Lait de Normandie... et d'ailleurs

Face à la crise du prix du lait, les vaches laitières se font de plus en plus rares. Elles n'étaient plus que 560'000 fin octobre. Pourtant, la production de lait n'a pas baissé.

Cela fait au moins 25 ans que la Suisse n'a plus compté aussi peu de vaches laitières. A fin octobre, elles n'étaient plus que 560'000, la valeur la plus basse depuis la fin des années 80.

Comme le chocolat et les montres, la vache fait partie des clichés helvétiques. Avec son instinct de combattante, la race d’Hérens est la vache qui a le plus de notoriété dans notre pays…

La vache fait partie du paysage suisse depuis toujours. Comme pour tous les animaux, il existe plusieurs races de vaches qui sont classées par fonction. Les «races laitières», les «races à viande» et les «races à deux fins» qui cumulent ces deux fonctions. La plupart des vaches suisses portent cette double casquette. Parmi elles, une race en particulier retient l’attention, l’Hérens…

La race d’Hérens est une race de montagne. Depuis toujours, c’est en Valais qu’elle est élevée. Encore aujourd’hui, la majorité des élevages se trouvent à plus de 1000 mètres d’altitude…

Une race plus petite, plus costaude et moins onéreuse aiderait à résoudre les problèmes de l’économie laitière.

Les paysans suisses s’en plaignent depuis des années: la production de lait ne rapporte plus rien, lorsqu’elle ne fait pas perdre de l’argent. La faute aux vaches que nous élevons...

En raison de leur grande taille, nos bovins prennent de la place dans les étables et mangent beaucoup.

L’industrie bovine suisse vient d’introduire de nouvelles règles, qui ne sont cependant pas juridiquement contraignantes, visant à empêcher l’abattage de milliers de vaches enceintes. Elles prendront effet à partir du 1er février prochain.