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Cedric
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L’histoire de la vache est celle d’une domestication, mais aussi d’une transformation des espèces bovines comme humaines au contact l’une de l’autre. Ni l’une ni l’autre ne sont « naturelles.» Et à chaque époque sa vision du monde, de la nature et donc de la vache « idéale », de ce qu’elle devrait être et de ce qu’elle devrait, littéralement, « incarner »…
Un des exemples les plus éloquents à cet égard est celui des frères Lutz et Heinz Heck dans l’Allemagne nazie. Dans les années 1930, ces deux biologistes ont poursuivi un rêve fou : celui de retrouver l’archétype de la vache originelle, l’auroch, Bos primigenius de son nom latin. Seul problème, cette espèce avait disparu, supplantée par sa lointaine cousine, transformée par des siècles de domestication en une nouvelle espèce, Bos Taurus, l’ancêtre de tout bovin domestiqué. Il s’est donc agi, pour les frères Heck, de « réensauvager » les bovidés avilis par leur contact avec la civilisation humaine, afin de retrouver la puissance et la vigueur de l’ancestralité primordiale…
À quoi ressemblera la vache du futur ? La seule certitude à ce stade, c’est que pour se plier à tous ces attendus, parfois contradictoires, elle devrait avant tout présenter des qualités de contorsionniste. Autant les frères Heck étaient à la recherche d’un modèle immuable et éternel, autant la vache de demain devrait se montrer flexible, et adaptable.
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Vache française, race laitière mais aussi reconnue pour ses capacités bouchères, la vache normande fait évoluer ses caractéristiques.
La race bovine normande n'avait pas de standard de race jusqu'à aujourd'hui. Une cellule technique est mise en place pour mener la réflexion sur les standards de la vache normande, réfléchir au meilleur compromis qui définira le standard de la vache normande. Ces travaux vont être menés jusqu'à la fin d'année. L’enjeu est de valoriser la mixité de la race laitière…
La vache est le produit d’un long travail d’observation et de sélection. De spécialisation aussi... En France aujourd’hui, La Prim’Holstein, issue de la Frisonne pie-noir elle-même descendante de la Hollande, occupe le haut du pavois. Et avec elle, sept autres races suffisent dorénavant à constituer… 96% des effectifs. Pour répondre à la demande de masse, une tendance de l’élevage est de tirer encore vers leur exploitation plus rationalisée encore. Des fermes de 300, 500, 1000 vaches et, au bout du processus de transformation, des briquettes de lait qui circulent en conteneurs… Et pendant ce temps, en novembre 2015 s’est éteinte la dernière des Bazougers tandis qu’étaient mortes auparavant, dans une obscurité plus grande encore, la brune de Guingamp et tant d’autres. La lutte des races à petits effectifs pour maintenir leur existence mérite aussi l’éclairage. Jacques Chirac parlait de chefs d’œuvre à propos des limousines. Dans le cheptel bovin, il est aussi bien des chefs d’œuvre en péril.
Via IDELE Institut de l'Elevage
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Umotest, Jura-Bétail et la Comtoise MLS, les trois entreprises de sélection en race Montbéliarde, vont devenir des organismes de sélection (OSue). Et l’Organisme de sélection actuel assurera par délégation, une grande partie des missions pour le compte des trois OSue. Telle est l’organisation choisie par la Montbéliarde dans le cadre du nouveau règlement zootechnique européen qui s’imposera à toutes les races et pays de l’Union européenne en novembre 2018. Ce règlement prévoit en effet la création d’OSue (une ou plusieurs par race) qui auront pour mission de gérer en interne ou avec des partenaires, le programme de sélection, l’évaluation génétique, la tenue du livre généalogique, le contrôle de performance…
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L’alliance entre les entreprise de sélection Origenplus et Gènes Diffusion donne lieu à une première entité commune en race normande, présentée au Sima 2017 : Origen Normande.
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Dans la continuité du rapprochement d’Origenplus et Gènes Diffusion, les schémas normands des deux entreprises se sont associés pour créer une nouvelle entité : Origen Normande.
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Comment, par la sélection des reproducteurs puis le génie génétique, l’homme a "fabriqué" des vaches parfaitement adaptées à la production et la consommation intensives.
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Une histoire illustrée de l'amélioration des races bovines : découvrez les races locales et le travail rigoureux et patient de la sélection. Ces bovins que nous voyons dans nos campagnes, sont supposés regarder les trains. En réalité ils ont une longue histoire, que s’attelle à nous raconter Bernard Denis. La plupart des espèces bovines actuelles sont nées au XIXe siècle. Elles sont le fruit de croisements et de recherches génétiques, afin d’obtenir des animaux robustes et producteurs de lait ou de viande. Chaque région a ainsi développé son espèce, souvent à partir de races locales.
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Pascal Croiseau, chercheur à l’Inrae, a exposé ses derniers travaux sur la consanguinité en race Prim’holstein. Un état des lieux préoccupant…
L’arrivée de la génomique a en effet entraîné une accélération du renouvellement des générations bovines. En race Prim’holstein, une des conséquences est la perte préoccupante de diversité génétique. Avec des risques concrets : de la consanguinité en plus, c’est moins de lait, une perte de fertilité des taureaux, des risques de tares augmentés…
🐄🧬 Les chiffres montrent une augmentation de 1,39% de la consanguinité par génération. Ils dépassent donc de loin les recommandations, qui sont de 1% par génération au maximum. L’augmentation de la consanguinité n’est que de 0,15% par génération en Normande. Mieux encore, en Montbéliarde, elle baisse de 0,49% par génération…
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Pour les vaches laitières, la population est estimée à 3,504 millions, avec 88 % de femelles filées et 2,142 millions au contrôle laitier…
La production des prim’holstein a progressé de 489 kg en 10 ans. La plus belle progression de production est pour la race montbéliarde avec 797 kg. La pie rouge affiche également une belle progression à 679 kg sur la décade, tout comme la brune à 673 kg…
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Une société néo-zélandaise a produit une nouvelle race de vache laitière qui peut continuer à produire des quantités décentes de lait dans des conditions chaudes et humides.
Les taureaux porteurs du gène "Slick" sont les premiers à transmettre la tolérance à la chaleur à leurs filles. Dairy Solutionz et STGenetics ont lancé leur race KiwipoleTM aux États-Unis à l'Expo Ag Tulare World. Ce gène serait une mutation naturelle trouvée dans certaines races d’Amérique du Sud.
Il y a des différences importantes entre Slick et non-Slick : « jusqu'à quatre litres de lait par jour - et un intervalle entre vêlages amélioré de presque deux mois. Cela pourrait avoir un impact important pour les agriculteurs d'Amérique du Sud, Afrique, Inde et Pakistan.
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Le croisement entre races laitières pourrait améliorer les performances technico-économiques des troupeaux de vaches Holstein, selon une étude présentée aux journées 3 R, en décembre 2016. Les performances générées par des croisements de vaches Holstein avec des vaches de races Montbéliarde, Normande et Pie Rouge Nordique, ont été évaluées dans deux ateliers laitiers. Ceux-ci présentaient des situations différentes au niveau des troubles de la santé et de la reproduction. Après 5 années d’observation, les résultats, montrent des résultats contrastés.
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Il y a 10 000 ans, la vache n'existait pas. Il y avait l'auroch, cet impressionnant ruminant de 2 mètres au garrot et aux longues cornes menaçantes, dont les premiers humains faisaient des portraits sur les parois des cavernes. Comment l'auroch, aujourd'hui disparu, est-il devenu la vache de nos étables?
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Le croisement entre races laitières pourrait améliorer les performances technico-économiques des troupeaux de vaches Holstein, selon une étude présentée aux journées 3 R, en décembre 2016. En négatif: une baisse de la quantité annuelle moyenne de lait produite par vache avec pour corollaire, une augmentation du nombre de vaches entraînant a priori du temps de travail supplémentaire et un besoin de place dans les bâtiments. Toutefois, cette observation est tempérée par les effets potentiellement bénéfiques du croisement sur la réduction de l’intervalle vêlage-vêlage. Ce qui augmente la proportion de vaches en début de lactation.
En positif: outre une amélioration des performances de reproduction, le croisement génère aussi une amélioration du TB, du TP, de la santé de la mamelle et de la longévité.
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A travers son film documentaire de 55 minutes "Et l'homme créa la vache", Jean-Christophe Ribot porte son objectif sur la façon dont les éleveurs et les généticiens façonnent des vaches adaptées à leurs besoins. Une enquête qualifiée « d'édifiante sur ce glissement démiurgique »
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