Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Italie : Une filière laitière à haute valeur ajoutée

Italie : Une filière laitière à haute valeur ajoutée | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Cinquième plus gros producteur de lait en Europe en 2020, l’Italie mise beaucoup sur des fromages bien valorisés et prisés à l’exportation…


Des fromages à protéger Les trois principales AOP sont en forte croissance, si bien que « la production de lait dans les zones concernées a dépassé la hausse des quotas des volumes AOP. » Le spectre d’une surproduction plane…


Autre menace, « des transformateurs voulant profiter du marché porteur des fromages à pâte dure, ou des membres des ODG Grana Padano et Parmigiano Reggiano disposant de surplus de lait » fabriquent « des fromages dits similaires »…

Cedric's insight:
voir aussi Parmigiano Reggiano et Grana Padano font rayonner l’Italie https://laitdenormandie.blogspot.com/2022/03/parmigiano-reggiano-et-grana-padano.html

Les fromages AOP, moteurs de l'essor de l'Italie laitière - Dossier Economie Idele

Exportations record pour l'industrie laitière italienne https://laitdenormandie.blogspot.com/2021/12/exportations-record-pour-lindustrie.html
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Foire de Lessay : Présentation du lait Coeur de Normandy

La FDSEA de la Manche vient de lancer une nouvelle marque de lait, baptisée "Coeur de Normandy", qui sera vendue directement aux grandes surfaces. Les producteurs, asphyxiés depuis de nombreuse années par la crise du lait, veulent ainsi augmenter leurs marges.


Cedric's insight:
 et aussi : “Coeur de Normandy”, la nouvelle marque de lait fabriquée par les producteurs
sur http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/manche/coeur-normandy-nouvelle-marque-lait-fabriquee-producteurs-1325337.html
Ce lait est entièrement produit en Normandie. Du pré au confectionnement, puisque ce sont les Maîtres Laitiers du Cotentin (MLC) qui se chargent de la transformation.
Les enjeux ?
- jouer la carte de la proximité et de la « relation directe avec les consommateurs »
- permettre aux producteurs d'augmenter les marges qu'ils ont perdues depuis la crise laitière.
Les producteurs espèrent ainsi obtenir 40 centimes du litre (moyennant des animations en magasin) quand les industriels proposent au mieux 32 à 33 centimes
Où le trouver ?
Deux enseignes de la grande distribution vendent cette nouvelle brique de lait, vendue 89 centimes : Intermarché & Carrefour

 "Coeur de Normandy ou Normandie" ?
Le choix s'est porté sur Normandy avec un Y. "Les soldats qui ont débarqué en 1944 l’écrivaient ainsi", justifient les producteurs, qui espèrent bien attirer les consommateurs étrangers. Et pourquoi pas exporter ?
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"Les producteurs laitiers n'ont pas l'impression de capter suffisamment de valeur ajoutée"

"Les producteurs laitiers n'ont pas l'impression de capter suffisamment de valeur ajoutée" | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Jeudi 15 juin, la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) s’est engagée à répercuter aux producteurs, sous conditions, les hausses de tarifs pratiquées par la distribution sur les produits laitiers premiers prix et discount, au 1er juillet. Fixé entre 300 et 310 euros les 1000 litres, le prix payé aux éleveurs pourrait passer à 320 et 330 euros ces prochaines semaines. Suite au "choc de l’après-quotas" , la coopérative Sodiaal s’est notamment engagée à rediriger 25 millions d’euros vers ses producteurs. "Le seul engagement des coopératives ne suffit pas, nous attendons les mêmes efforts de la part des industriels et de la grande distribution, afin qu’il y ait enfin une répartition équilibrée de la valeur ajoutée tout au long de la chaîne alimentaire" , a réagi la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). Pour sa part, la Coordination rurale milite pour un prix fixé à 450 euros par tranche de 1000 litres. Adrien Pierre, consultant spécialisé sur le marché laitier au sein du cabinet de conseil en gestion de risque de prix Agritel, rappelle les enjeux des discussions actuelles dans la filière.
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Lait : Quand les nouvelles demandes sociétales s’invitent dans la production

Lait : Quand les nouvelles demandes sociétales s’invitent dans la production | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Dans un contexte de crise pour les exploitations laitières, l’évolution de leur filière est un dossier majeur. Car pour retrouver de la valeur, faudra-t-il accéder aux nouvelles demandes sociétales sur le bien-être animal ? Certains y sont déjà.

Pour construire de la valeur, plusieurs leviers dont celui des signes officiels de qualité qui regroupe 15 % du lait français.

D’autres démarches de différenciation voient le jour, lait nutritionnel, territorial ou solidaire vis à vis des producteurs, de proximité avec le récent lait "c’est qui le patron !"

Ailleurs, sous la pression d’ONG sur le bien être animal, au Pays Bas, est apparu le lait de prairie qui garantit 120 j minimum de pâturage par an et six jours par semaine de présence des vaches sur prairie. Un lait qui concerne 78 % des exploitations néerlandaises avec une prime de 10 euros la tonne chez Friesland Campina en 2014, 20 euros chez Cono en 2016. Un concept qui se développe en France et dans d’autres pays européens.

Idem pour le lait de Foin dont la démarche est partie d’Autriche qui en produit 430 000 millions (95 % du lait de montagne) avec à la clé une appellation STG, spécialité traditionnelle garantie (en 2014 prime de 50 euros/t en lait standard, 150 en lait bio). Appellation sur laquelle travaille actuellement un groupe breton avec le Segrafo.

Même poussée sur le lait sans OGM qui s’étend en Allemagne sous la pression des ONG. En Bavière en 2014, c’était 23 % de la production, soit cinq fois plus que le lait bio. La gamme des distributeurs s’étoffe et le concept de développe ailleurs. Ainsi, tout le lait collecté par Arla en Suède est garanti sans OGM.

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« L'industrie kiwi doit réduire ses volumes de lait et capter le marché laitier à valeur ajoutée »

« L'industrie kiwi doit réduire ses volumes de lait et capter le marché laitier à valeur ajoutée » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le responsable mondial de l'agroalimentaire de KPMG, Ian Proudfoot, a lancé quelques défis audacieux à l'industrie laitière néo-zélandaise.

Il dit que l'industrie doit réduire ses volumes de lait et capter le marché laitier à valeur ajoutée. La logique est simple. Si moins de lait est produit au cours des 20 prochaines années, les entreprises laitières auraient plus de leviers sur les marchés ou finissent ces produits laitiers.

Proudfoot est convaincu que l'augmentation du volume n'est pas la réponse à la croissance de la valeur ajoutée de nos produits laitiers. Produire moins de lait signifie une baisse du nombre de vaches qui permettrait d'améliorer la durabilité environnementale de l'industrie et lui donner une meilleure histoire à raconter à nos clients d'outre-mer.

Cela nécessiterait un nouveau système de paiement pour les agriculteurs qui ne repose pas uniquement sur le volume. Quelques- petites entreprises sont à la pointe dans ce domaine, telles Synlait et Miraka avec des programmes d'incitation pour leurs fournisseurs sur la base de solides qualifications environnementales.

Proudfoot a absolument raison sur une chose. La production alimentaire mondiale change avec l'émergence de la viande et du lait cultivés en laboratoire. Le prix pour produire cela finira par diminuer à mesure que la technologie s'améliore.

Cela signifie que la Nouvelle-Zélande doit se déplacer vers le marché à valeur ajoutée et épingler ses couleurs à ses qualifications environnementales.

Garder le statu quo n'est pas une option.

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Fonterra augmente ses produits laitiers à forte valeur ajoutée

Fonterra augmente ses produits laitiers à forte valeur ajoutée | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Quand la compagnie a été formée en 2001, l’objectif était de devenir le champion national de l'innovation. Mais 15 ans plus tard, les produits de la société sont encore dominés par la poudre de lait.

Theo Spierings, affirme que la transition vers des produits à plus forte marge est bien engagée, «Nous augmentons notre volume de produits à valeur ajoutée et nous obtenons des résultats avec une efficacité croissante» : Fonterra a traité 23,7 milliards de litres pour ses marques de Formule infantile Anchor et Anmum, ainsi que les suppléments nutritionnels Anlene au cours de l'année. La production de produits à plus forte marge dans les secteurs de la restauration et de la consommation est passée de 380 millions à 4,9 milliards de litres, soit un peu plus de 20% du volume total.

Paradoxalement, le bénéfice de la coopérative était également dû en partie à la situation financière de ses 10 500 actionnaires fermiers, dont la plupart ont perdu de l'argent pour une deuxième année en raison d'une baisse des prix des produits laitiers mondiaux.

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Nouvelle-Zélande : Faut-il remettre en cause la saisonnalité de la production ?

Nouvelle-Zélande : Faut-il remettre en cause la saisonnalité de la production ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Malgré l'accent mis sur la survie, c’est aussi le moment de penser stratégie. Chocs ponctuels ou changements structurels dans les marchés mondiaux ? Les chocs à court terme finissent par se résoudre. Mais dans la mesure où la situation mondiale reflète un changement structurel global, continuer comme nous l'avons toujours fait ne sera pas suffisant.

Notre force traditionnelle en Nouvelle-Zélande a été la production saisonnière à faible coût, avec des produits laitiers à longue durée de vie comme le beurre et plus récemment, et la production de poudre. Et nous avons assumé la perte conséquente de l'efficacité des coûts de traitement résultant de cette production saisonnière, à savoir une faible utilisation de la capacité des usines de traitement. Tant que le coût en capital est resté faible et que la production était rentable, cela avait du sens.

Qu’est-ce qui a changé au cours des deux dernières années ? Tout le monde sait que les prix des produits laitiers se sont effondrés. Ce qui est moins bien compris, au moins en Nouvelle-Zélande, c’est que les poudres de lait s’en sont moins bien tiré que d'autres produits laitiers.

Dans le cas du lait écrémé en poudre (SMP), l'excédent est en partie un sous-produit de l'augmentation de la demande mondiale pour le beurre. Et les Européens ont mis environ 250.000 tonnes de lait écrémé en poudre en stocks. Dieu merci, ils l'ont fait ! Ici, en Nouvelle-Zélande, nous produisons environ 400.000 tonnes de lait écrémé en poudre chaque année, ce qui va dans les mêmes marchés comme le fait SMP européenne. Donc, à court terme, le stockage européen a été une bénédiction pour chaque éleveur néo-zélandais.

Dans le cas du lait entier en poudre (WMP), il y a eu une diminution de la demande pour les produits à l'échelle internationale, en partie parce que la Chine produit elle-même plus de WMP, mais aussi parce que les pays producteurs de pétrole ne peuvent plus se permettre d'en acheter autant qu’avant. La Nouvelle-Zélande a aussi diminué sa production en WMP parce que Fonterra a transformé plus de lait en fromage et beurre.

Les agriculteurs européens obtiennent des prix à la ferme pour leur lait d’environ 35% de plus que les agriculteurs néo-zélandais. Pourquoi ? Grâce à un meilleur mix-produits combiné à des coûts de traitement inférieurs avec la régularité de la production. Là-bas en Europe, seuls les Irlandais sont comme nous des producteurs saisonniers, avec un accent sur l’exportation, et leurs prix à la ferme sont considérablement plus bas que partout ailleurs en Europe.

Si les entreprises néo-zélandaises décident de se positionner plus fortement dans la valeur ajoutée des produits, ça ne sera pas un voyage facile, parce que nous avons au moins huit ans de retard. Et cela ne peut fonctionner que si une part des éleveurs passe à une production non saisonnière.

Ce sont donc les transformateurs qui doivent fournir les premiers signaux. Il appartiendra ensuite à chaque agriculteur de faire son propre choix : la production saisonnière pour les produits de longue durée, ou la production non-saisonnière pour les produits à valeur ajoutée.

Cedric's insight:
Passionnante analyse de Keith Woodford, an independent agribusiness consultant and Professor of Agri-Food Systems (Honorary) at Lincoln University.
His writings are archived at http://keithwoodford.wordpress.com

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Les laits différenciés apparaissent dans les rayons

Les laits différenciés apparaissent dans les rayons | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Trois exemples de laits qui cherchent à se faire remarquer du consommateur : « Coeur de Normandy » « C'est qui le patron ? » « Lait de pâturage » ...


Et ailleurs ?

En Allemagne, la Bavière propose du lait sans OGM avec une prime de 8 % pour les producteurs.

En Autriche, le lait de foin ou « Heumilch » est très développé, avec 75 % d'herbe et de foin dans l'alimentation. Un petit groupe de 50 éleveurs de l'Ouest travaille sur un équivalent en France.

Aux Pays-Bas, quinze laiteries dont FriedlandCampina valorisent avec une prime de 6,5 euros les mille litres un lait de pâturage moyen de 120 jours sous la marque Weidemelk.

Au Royaume-Uni, il existe un lait de la marque Enjoy Milk (825 millions de litres) avec 180 jours de pâturage imposés.

Aux Etats-Unis, un label « nourri à l'herbe » a été validé par la filière et le gouvernement fédéral américain en janvier dernier.

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Damien Lacombe : « Redonner sa vraie valeur au lait français »

Damien Lacombe : « Redonner sa vraie valeur au lait français » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Damien Lacombe, président de la coopérative Sodiaal : Il faut bâtir un nouveau contrat de valeur pour sortir la filière laitière de la crise.

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« La Normandie, pour le consommateur de produits laitiers, c'est la région N°1. Et on n'en profite pas... »

« La Normandie, pour le consommateur de produits laitiers, c'est la région N°1. Et on n'en profite pas... » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« L'enjeu premier est de créer de la valeur ajoutée. La marque Normandie est l'un des leviers pour aller en chercher.  »

« La Normandie, pour le consommateur de produits laitiers, c'est la région numéro un. Ma désolation est que c'est ancré et qu'on n'en profite pas »....

« la Normandie fait des produits d'exception. Il est temps de se retrousser les manches et d'y aller ».

« L'histoire, c'est à nous de l'écrire. Il nous faut un projet collectif qui nous tire tous dans le même sens. »...

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FNPL : Une valorisation du lait avec un juste retour aux producteurs, «c’est possible»

FNPL : Une valorisation du lait avec un juste retour aux producteurs, «c’est possible» | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Nicolas Chabanne a présenté la démarche et les résultats de la marque de lait liquide « C’est qui le patron ? » qu’il a créé avec des consommateurs.

Michel Biéro, gérant des achats chez Lidl, a cité deux exemples de contrats tri-partites entre producteurs, industriels et son groupe, dans le lait et le porc. Et Arnaud Fossey, président de la Coopérative d’Isigny Sainte-Mère, a repris l’histoire de la coopérative expliquant que le marketing qui en découle et le savoir-faire permettaient une rémunération des producteurs légèrement supérieure à la moyenne.

« Oui, ce sont de petits volumes. Oui, ce sont des valorisations un peu supérieures à celles du marché. Mais nous voulions montrer que c’est possible », s’est exclamé André Bonnard, secrétaire général de la FNPL.

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Un projet de valorisation du lait normand

Un projet de valorisation du lait normand | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
L'organisme de sélection de la race de vache normande recherche actuellement des producteurs de lait intéressés par un projet de valorisation, sur toute la Normandie, quels que soient leurs racés de bovins.
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Les coopératives laitières misent sur l'export pour faire plus de valeur ajoutée

Les coopératives laitières misent sur l'export pour faire plus de valeur ajoutée | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
En hausse tendancielle, la collecte des coopératives laitières ne trouvera pas de nouveaux débouchés en France, mais hors de nos frontières. Au Salon international de l’alimentation, la FNCL a mis en avant les possibilités d’export, non pas de produits standards, mais d'ingrédients ou produits à plus forte valeur ajoutée.
Cedric's insight:
En 2014, « un quart du chiffre d’affaires des coopératives laitières françaises a été réalisé à l’export », a rappelé Dominique Chargé, président de la FNCL. Soit 3,1 Mds. Si la croissance à l’export enregistrée par les coops est légèrement supérieure à celle des groupes laitiers privés, la coopération laitière a un peu de retard. Collectant la moitié du lait français, les coopératives ne contribuent qu’à 43 % du chiffre d’affaires à l’export de l’ensemble de la filière.
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