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Au 1er janvier 2024, la France comptait 16,763 millions de bovins, dont 10,306 millions d’allaitants (+0,1% sur un an) et 6,457 millions de laitiers (-2%), indique FranceAgriMer. Par rapport au 1er janvier 2022, le repli global atteint 2,6% (-0,7% en allaitant et -5,4% en lait)… La Bretagne comptait 731 000 femelles laitières de plus de 24 mois au 1er janvier 2024 : c’est 4,3% de moins qu’en 2023 et 15,6% de moins qu’en 2022. La Normandie en dénombrait 635 000 (-2,6% et -12% respectivement), les Pays de la Loire 536 000 (-3,9% et -14,2%), Auvergne-Rhône-Alpes 487 000 (-3,5% et -12,3%), le Grand Est 357 000 (-3,1% et -11,9%), les Hauts-de-France 337 000 (-0,8% et -9,2%), Bourgogne-Franche-Comté 313 000 (-3% et -8,5%).
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Plus d'un quart des exploitations laitières en France ont fermé leurs portes au cours des dix dernières années, et une nouvelle baisse est attendue au cours de la prochaine décennie, selon le ministère français de l'Agriculture…
Le recensement agricole a montré qu'entre 2010 et 2020, le nombre d'exploitations agricoles en France a diminué de 64 000, dont 13 000 laitières. Selon l'Idele, il y avait en 2020 environ 3,6 millions de vaches laitières et 736 000 génisses en France, soit respectivement 82 % et 15 % de moins qu'en 2015…
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Conséquence de la sécheresse et des canicules, les abattages de vaches laitières et de génisses augmentent sur un an…
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En progression quasi continue depuis 2011, l’effectif européen de vaches laitières est en léger repli (–0,9 %).
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Leur petite taille, leur curiosité, leur caractère attachant séduisent les néophytes. La qualité de leur lait, les coûts de production moins élevés et des marges améliorées séduisent les professionnels. La race Jersiaise est en plein boom. En France et en Haute-Marne, les effectifs progressent et connaissent une phase de développement jamais connue pour une race laitière avec 24 000 femelles au niveau national soit 8 000 de plus en un an.
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+ 4 %, c'est la hausse du nombre de réformes de vaches laitières en France sur les cinq dernières semaines qui se terminent début mai 2016 (indicateur Normabev)
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En France, les cheptels bovins, laitiers comme allaitants, ont de nouveau reculé en mai, creusant l’écart avec l’an dernier. C’est 2,4 % de moins qu’en mai 2022 et 4,5 % de moins qu’en mai 2021…
C’est en femelles que le recul est le plus fort, toujours un fort recul des génisses laitières (-5,8% pour les 8-12 mois et -3,5% pour les 12-16 mois) ce qui n’augure pas d’une amélioration à moyen terme pour ce qui est du troupeau laitier. Les naissances de petits veaux restaient par ailleurs en retrait en avril, -4,5 % pour les veaux laitiers…
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La conjoncture actuelle met en lumière un phénomène de long terme qui voit l’élevage s’effacer au profit des grandes cultures, qui nécessitent moins de travail et bénéficient de prix plus favorables.
Soumis à une pression sociétale qui stigmatise les émissions de méthane, à la volatilité des coûts de l’alimentation, aux sécheresses récurrentes qui impactent les stocks fourragers, à la désaffection des jeunes qui aspirent à une vie libérée des astreintes de la vie d’éleveur, l’élevage fait aujourd’hui face à des enjeux importants. La montée des prix de vente du lait comme de la viande reste un signal encourageant, mais qui doit être pérennisé pour pouvoir espérer redonner de l’attractivité à ce métier…
Dans ce contexte, la contractualisation peut amener certaines réponses, à condition de remédier aux faiblesses de la loi Egalim et de trouver des compromis qui permettent de protéger l’ensemble de la filière. La compétitivité du produit final dépend en effet aussi de la compétitivité des abatteurs et des transformateurs, qui éprouvent des difficultés à saturer leurs outils et répercuter leurs propres hausses de charges…
Les enjeux s’étendent au-delà des seuls secteurs laitiers et allaitants. Le maintien des cheptels est nécessaire à la valorisation des prairies, des bocages, des paysages, qui risquent de disparaitre faute d’entretien dans les zones où l’élevage se retirera. De nombreux emplois sont également liés à ces filières, et c’est aussi notre capacité d’auto-approvisionnement, et donc de souveraineté alimentaire, qui sera à terme remise en question…
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[Cartographie] Les départements dans lesquels il y plus de vaches que d'habitants
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On ne compte qu’environ 8 000 Jersiaises en France. Mais c’est la seule race laitière à connaître une hausse de ses effectifs un peu partout en France, et pas seulement en Maine-et-Loire où se concentre un tiers des Jersiaises de l’Hexagone.
Principale raison : la fin des quotas de matière grasse il y a quelques années. Grâce à ses taux impressionnants, la race permet aux éleveurs d’améliorer leur paye de lait : 100 euros de plus les 1 000 litres, par rapport à la Prim’Holstein. De quoi compenser l’absence de revenu viande.
Longévité, rusticité, douceur, et surtout efficacité : ce serait la race qui transformerait le mieux la fibre en matière utile. Attention toutefois à ne pas se précipiter : elle a besoin de temps avant d’atteindre une bonne productivité. Mais conséquence de cet engouement, le prix des génisses s’enflamme pour atteindre parfois 2 000 €.
Reste aussi la question des veaux mâles, qui ne valent rien. Les semences sexées sont une piste. Une autre consiste à les élever en bœufs et à les valoriser en filière courte.
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Selon le ministère de l’Agriculture, « l’année 2016 confirme la tendance à la hausse du cheptel bovin observée depuis 2014 ». Fin 2016, le nombre d’animaux détenus dans les exploitations d’élevage s’élève à 19,5 millions de têtes, 97 000 têtes de plus que l’année précédente.
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