Installé depuis deux années en tant que fromager à la Ferme des coquelicots, Rémi Lecoz est fier de proposer des produits issus de son petit cheptel de vingt-trois vaches jersiaises…
Depuis 2003, le Gaec de la Sablonnière transforme une partie de son lait en beurre, fromages, yaourt ou crème. Une diversification exigeante à la base de son développement.
et aussi : Conduite de troupeau : un lait à transformer
Au Gaec de la Sablonnière, la transformation laitière dicte un certain nombre de choix techniques. Les exigences de la transformation ont impacté la conduite d’élevage. « Nous avons limité la distribution d’ensilage d’herbe qui peut donner un goût au lait et représente un risque butyrique plus fort »
Pour les agriculteurs, les alternatives se multiplient afin d'augmenter des revenus parfois très bas.
La journaliste ajoute : "aujourd'hui, en France, un agriculteur touche en moyenne 1 250 euros par mois. Mais il y a des écarts énormes d'une région à l'autre : un agriculteur sur trois ne gagne pas plus de 350 euros par mois.
Pour mieux vendre leurs productions, les agriculteurs misent sur les Appellations d'origine protégée ou contrôlée ou sur la vente directe. Mais l'idéal pour un producteur est de transformer soi-même : c'est le cas de producteurs de lait qui fabriquent leur propre glace".
Paralysé des jambes à la suite d’un accident à l’âge de 16 ans et demi, Grégory Daude a mené à bien son projet d’installation en adaptant tous les outils de l’exploitation laitière familiale à son handicap. Mieux, en choisissant de se diversifier avec sa mère dans les glaces fermières, le jeune Cantalien fait un carton.
Leurs activités annexes leur assurent un milliard d'euros de revenus complémentaires. Être inventif pour augmenter ses revenus est devenu une nécessité pour de nombreux agriculteurs. Leur situation économique est en effet difficile. Selon la MSA , plus de la moitié d'entre eux ont gagné moins de 354 euros par mois en 2016. Pourtant, il faut reconnaître qu'ils ne manquent pas d'idées pour améliorer leur niveau de vie.
Le prix du lait ne permet plus toujours aux producteurs de lait de faire vivre leur exploitation. Face à la crise, certains diversifient leur activité. Dans le Cantal, une famille produit des glaces artisanales et transforme ainsi un quart de sa production annuelle.
Une nouvelle carte numérique interactive montre la géolocalisation des producteurs laitiers britanniques qui produisent du véritable ‘ice cream’ laitier. La carte est conçue pour connecter le public avec les producteurs locaux de crème glacée laitière et aider les gens à découvrir les produits laitiers britanniques de haute qualité, ainsi que l’histoire unique de chaque producteur.
« Avec la volatilité du marché qui est maintenant la norme au Royaume-Uni et dans toute l'industrie laitière mondiale, il est bon de mettre en évidence la façon dont certains agriculteurs ont décidé d'ajouter de la valeur au lait sur ferme. »
A Saint Senier-sous-Avranches, trois éleveurs laitiers ont décidé d'assurer eux même la valorisation de leur production bio en se lançant dans la fabrication de yaourts, des yaourts qu'ils écoulent via plusieurs circuits de distribution, y compris celui des grandes surfaces.
Qu'ils soient producteurs laitiers, éleveurs de porcs ou de boeufs, céréaliers ou maraîchers, tous les agriculteurs sont touchés, à des degrés divers, par la chute des cours et les incertitudes du marché. Mais certains font preuve d'imagination et d'audace pour se préserver des fluctuations et réinventer leur métier. Portrait d'un éleveur qui transforme lui-même sa production.
Cela démarre en Normandie avec une offre de yaourt bio locale produite à la Ferme des Glycines par Eric, producteur laitier bio depuis 2010. Le rôle d’Eric est de fabriquer du yaourt bio nature avec le lait frais du jour et de remplir des poches de 1,2Kkg et de 5kg qui seront acheminées dans les commerces aux alentours…
Mettre un terme à la paupérisation agricole : Emmanuel Macron entend y parvenir en rééquilibrant les contrats entre agriculteurs et distributeurs. Dans le Boulonnais, des agriculteurs se sont affranchis des liens avec l’industrie agro-alimentaire, qui alimente les grandes surfaces. Voici le parcours de quatre d’entre eux.
Ou bien encore : Les Selin ont ouvert un distributeur de produits fermiers XXL sur http://www.lavoixdunord.fr/254756/article/2017-10-28/les-selin-ont-ouvert-un-distributeur-de-produits-fermiers-xxl Avec ses 221 casiers, la Table fermière, créée en mars à Isbergues est le plus récent et le plus gros distributeur automatique de produits fermiers du secteur Béthune-Bruay, qui en compte déjà beaucoup. Les Selin ont imaginé le tout en famille, pour permettre aux gens de se fournir à toute heure pour un repas frais et local.
Depuis 3 ans, Charles Berthollet, déjà à la tête de CBPI, propose aux producteurs laitiers de diversifier leurs activités. Son entreprise Glace Concept, basée dans le quartier de Montreynaud à Saint-Etienne, fournit un concept clé en main pour la production de glaces artisanales.
Créer de la glace au lait de vache directement à la ferme. C’est le principe de Glace Concept, l’entreprise du Stéphanois Charles Berthollet qui a signé son premier contrat l’année dernière. Grâce à une formule tout en un les producteurs laitiers de France peuvent espérer de meilleurs revenus, à l’heure où la crise du lait ternit leur quotidien.
En 2007, le Gaec de la Ferme d’Aigue vive de Jaleyrac a choisi de se différencier en transformant son lait en glaces fermières, désormais aussi vendues dans une boutique à Aurillac.
Un peu en retrait du village du Cayrol, Nathalie Teyssèdre élève une trentaine de buffles pour la fabrication de fromages, de yaourts ou de confiture de lait sur son exploitation de Laubenq. L’aventure a démarré en 2001. Aujourd’hui, l’éleveuse parvient à vendre ses produits dans les restaurants de la région et réussit à vivre pleinement de sa production.
Avec ses glaces au lait fermier, sans colorant ni exhausteur de goût, le Vallet Gourmand fait fondre les gourmets. Agricultrice et artisan-glacier, Céline Pellan produit ses crèmes, sorbets et desserts glacés avec le lait de l'exploitation familiale de Langast, dans les Côtes-d'Armor.
Ça se déguste. A L'Oudon (Calvados), Eric Ribiot produit des glaces artisanales depuis vingt-sept ans. Des gourmandises garanties made in Normandie et vendues à la ferme familiale.
Du lait, de la crème et du beurre
Depuis vingt-sept ans, l'ancien apprenti de Lenôtre est l'un des seuls à travailler avec de la crème anglaise. Du lait, de la crème, du beurre, du sucre, et 0,2 % de gélifiant « pour éviter les paillettes ».
Autre élément de fierté pour Eric Ribiot, il n'utilise que des matières premières, alors que « beaucoup font appel à des matières secondaires : de la poudre de lait, d'oeuf ».
En juillet-août, le patron et ses sept salariés turbinent à fond. Parce que la demande en glaces est très forte, forcément. Mais aussi parce que les fruits arrivent par centaines de kilos.
« Tout le travail tombe d'un seul coup. On fait parfois des journées de dix-huit heures. Il faut éplucher les fruits, les centrifuger et congeler pour pouvoir faire des sorbets et des confitures durant toute l'année. »
La vente directe et les circuits courts sont-ils un phénomène de mode ou un débouché économique intéressant pour les agriculteurs ? Témoignage de Christelle Fromentin, productrice laitière installé
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