Début 2024, l'offre en vaches de réforme O est faible en Europe. D'autre part, le cheptel bovin européen est en baisse. Deux facteurs qui soutiennent les prix des vaches de réforme O…
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Voir aussi Comment le déficit commercial français se réduit
La production a reculé ces quinze dernières années dans toutes les filières animales. Les habitudes de consommation évoluent, pourtant la demande baisse moins que l'offre, ce qui conduit à une nette dégradation du solde commercial de la France…
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Du côté des animaux de boucherie, c’est en veaux que la chute est la plus nette, les abattages ont reculé de 35 % en 14 ans, avec un net repli en 2022 et 2023. Les abattages de vaches reculent sous l’effet de la baisse des cheptels laitiers comme allaitants…
Une douzaine d’abattoirs ferment chaque année, et la tension se renforce entre décapitalisation et hausse des charges, notamment de l’énergie. Les Marchés dresse une carte des outils menacés, abattoirs multi-espèces, bovins, porcins, ovins, ateliers de découpe ou de transformation, c’est toute la filière qui est concernée, avec une fragilité particulière en bio et Label Rouge…
La décapitalisation en bovins a entraîné une baisse de 4,9% des abattages en 2023, celle dans la filière porcine de 4,8 %. Aucune perspective de reprise n’est attendue à court terme. Nombreux sont les abattoirs les plus importants à tourner au ralenti. Or les volumes sont nécessaires pour écraser les coûts de fonctionnement et les investissements, très élevés dans cette industrie…
« Les gros abattoirs manquent d’offre. Les plus petits sont fragilisés par la hausse du coût des intrants. Ceux qui n’ont pas pu faire face à la hausse des charges ont fermé.» Des outils devront fermer, pour que ceux qui restent tournent à plein régime…
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Voir aussi Viande bovine : le point sur le commerce extérieur de la France en 2023
Des scientifiques de Corée du Sud, ont créé un nouveau type d’aliment : un hybride « bœuf-riz ». Les grains sont remplis de cellules musculaires et adipeuses de bœuf, cultivées en laboratoire, qui pourraient constituer une source de protéines abordable et écologique…
Les chercheurs ont commencé par enrober les grains de riz de gélatine de poisson, fournissant une base sur laquelle les cellules musculaires de la vache peuvent adhérer. Ils ont ensuite permis aux cellules de se développer dans les grains de riz, ce qui a pris environ 5 à 7 jours, avant que le riz ne soit placé dans un milieu qui encourageait les cellules de vache à se multiplier à l'intérieur des grains.
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Le riz hybride contient 7% de protéines en plus et 8% de matières grasses en plus que le riz ordinaire, les scientifiques estimant qu'il produit environ 6 kg de CO2 pour 100 g de protéines, tandis que le bœuf traditionnel en libère environ 50 kg…
Israël est devenu le premier pays au monde à autoriser la commercialisation de viande cultivée au grand public. Le ministère de la Santé a autorisé Aleph Farms Ltd, qui produit des morceaux de viande directement à partir de cellules de bovins, à commercialiser ses produits au grand public…
Le fabricant de viande cultivée Aleph, basé à Rehovot, a déclaré l’année dernière qu’il travaillait au lancement de son premier produit, un steak cultivé à coupe fine, en quantités limitées à Singapour et en Israël, dans l’attente des autorisations réglementaires. L’entreprise a également demandé l’autorisation pour la Suisse.
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USA : Imagindairy est la troisième entreprise, après l’israélienne Remilk et la californienne Perfect Day, à obtenir l’aval de la FDA pour ses protéines de lactosérum…
La baisse des effectifs de vaches allaitantes et laitières rendra notre pays structurellement déficitaire si la décapitalisation en vaches laitières et allaitantes se poursuit au rythme observé en 2020-2022.
En 2035, le taux d’approvisionnement n’excèderait pas 67%. Mais en engraissant les génisses et les broutards, le taux d’approvisionnement ne diminuerait que de quelques points par rapport au niveau actuel (90%)…
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voir aussi Production laitière : Une révolution copernicienne au sein de l’UE
Bene Meat, start-up tchèque, vient d’obtenir l’agrément de l’Union européenne pour la production de viande de laboratoire destinée à l’alimentation animale…
C’est la première à l’obtenir, Bene Meat a reçu l’agrément européen pour sa viande cellulaire destinée à l’alimentation des chiens et des chats. L’entreprise pourra déployer sa production l’an prochain et proposer des prix similaires à ceux des produits hauts de gamme sur le marché…
Pour le moment, Bene Meat fabrique quelques kilos par jours, mais compte multiplier par plus de cent sa capacité de production d’ici l’an prochain. La start-up annonce entrer en négociation avec des opérateurs du pet-food pour les approvisionner en viande de culture…
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L’entreprise emploie 80 chercheurs et développeurs et vise, à terme, le marché de la consommation humaine.
Voir aussi Les aliments issus de culture cellulaire aux portes de l’Europe
En septembre, les prix du lait de vache continuent de reculer sur un mois (-0,5% après -0,6% en août et -0,3% en juillet) mais restent en hausse sur un an (+1,2% après +3,1% et +2,4%). Ils se situent nettement au-dessus de leur niveau de septembre 2021 (+21,6%). Les prix des gros bovins accélèrent (+2,4% après +0,3%)…
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En septembre 2023, les prix d’achat des moyens de production augmentent légèrement sur un mois (+0,2% après +1,1% en août et -0,9% en juillet) et continuent de baisser sur un an (-5,1% après -4,8% et -5,4%). Ils sont néanmoins 17% plus élevés qu’en septembre 2021…
Sur le premier semestre 2023, les entreprises de l’abattage et de la transformation ont contractualisé 30 % des jeunes bovins de race à viande, 46 % des jeunes bovins laitiers, 14 % des génisses et des vaches allaitantes et 10 % des vaches laitières.
L’abattoir mobile d’Émilie Jeanin, premier du genre en France, a fermé ses portes en Bourgogne le 28 février 2023, suite à la liquidation judiciaire de sa société porteuse, le Bœuf éthique. Très attendu, cet abattoir 100 % roulant, conçu pour venir abattre les animaux sur leurs lieux de vie, répondait pourtant aux attentes des fermes locales et des consommateurs, tandis que l’administration avait validé sa conformité réglementaire…
Si les difficultés rencontrées par ce projet pionnier ont été multiples, l’éleveuse a néanmoins ouvert la voie : elle a montré la faisabilité d’instaurer des abattoirs mobiles dans notre pays, comme il en existe depuis bien longtemps chez nos voisins européens, puisque la législation européenne le permet…
Cette initiative n’est pas isolée : aux quatre coins de France, des projets d’abattoirs alternatifs essaiment, portés par des collectifs d’éleveurs et éleveuses, résolus à s’affranchir des abattoirs conventionnels. Ces projets concernent des abattoirs coopératifs, fixes ou mobiles, à la ferme ou sur des sites d’accueil entre plusieurs fermes, reflétant la diversité des besoins et des territoires dans lesquels ils prennent forme…
Née en 2003, la filière Herbo Pacte vise à valoriser les veaux issus du cheptel laitier grâce au croisement Angus ou Hereford. A travers « la viande à l’herbe », Charal diversifie sa gamme pour séduire un large panel de consommateurs…
Des conduites très herbagères, voire en plein air intégral. Objectif 310 kg de carcasse à 24 mois, conformation 0=. Un prix minimum garanti revisité chaque année : 5 €/kg pour les veaux nés en 2023…
Selon le dernier rapport Global Beef Quarterly, il y a eu une tendance à la baisse des exportations de bœuf de l'UE et du Royaume-Uni, mais une nette augmentation des importations. Les exportations de bœuf de l'UE et du Royaume-Uni ont diminué de 22% depuis le début de l'année, tandis que les importations ont augmenté de 6%...
La plus forte baisse de production dans tous les pays européens jusqu'à présent cette année a été en Italie où elle a chuté de 20%, mais l'Espagne a également enregistré une baisse de 6% de la production tandis que l'Allemagne a déclaré qu'il y avait eu une baisse de 1% de la production de viande bovine. Pendant ce temps, la France a enregistré une augmentation de 1% de sa production tandis que les Pays-Bas ont enregistré une augmentation de la production de viande bovine de 9%...
Il y a eu une augmentation du volume des importations en Europe et au Royaume-Uni en provenance d'Argentine - qui a bondi de 43% et des États-Unis également de 42%. Il y a eu une légère baisse des importations en provenance du Brésil qui ont chuté de 2% mais dans l'ensemble, le pays est resté le premier fournisseur de viande bovine en Europe…
Résultats d’essais menés à la station expérimentale de Mauron : faisabilité d’une production de viande rouge issue de jeunes bœufs ou génisses (abattage 300 kg à 15 16 mois) en croisement Holstein x Races rustiques…
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voir aussi Bœufs à l’herbe à Mauron : Des essais concluants
Le croisement viande s’inscrit dans la durée car aujourd’hui, une femelle laitière sur cinq est inséminée en IAP avec une semence de taureau allaitant, alors qu’elles ne représentaient que 8 % en 2012-2013. Mais sa progression semble ralentir : entre les deux dernières campagnes, l’augmentation n’est en effet que de 14.500 IAP en faveur du croisement viande, alors qu’elle était en moyenne de 40.000 IAP par an depuis 2012-2013, selon l’institut de l’élevage…
Le nombre d’inséminations totales sur femelles laitières continue de baisser en France, en lien avec la décapitalisation du cheptel. En 2022, selon les chiffres de l’institut de l’élevage, ce sont 5.669.590 IA totales qui ont été réalisées, dont 3.035.671 IA premières. Cela représente une baisse de 2,9 % par rapport à 2021, plus importante que lors de la campagne précédente, où elle n’était que d’1,4 %...
Parmi les inséminations premières, la majorité est réalisée en race pure, notamment pour les génisses. En effet, 89 % d’entre elles sont inséminées en race pure, contre seulement 69 % des vaches…
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Concernant les croisements, pour les génisses, taureaux de races laitières et de races allaitantes se partagent presque équitablement (respectivement 5,80 % et 4,88 %) les 11 % restant. En revanche, pour les vaches, c’est le croisement viande qui domine : près de 25 % des IAP contre 6 % pour le croisement laitier…
Des prix qui respectent le coût de production, c’est l’engagement de Métro auprès des éleveurs bovins qui inscrivent leur production dans la démarche « Eleveur & Engagé»…
En contrepartie d’un prix plus juste (80% du prix payé au producteur tient compte du coût de production des éleveurs et 20% est calé sur le prix du marché), la démarche “Éleveur & Engagé” se fonde sur un élevage herbager et à taille humaine…
Des critères sont fixés comme l’âge (8 ans maximum), l’état d’engraissement de l’animal, ou encore la maturation de la viande qui doit durer 10 jours minimum. Le projet qui s’inscrit dans une démarche locale est actuellement en place dans 15 halles Métro et a vocation à se développer. Dans le cadre de ce partenariat, deux abattoirs sont mandatés par Metro France. Il s’agit de Puigrenier et d’Eva. L’organisation de producteurs Elvea s’assure quant à elle du transfert du complément de prix auprès des éleveurs mobilisés dans la démarche...
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Le coût de production d’un jeune bovin est estimé à 6 €/kg par l’interprofession et se négocie sur le marché à 5,20€…
L'année 2023, le prix de la vache laitière de réforme aura été marquée par le retour de la saisonnalité, après deux ans d'absence. Qu'en sera-t-il en 2024 ? Si l'Idele ne se prononce pas sur des niveaux de prix, l'institut prévoit que le volume des réformes laitières sera de nouveau significativement réduit, avec un ralentissement attendu de la décapitalisation…
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« En 2023, sur le prix des vaches de réforme laitière, on a vu un retour de la saisonnalité, qui avait été gommée en 2021 et 2022 ». Les vaches laitières de réforme concurrencées par les importations : « Sur les réformes laitières, le marché français est beaucoup plus connecté au marché européen que ne l'est le marché des réformes allaitantes, qui subit moins la concurrence des importations. » La vache laitière de réforme approvisionne les GMS, la restauration et la viande hachée, des secteurs où l'import est plus présent…
Le nombre de gros bovins abattus en France a reculé de 4,9% en 2023, comparé à 2022. C’est 270 400 gros bovins de moins qu’en 2021 (-8,6%)…
Avec un peu plus de 692 000 vaches allaitantes abattues en 2023, les effectifs chutent de 8% sur un an, c’est 73 200 de moins qu’il y a 2 ans. La baisse atteint 7,2% pour les effectifs de vaches mixtes et laitières, avec un peu moins de 880 000 vaches…
La production mondiale de viande bovine progressera lentement cette année, calcule l'USDA, la dynamique en Australie et au Brésil comblant les reculs des États-Unis, de l’union européenne et du Canada…
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voir aussi Qui fait grimper la production mondiale de viande bovine ?
Ces hausses ont été observées pour l’ensemble des catégories d’animaux avec des Prim’Holteins P+ qui sont passés de 2,67€ à 4,43€ après un pic à 4,50€ en 2022 (soit +40%)…
Le prix du steak haché frais est passé de 11,07€ en janvier 2021 à 15,72€ en juillet 2023 (+30%), pour finir l’année à 14,96€ (-5%) dans le sillage de la baisse des réformes laitières…
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Malgré cette forte inflation, la viande hachée reste la base des achats de viande rouge par les ménages, mais les volumes achetés sont à la baisse…
En France, le secteur des abattoirs accumule les difficultés. Sans perspective de retour à la croissance des volumes, les entreprises ont commencé à restructurer leurs outils…
L'heure de vérité aurait-elle sonné pour les 233 abattoirs de boucherie répartis dans toute la France ? Plusieurs sociétés d'abattage ont annoncé une restructuration de leur outil industriel. La baisse des volumes conjuguée à la baisse de la consommation, à la flambée du prix de l'électricité et à une dévalorisation du prix des coproduits accélère les difficultés des abattoirs.
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voir aussi La crise de l'élevage menace de fermeture près de 30 % des abattoirs
Deux sociétés ont fait une demande d’autorisation pour commercialiser une nouvelle génération de substituts de viande sur le Vieux Continent…
Fin 2020, Singapour faisait figure de pionnier en autorisant la commercialisation des substituts de poulets issus de culture cellulaire mise au point par la start-up californienne Eat Just. Cette année ce sont les États-Unis…
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voir aussi Fermentation de précision et lait de culture
Les essais au Cirbeef visent à produire de la viande de qualité à partir des veaux croisés lait x viande. Deux itinéraires (un pour les veaux d’automne, et un pour les veaux d’hiver), ont été proposés afin d’associer performances et herbe pâturée…
« La filière viandes sera très probablement confrontée à des difficultés d’approvisionnement pouvant entraîner la fermeture de sites d’abattage-découpe », avertit le Crédit Agricole…
« Les filières viandes font face à des difficultés d’approvisionnement responsables de la flambée des prix. Les filières porc et bovine sont confrontées à une baisse de cheptel. Le sujet des installations et de renouvellement des générations est prégnant, sans oublier la décapitalisation bovine favorisée par des prix favorables »…
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voir aussi L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires
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