Lait de Normandie... et d'ailleurs
209.3K views | +43 today
Follow
Lait de Normandie... et d'ailleurs
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Des Tags pour vos recherches

Current selected tags: 'valeur ajoutée', 'valorisation'. Clear
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Production de glace : un débouché alléchant pour les éleveurs

Production de glace : un débouché alléchant pour les éleveurs | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Pour le moment, les industriels (Unilever, Nestlé General Mills et Mars) se partagent le gros du marché. Les glaces artisanales à la ferme ne représentent encore que 15% de la production française de glace laitière…


« C’est assez accessible et plus facile que de faire du fromage. La seule complexité, c’est la recette », avec des prix de départ avoisinant les 50 000 € pour un démarrage « clé en main ». Un investissement vite rentabilisé. « Avec 10€ le litre de glace, il y a possibilité de faire un chiffre d’affaires de 100 000€ dès la première année »…


« Aujourd’hui les gens sont prêts à mettre 5€ dans une glace, mais refusent de dépenser 1€ dans une brique de lait. » Seule ombre au tableau, la demande reste très météo dépendante…

Cedric's insight:
voir aussi [Témoignage] Une diversification réussie pour l’Étable glacée à Souzy
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Ingrédients laitiers : Développer le cracking du lait pour gagner en valeur ajoutée

Ingrédients laitiers : Développer le cracking du lait pour gagner en valeur ajoutée | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

«Les ingrédients laitiers ne sont plus la cerise sur le gâteau mais bien le gâteau lui-même », annonçait sans détour, Christophe Lafougère, consultant chez Girafood…

Cedric's insight:
voir aussi [Diaporama] Marchés des ingrédients laitiers : nouvelle source de valeur pour la filière laitière
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Point de vue, suite : les défis de la filière laitière française

Point de vue, suite : les défis de la filière laitière française | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’analyse économique de la répartition du prix final d’un litre de lait est presque toujours biaisée. Les deux principales propositions du monde syndical agricole sont, non seulement anti-économiques, mais vont profondément à l’encontre des intérêts de la profession…


L’entrepreneuriat ne peut fonctionner correctement que si les prix sont vrais, et si les quantités ne sont pas manipulées par des quotas. Un quota n’est qu’une aide temporaire et maladroite qui ne bénéficie jamais au consommateur et qui ne profite aux producteurs que l’espace d’un instant…


Une partie de l’empressement à supprimer les quotas était de permettre aux exploitations laitières européennes les plus efficaces d’augmenter leur production et de participer à la demande mondiale croissante de produits laitiers…


Si le gouvernement voulait sérieusement sauver la filière laitière – ce dont nous pouvons douter au regard du contenu insensé de la loi Egalim – il faudrait immédiatement et massivement défiscaliser le secteur, comme, du reste, le reste de l’économie…


Si le consommateur n’est prêt à payer que 90 centimes le litre, il est parfaitement impossible de donner aux agriculteurs les 55 centimes dont ils ont besoin. Il faudrait donc drastiquement diminuer les coûts des facteurs de production des agriculteurs, des entreprises agro-alimentaires et des grandes surfaces d’au moins 10 à 15 centimes…


Il n’existe que deux recettes économiques éprouvées en la matière. La première est l’augmentation de l’intensité en capital, ce qui prend des décennies et réclame énormément de capital. La seconde est une baisse massive des impôts en tous genres payés par tous les acteurs de la filière…


Dans un tel contexte, l’exploitant est seul face aux forces de marché et face à l’État. Il a été trompé jusqu’en 2015 sur l’état réel de la demande de lait par l’existence des iniques quotas de l’Union européenne. Il existe cependant un espoir qui est de transformer le lait en un autre produit à forte valeur ajoutée…


Kolkhoze ou marques ? Les AOC, AOP et IGP jouent le même rôle qu’une marque de luxe en restreignant la production potentielle. Le fromage n’est évidemment qu’un exemple parmi d’autres dérivés possibles, et de très nombreux agriculteurs font déjà d’énormes efforts pour essayer d’écouler leurs produits à travers des coopératives. Le « secret » n’est pas dans l’industrialisation, mais dans la différenciation des produits : personne ne peut faire du Beaufort en dehors de la zone…


Ce ne serait pas une solution instantanée – il a fallu des décennies pour que Beaufort établisse sa suprématie économique – mais elle aurait le mérite de ne pas distordre le marché une fois de plus en créant de faux droits, tout en flouant le consommateur et le contribuable…

Cedric's insight:
voir aussi Point de vue - Le prix du lait : mythes et réalités d’un défi économique

La vérité troublante : la consolidation de l'industrie laitière américaine et son impact - 20 ans d'examen
No comment yet.