Lait de Normandie... et d'ailleurs

La plupart des 9,4 millions de vaches laitières des États-Unis ont été élevées en utilisant l'insémination artificielle, mais il y a toujours un hasard aléatoire sur le sexe de la progéniture. Aujourd’hui, des agriculteurs paient une prime pour du sperme qui ne contient que les chromosomes X pour les femelles.

C'est une petite activité mais en pleine croissance dominée par une société, Inguran LLC, au Texas. Les semences sexées sont une innovation récente, si prometteuse que Engender Technologies de Nouvelle-Zélande envisage de vendre sa propre version du produit aux États-Unis. Les semences sexées ne représentent que 3% du marché mondial, donc il y a beaucoup de place pour la croissance, tant que les agriculteurs peuvent être convaincus que l'investissement supplémentaire sera payant.

Après une hausse ininterrompue depuis 2009, les inséminations avec de la semence sexée s’affichent en net recul l’an dernier. Le recours à cette technique concerne très majoritairement les troupeaux laitiers ...

Umotest, Jura-Bétail et la Comtoise MLS, les trois entreprises de sélection en race Montbéliarde, vont devenir des organismes de sélection (OSue). Et l’Organisme de sélection actuel assurera par délégation, une grande partie des missions pour le compte des trois OSue. Telle est l’organisation choisie par la Montbéliarde dans le cadre du nouveau règlement zootechnique européen qui s’imposera à toutes les races et pays de l’Union européenne en novembre 2018. Ce règlement prévoit en effet la création d’OSue (une ou plusieurs par race) qui auront pour mission de gérer en interne ou avec des partenaires, le programme de sélection, l’évaluation génétique, la tenue du livre généalogique, le contrôle de performance…

Avec 2 millions d’inséminations artificielles premières (IAP) et 3,9 millions d’IA totales (IAT) la Prim’holstein représente à elle seule 54 % des IAT réalisées en France toutes races confondues.

On retrouve ensuite la Montbéliarde (11 %), la Charolaise (10 %), la Normande (7 %) puis la Blanc Bleu Belge (6 %).

Au total, le Bilan génétique de l’insémination animale (BGIA) enregistre 7,28 millions d’IA totales en 2015 dont 3,32 millions d’IA premières, soit un taux de réussite moyen en IA première de 45 % (53 % en Holstein, 60 % en Montbéliarde et 57 % en Normande).