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Le cheptel bovin diminue presque partout en Europe. Suivant la tendance européenne, le cheptel bovin français a lui aussi perdu 2% de son effectif en 2023. Mais ce repli des effectifs ralentit depuis fin 2023…
Le cheptel de vaches laitières françaises a reculé de 1,5% en février par rapport à février 2023, contre 1,6% en janvier et 1,9% en décembre, « les sorties de vaches sont en recul tous les mois et on observe une progression des entrées de génisses »…
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Au 1er janvier 2024, la France comptait 16,763 millions de bovins, dont 10,306 millions d’allaitants (+0,1% sur un an) et 6,457 millions de laitiers (-2%), indique FranceAgriMer. Par rapport au 1er janvier 2022, le repli global atteint 2,6% (-0,7% en allaitant et -5,4% en lait)… La Bretagne comptait 731 000 femelles laitières de plus de 24 mois au 1er janvier 2024 : c’est 4,3% de moins qu’en 2023 et 15,6% de moins qu’en 2022. La Normandie en dénombrait 635 000 (-2,6% et -12% respectivement), les Pays de la Loire 536 000 (-3,9% et -14,2%), Auvergne-Rhône-Alpes 487 000 (-3,5% et -12,3%), le Grand Est 357 000 (-3,1% et -11,9%), les Hauts-de-France 337 000 (-0,8% et -9,2%), Bourgogne-Franche-Comté 313 000 (-3% et -8,5%).
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La décapitalisation risque de s’accélérer dans les cheptels bovins laitiers et allaitants au cours de la prochaine décennie. Les effectifs de vaches laitières devraient proportionnellement davantage reculer que ceux des vaches allaitantes…
Le nombre de vaches laitières dans l’UE est projeté à 17,3 millions de têtes en 2035, c’est 12% de moins qu’en 2023 et 19% de moins qu’en 2013. La baisse du nombre de vaches laitières ne sera pas compensée par les gains de productivité. Une baisse que la Commission explique par les normes environnementales…
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Le nombre de vaches laitières et de vaches allaitantes chute en France. En parallèle, les importations augmentent sur le premier trimestre…
Au 1er mai 2022, le nombre de vaches laitières accuse un fort recul de -2,5 % à 3,37 millions de têtes. Cette diminution s’est amplifiée depuis septembre 2022. Le principal moteur de la baisse du cheptel laitier est le recul des entrées de génisses : -6 % en janvier, -8 % en février, -3 % en mars et -7 % en avril. Ce ne sont pas les réformes ; ces dernières reculent au contraire. De mi-mai à début juin, les abattages de vaches laitières baissent de 11 % par rapport à la même période 2022…
« En cinq ans, le cheptel bovin (veaux, génisses, bovins adultes mâles et femelles) s’est réduit de 1,9 million de têtes, soit -10 %, à 16,95 millions de bovins au 1er avril 2023 ». Dans le détail, sur cette période, la France a perdu plus de 300 000 vaches laitières (-8 %) et 430 000 vaches allaitantes (-11 %)…
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En France, les cheptels bovins, laitiers comme allaitants, ont de nouveau reculé en mai, creusant l’écart avec l’an dernier. C’est 2,4 % de moins qu’en mai 2022 et 4,5 % de moins qu’en mai 2021…
C’est en femelles que le recul est le plus fort, toujours un fort recul des génisses laitières (-5,8% pour les 8-12 mois et -3,5% pour les 12-16 mois) ce qui n’augure pas d’une amélioration à moyen terme pour ce qui est du troupeau laitier. Les naissances de petits veaux restaient par ailleurs en retrait en avril, -4,5 % pour les veaux laitiers…
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Lundi, la Cour des comptes s’est attiré des critiques en suggérant de planifier une réduction plus ambitieuse du cheptel bovin pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre générées par cette filière. Un tabou français. Le syndicat agricole FNSEA ainsi que le ministre de l’Agriculture s’en sont émus…
Le nombre de bovins est déjà sur le déclin mais «cette diminution reste subie et ne fait pas l’objet d’un véritable pilotage par l’Etat, au détriment des exploitants». Le ministère de l’Agriculture prévoit 16 millions de têtes en 2030 sur le territoire français, soit 10 % de moins qu’aujourd’hui…
Les magistrats rappellent que la France a signé en novembre 2021 le Global Methane Pledge, dans le cadre de la COP 26. Il engage les pays à réduire leurs émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, de plus de 30 % d’ici à 2030 par rapport au niveau de 2020…
Respecter nos engagements reviendrait à éviter d’émettre 17,2 millions de tonnes équivalent CO2 en dix ans. Si l’élevage bovin prend une part équitable de la réduction, soit 30 % d’efforts, il faudrait passer de 17,8 millions de têtes en 2020 à 12,5 millions de têtes en 2030, soit 5,4 millions de bovins en moins. Si l’on fait reposer la baisse de méthane uniquement sur la réduction de l’élevage bovin sans toucher aux émissions des autres secteurs (énergie, industrie, déchets), il faudrait réduire le cheptel à 8,4 millions de têtes, soit 9,4 millions en moins…
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FranceAgriMer : Population bovine au 1er avril 2023
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GAL 2023 - Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l'inflation
En 2022, les coûts de production ont augmenté de 9 à 12%, mais le prix du lait conventionnel a progressé de 76 € (baisse de 3€ en bio), le coproduit viande aussi de 20€. Au final, la rémunération s’améliore en plaine conventionnel +0,82 SMIC/UMO et baisse en bio -0,49 SMIC, mais aussi en AOP… Décapitalisation ? Le cheptel laitier accroit sa baisse en effectifs…
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Les races bovines françaises à faibles effectifs constituent un patrimoine vivant et fragile. L’Organisme de Sélection des races Bovines Locales à petits effectifs a pour mission d’assurer la préservation d'une dizaine d'entre elles. Grâce aux efforts effectués depuis 40 ans, ces races sont aujourd’hui de retour sur le devant de la scène…
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Les vaches peuvent éliminer la terre de l’herbe broutée pour ruminer et épargner ainsi leurs dents révèle une étude des chercheurs suisses de l’université de Zürich…
Pour s’alimenter, les ruminants broutent les végétaux rapidement et les stockent dans leur panse, un réservoir de grande taille situé en avant de l’estomac, où ils fermentent sous l’action des bactéries, des protozoaires et des champignons du microbiote local. Durant cette étape, de la terre et de fines particules minérales comme du sable peuvent être avalées. Quand les animaux régurgitent ensuite les végétaux pour les mâcher plus longuement, les éléments solides absorbés qui pourraient abîmer leurs dents ont fortement diminué, indiquent les chercheurs après analyse du liquide ruminé…
Des ponctions effectuées du haut en bas de la panse montrent que le sable ajouté à l’alimentation est décanté et s’accumule dans la partie ventrale du réservoir. La panse des ruminants est donc non seulement un incubateur où les végétaux s’accumulent et fermentent mais aussi une chambre de décantation permettant d’orienter directement les plus grosses particules minérales vers l’estomac…
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Conseiller régional de Bretagne, éleveur et ancien Président de la Chambre d’agriculture des Côtes d’Armor, Olivier Allain alerte sur la décapitalisation en Bretagne et appelle à un rééquilibrage d’urgence des aides de la Pac…
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[Cartographie] Les départements dans lesquels il y plus de vaches que d'habitants
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Au cours des 10 dernières années, les progrès génétiques et phénotypiques enregistrés en France pour les espèces de ruminants ont été remarquables. Les niveaux de production s’améliorent constamment. Ainsi, pour les vaches laitières Prim’holstein, entre 2006 et 2016, les gains phénotypique et génétique en lait ont été respectivement de + 826 kg et + 808 kg...
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L’histoire de la vache est celle d’une domestication, mais aussi d’une transformation des espèces bovines comme humaines au contact l’une de l’autre. Ni l’une ni l’autre ne sont « naturelles.» Et à chaque époque sa vision du monde, de la nature et donc de la vache « idéale », de ce qu’elle devrait être et de ce qu’elle devrait, littéralement, « incarner »…
Un des exemples les plus éloquents à cet égard est celui des frères Lutz et Heinz Heck dans l’Allemagne nazie. Dans les années 1930, ces deux biologistes ont poursuivi un rêve fou : celui de retrouver l’archétype de la vache originelle, l’auroch, Bos primigenius de son nom latin. Seul problème, cette espèce avait disparu, supplantée par sa lointaine cousine, transformée par des siècles de domestication en une nouvelle espèce, Bos Taurus, l’ancêtre de tout bovin domestiqué. Il s’est donc agi, pour les frères Heck, de « réensauvager » les bovidés avilis par leur contact avec la civilisation humaine, afin de retrouver la puissance et la vigueur de l’ancestralité primordiale…
À quoi ressemblera la vache du futur ? La seule certitude à ce stade, c’est que pour se plier à tous ces attendus, parfois contradictoires, elle devrait avant tout présenter des qualités de contorsionniste. Autant les frères Heck étaient à la recherche d’un modèle immuable et éternel, autant la vache de demain devrait se montrer flexible, et adaptable.
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Actuellement, 77% des vaches dans le monde subissent un stress thermique au moins 30 jours par an. D'ici la fin du siècle, un milliard de vaches pourraient être soumises à un stress thermique sévère. Cette condition a des conséquences dévastatrices sur la santé et la productivité des bovins, affectant leur mortalité, fertilité et production laitière…
Aux États-Unis, le stress thermique coûte environ 1,8 milliard de dollars par an, principalement en raison des répercussions sur l'industrie laitière…
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Afin d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France, les filières bovines se sont dotées du programme Méthane 2030. Objectif : aboutir rapidement à des outils utilisables en élevage bovin… Son ambition est une réduction, en dix ans et à cheptel constant, de 30 % des émissions de méthane des filières bovines par la mise en œuvre de différents leviers : génétique, conduite du troupeau, alimentation des animaux et additifs…
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En avril, le cheptel laitier s'élevait à un peu plus de 1,63 million de têtes, soit une baisse en glissement annuel de seulement 0,5 % (-8 900 têtes), la plus faible baisse annuelle depuis 2018…
La catégorie des 2 à 4 ans a connu une croissance annuelle de plus de 17 500 têtes. Cependant, cette croissance a été compensée par des baisses annuelles dans les groupes plus âgés, en particulier la catégorie des 6 à 8 ans…
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La collecte laitière devrait baisser pour la troisième année de suite dans l’UE à 27. Alors que les gains de productivité ont longtemps compensé le recul du cheptel laitier, ce n’est plus le cas. Les estimations de l’USDA sont à une 3ème année de baisse de la production en 2023, à 143,3 millions de tonnes (-0,55% sur un an)… Les trois facteurs de la baisse de la production laitière : • Le recul du cheptel : L’Union européenne à 27 comportait 20 millions de vaches laitières en début d’année, c’est 0,6% de baisse sur un an et le déclin va continuer cette année • Les évolutions de la réglementation environnementale et notamment les engagements sur la baisse des émissions de méthane ne sont pas non plus propices à la hausse des troupeaux • Le dérèglement climatique : Les filières laitières ont été durement touchées par la sécheresse à l’été 2022 et dans plusieurs pays (Espagne, Portugal, Italie, sud de la France)
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Les vaches transpirent bien, mais leur système de thermorégulation est différent de celui des humains. Une bonne gestion de la ventilation, de l’eau et de l’alimentation est essentielle pour assurer le bien-être…
Chez les vaches, la thermorégulation est assurée principalement par l’évaporation de l’eau et le rayonnement thermique à la surface de la peau. Les vaches possèdent également des vaisseaux sanguins à proximité de la surface de la peau qui permettent de dissiper la chaleur. La production de sueur chez les bovins est moins importante que chez les humains, elle se produit principalement au niveau du museau, des oreilles et des pattes. Les glandes sudoripares des vaches sont des glandes apocrines qui produisent une sueur plus épaisse et plus grasse que les glandes eccrines humaines…
L’alimentation des vaches a également un impact sur leur capacité à réguler leur température corporelle. Une alimentation riche en fibres et en protéines peut augmenter la production de chaleur et ainsi accroître les besoins en rafraîchissement de l’animal. Les éleveurs peuvent adapter la ration alimentaire de leurs animaux en fonction de la température pour minimiser les risques de surchauffe…
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Les récentes recherches en éthologie nous montrent que les vaches sont bien plus complexes et sensibles que de simples brouteuses d’herbe ou des machines à produire du lait. Il a par exemple été montré qu’elles peuvent sentir si un congénère est stressé rien qu’à partir de son urine. Les vaches sont capables de réaliser des apprentissages. Elles possèdent une bonne mémoire à long terme…
Des études ont notamment montré que les veaux se souviennent des humains qui ont interagi de manière positive (nourriture) ou négative (manipulation brutale) avec eux et présentent des réactions positives (s’approcher) ou de peur en fonction de ce souvenir…
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Crainte de la disparition de l'élevage en Seine-Maritime. Le Département est celui qui a perdu le plus de bovins ces cinq dernières années. Et cela s'accélère encore plus depuis deux ans…
Et l’inquiétude qui se fait ressentir désormais, « c’est la perte d’attractivité du milieu agricole, en raison des inconvénients et problématiques qui s’accumulent et auxquelles, il va falloir trouver des solutions ». L'un des premiers problèmes, c'est le fait que la moitié des bovins, en France comme ici en Pays de Bray, soit détenu par des éleveurs de plus de 55 ans, qui vont dans une dizaine d'années prendre leur retraite. Et force est de constater qu'il n'y a pas de renouvellement…
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La décapitalisation du cheptel laitier comme allaitant a continué en 2022. En 6 ans, la France a perdu 837 000 vaches, rapporte l’Idele.
• 80 000 têtes en moins pour les vaches laitières entre le 1er décembre 2021 et le 1er décembre 2022, qui atteint dorénavant 3,44 millions de têtes (-2,3 % en un an)…
• 110 000 têtes de moins pour les vaches allaitantes sur cette période, elles sont dorénavant 3,54 millions (-3 %)… • 837 000 têtes : c’est le nombre de vaches que la France a perdu en six ans
• etc…
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La conjoncture actuelle met en lumière un phénomène de long terme qui voit l’élevage s’effacer au profit des grandes cultures, qui nécessitent moins de travail et bénéficient de prix plus favorables.
Soumis à une pression sociétale qui stigmatise les émissions de méthane, à la volatilité des coûts de l’alimentation, aux sécheresses récurrentes qui impactent les stocks fourragers, à la désaffection des jeunes qui aspirent à une vie libérée des astreintes de la vie d’éleveur, l’élevage fait aujourd’hui face à des enjeux importants. La montée des prix de vente du lait comme de la viande reste un signal encourageant, mais qui doit être pérennisé pour pouvoir espérer redonner de l’attractivité à ce métier…
Dans ce contexte, la contractualisation peut amener certaines réponses, à condition de remédier aux faiblesses de la loi Egalim et de trouver des compromis qui permettent de protéger l’ensemble de la filière. La compétitivité du produit final dépend en effet aussi de la compétitivité des abatteurs et des transformateurs, qui éprouvent des difficultés à saturer leurs outils et répercuter leurs propres hausses de charges…
Les enjeux s’étendent au-delà des seuls secteurs laitiers et allaitants. Le maintien des cheptels est nécessaire à la valorisation des prairies, des bocages, des paysages, qui risquent de disparaitre faute d’entretien dans les zones où l’élevage se retirera. De nombreux emplois sont également liés à ces filières, et c’est aussi notre capacité d’auto-approvisionnement, et donc de souveraineté alimentaire, qui sera à terme remise en question…
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« En un an, sur la Normandie, on perd près de 40 000 bovins sur un total de près de 2 000 000 de bovins »…
Ce phénomène touche la France entière. « La décapitalisation du cheptel est bien réelle : chaque mois, les effectifs de bovins viande décroissent dorénavant de 3 % et ceux de bovins lait, de 1,5 %...
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On ne saura peut-être jamais comment Mycoplasma bovis est arrivée en Nouvelle-Zélande. Plus de 22 000 bovins laitiers seront abattus pour contenir cette maladie qui cause des ravages pour l'industrie laitière...
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