges est en complète ...
|
Scooped by
Cedric
|
Confrontation. La question du recadrage de l’affouragement en vert voit se confronter deux visions de ce que doit être l’AOP.
Deux visions de l’AOP : d’un côté, les tenants d’un comté « très terroir » (position défendue notamment par la Confédération), de l’autre, un comté qui le serait un petit peu moins (FNSEA).
C’est sur la question de l’affouragement en vert que s’est cristallisé ce débat…
|
Scooped by
Cedric
|
Alors que l’AOP cantal fête les dix ans de la refonte de son cahier des charges, l’interprofession réfléchit à changer le nom de ses trois catégories de fromage : jeune, entre-deux et vieux. Une démarche qui pourrait aboutir d’ici à la fin de l’année.
|
Scooped by
Cedric
|
Le comté va préciser des points de son cahier des charges. Objectif : rester un produit inimitable qui valorise le lait à 500 € les 1 000 l. Il y a urgence alors que ses valeurs sont copiées et que certains producteurs prennent des largesses avec les règles.
|
|
Scooped by
Cedric
|
En France comme ailleurs, le géant laitier Lactalis étend son règne sur les fromages de terroir. Ses détracteurs s'inquiètent de l'influence que pourrait avoir le groupe sur les cahiers des charges des AOP…
En 2019, le rachat par le français de la société spécialisée dans les fromages traditionnels Nuova Castelli a déclenché une mini-tempête en Italie. A l'époque, le ministre italien de l'Agriculture promettait de « protéger l'agroalimentaire italien de l'assaut des multinationales étrangères ». Mais Lactalis, qui se revendique déjà « premier acteur mondial des AOP », ne compte pas s'arrêter là…
La société attend que les autorités européennes de la concurrence valident l'acquisition d'Ambrosi, un fabricant de parmesan et grana padano – les deux plus grosses AOP italiennes. Récemment, l'entreprise a acheté en France Verdannet, qui fabrique un monument savoyard, le reblochon…
La Confédération paysanne, syndicat agricole minoritaire, a dénoncé une « terrible menace pour nos fromages ». Lactalis est comparé par ses détracteurs à un rouleau compresseur qui serait tenté d'alléger les cahiers des charges des AOP et ainsi baisser leurs coûts de production…
Largement mises en avant par le groupe, les AOP représentent moins de 5 % du chiffre d'affaires, tiré par les produits de consommation courante (marques Président, Galbani, Parmalat, Lactel...). En France avec le roquefort comme en Italie avec le parmesan, « Lactalis se sert de l'image des fromages AOP pour essayer de discréditer le Nutri-Score »…
|
Scooped by
Cedric
|
Les produits AOP de la fromagerie Gillot, dont les 42 millions de litres de lait sont transformés en pont-l’évêque et camembert, devraient bientôt être issus à 100 % de vaches normandes… Ils avaient été les premiers en 2013 à garantir un lait sans OGM. Les 89 fermes qui livrent du lait AOP à la fromagerie Gillot de Saint-Hilaire-de-Briouze (Orne) pourraient bientôt ne compter que des vaches normandes. D’ici trois à quatre ans… « Chez Gillot, on limite à 6 500 litres de lait par ha de SFP. On a toujours du fourrage même en cas de sécheresse. » Les producteurs AOP de Gillot s’engagent aussi sur un minimum de 100 mètres de haies linéaires par hectare de SFP. Autrement dit : ils stockent davantage de carbone dans les sols pour lutter contre le réchauffement climatique…
|
Scooped by
Cedric
|
Depuis juillet, sur 101 produits sous AOP agroalimentaires, quatre d'entre eux ont obtenu des dérogations sur au moins un point du cahier des charges qu'ils sont tenus de remplir pour garder leur appellation…
Pour obtenir une modification temporaire sur un cahier des charges, seuls deux motifs sont possibles: sanitaire ou climatique…
|
Scooped by
Cedric
|
Depuis près de quarante ans, deux types de camembert cohabitent dans les rayons. Pourquoi la guerre du camembert est peut-être loin d'être terminée ? L’arrêt du 22 juillet signifie que les jours de l’étiquetage camembert “fabriqué en Normandie” sont, en théorie, comptés. « C’est une grande victoire pour l’Inao. C’est un signal fort. »…
Reste que le Syndicat normand des fabricants de camembert (SNFC) souligne que « l’interdiction […] de la mention “fabriqué en Normandie” n’empêche aucunement les producteurs concernés de mentionner le nom et l’adresse de l’entreprise de fabrication ». Une brèche dans laquelle les industriels ne devraient pas tarder à s’engouffrer…
|
Scooped by
Cedric
|
Limiter l'affouragement en vert, favoriser le pâturage... font partie de la liste des mesures... Voici quelques exemples de mesures:
- Le CIGC souhaite limiter la taille des exploitations, mais il reste à trouver la façon d'exprimer cette limite.
- Un minimum de 5 espèces prairiales dont 3 graminées et 2 légumineuses sera exigé pour augmenter la qualité des prairies semées.
- Un plan d'épandage individuel sera obligatoire. Les épandages de lisier seront possibles à partir d'un cumul annuel de températures positives de 200°C. Et il sera interdit de détruire les prairies avec des produits chimiques de synthèse.
- Les vaches devront disposer de plus de 50 ares de pâturage accessibles autour du point de traite. Il reste à définir la distance maximale entre l'entrée des parcelles et le point de traite. - L'affouragement en vert sera interdit avant le 1er juin et limité à un cumul de 75 jours annuels, avec des périodes qui restent à définir. Le maïs en vert est géré dans le cadre de l'affouragement en vert.
- Pour préserver l'attention accordée individuellement à chaque animal, certains gestes de la traite doivent rester manuels : nettoyage, connexion des faisceaux trayeurs, élimination des premiers jets.
Le comté, c'est 2600 exploitations pour 702 millions de litres.
|
Scooped by
Cedric
|
|
Scooped by
Cedric
|
Première AOP fromagère française avec une production annuelle de plus de 60 000 tonnes, la filière Comté devra faire face à des défis majeurs dans les prochaines années.
Le succès commercial du célèbre fromage à pâte pressée cuite du Jura ne se dément pas. Toutefois, celui-ci est de plus en plus concurrencé par d’autres fromages mettant en avant la qualité et le terroir, sans toutefois suivre un processus aussi rigoureux que celui du Comté.
Son cahier des charges strict lui a permis de miser sur la valeur ajoutée plus que les volumes, mais pourrait-il devenir un frein au développement de la filière ?
L’inter-profession Comté entame un cycle de réflexion et d’études de 18 mois pour répondre à cette question.
|
Scooped by
Cedric
|
Les producteurs de lait d'appellation pour les camembert, livarot, pont-l'évêque et neufchâtel, ont, depuis le 1er mai, l'obligation d'avoir un minimum de vaches de race normande. Mais l'ensemble des 539 producteurs de lait de la filière AOP ne se mettront pas en conformité. « On s'attend à perdre une vingtaine de producteurs et vingt millions de litres de lait (sur un total de 230 millions de litres, NDLR) »
|
Scooped by
Cedric
|
Comme d’autres AOP franc-comtoises, le morbier (8 765 t vendues en 2016) cogite à la révision de son cahier des charges. Le travail lancé il y a un an a abouti à un certain nombre de propositions de modifications ou d’ajouts des règles de production tant en amont qu’en aval.
|
Scooped by
Cedric
|
Les producteurs de fromages de Normandie labellisés AOP (Appellation d'Origine Protégée) sont exigeants sur la qualité, au point d'imposer une proportion minimale de vaches normandes dans les troupeaux. Ils l'ont fait valoir dans un communiqué publié jeudi 27 avril 2017.
|
Scooped by
Cedric
|
Quand on pense Picardie, on pense forcément Maroilles... Le fromage, qui bénéficie d'une appellation d'origine protégée entre l'Aisne et le Nord, est depuis peu soumis à un nouveau cahier des charges. Objectif, mieux ancrer le fromage dans son terroir.
|