Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Des prix consommateurs imperméables à la volatilité des prix agricoles

Des prix consommateurs imperméables à la volatilité des prix agricoles | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’année 2016 aura une nouvelle fois illustré l’ère de l’instabilité qui prédomine sur les marchés agricoles depuis le démantèlement des outils de régulation européens.

Nouveau recul des prix à la production. Le prix du lait à la production a diminué en 2016 de 7,3 % (après -14 % en 2015). Le lait collecté en 2016 était payé 0,31 €/kg. Les prix sortie industrie ont eux aussi baissé de 3 % pour les produits destinés à la grande distribution et de 4 % pour les beurres et poudres industrielles. Par exemple le yaourt nature en sortie usine était à 1,15 €/kg (-6%), l’emmental à 4,43 €/kg (-4%) et le camembert à 4,51 €/kg (-3%). En grande distribution , les prix de détail hors TVA étaient respectivement de 1,46 €/kg (stable), de 6,52 €/kg (stable) et de 5,86 €/kg (-2%)

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Quand les spéculateurs lorgnent sur nos assiettes

Quand les spéculateurs lorgnent sur nos assiettes | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Une initiative de FranceAgrimer et de Philippe Chalmin visait à convaincre les journalistes que la formation des prix agricoles ne pouvait que résulter de la loi de l’offre et de la demande dans le cadre de la mondialisation des échanges de produits alimentaires qui ne représentent pourtant qu’un peu plus de 10% de la consommation mondiale.

Cedric's insight:
Aux yeux des spéculateurs, les céréales, les produits laitiers et les viandes ne sont que des « commodités » comme le disent dans les salles de marchés ceux qui achètent sur le marché à terme...
D’où ce commentaire désabusé de Philippe Chalmin : « ça fait trois ans qu’on n’a pas eu une bonne catastrophe climatique à se mettre sous la dent, sauf sur le marché du sucre ».
Voilà ce qui aurait manqué pour le blé, le riz et le maïs, empêchant les spéculateurs de s’en donner à cœur joie. Car, toujours selon Philippe Chalmin, il faut désormais s’habituer à vivre sans les outils de régulation dont étaitdotée naguère la Politique agricole commune en Europe.
Selon lui nous assistons même au «retour à une situation d’avant 1936 avec l’instabilité des prix à gérer au long des filières».

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