La hausse de la consommation totale de fromage au cours des deux dernières années a été la plus importante depuis 2000. La demande de beurre a également progressé et des gains plus importants devraient être enregistrés cette année.
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Lait de Normandie... et d'ailleurs
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L'année dernière, l’interdiction des importations de produits laitiers mise en place, censée durer jusqu'à août 2015, a été étendue à août 2016. (Des rumeurs suggèrent que cela pourrait aller jusqu'à 2018.) Pourquoi s’en préoccuper ? Parce que l'interdiction de la Russie exerce une pression à la baisse sur les prix du lait dans le monde entier. Avant l'interdiction, la Russie était un grand importateur de produits laitiers y compris de fromage. Ils achetaient 25 000 Mt de fromage par mois selon l'analyste Nick Buyse de FCStone. « Le lait européen initialement concerné par les importations russes doit maintenant trouver une nouvelle destination», dit Buyse. « Donc l'UE sera beaucoup plus agressive dans l'exportation de poudres et fromages sur les marchés mondiaux, et rendra le marché très concurrentiel. » Voilà la mauvaise nouvelle pour les États-Unis : compétitifs sur le marché mondial de la poudre, nos prix du fromage sont beaucoup plus élevés que d'autres sur le marché mondial. En novembre, le prix du cheddar américain était 4,9% supérieur au prix du cheddar européen et 7,3% supérieur au prix du cheddar océanien.
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newsok
Les contrats à terme se sont effondrés au plus bas. Depuis début Avril, les prix à terme du lait ont chuté de 13% tandis que les prix du maïs et du soja ont bondi de 11% et 17%, respectivement. Malgré la perspective négative, la production laitière a augmenté cette année et devrait atteindre un record de 212,4 milliards de livres de lait. Pour les consommateurs, la surabondance de lait se traduit par des prix bas à l'épicerie, qui sont en moyenne de 3,16 $ par gallon. Pendant ce temps, l'offre excédentaire est absorbée par les producteurs de fromage, qui sont maintenant assis sur le plus gros stock de fromage depuis les années 1980. Et le taux de change du dollar américain continue de grimper…
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