Les Salers traite ne représentent que 1,5% des effectifs de la race à ce jour, mais elles ne cessent de séduire de nouveaux porteurs de projet. Ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter transformer eux-mêmes leur fromage, au sein des AOP Salers Tradition, Saint-Nectaire ou encore Cantal…
Au-delà de perpétuer un savoir-faire ancestral, les jeunes installés semblent voir dans la transformation à la ferme le meilleur moyen de valoriser leur lait, connu pour ses qualités fromagères exceptionnelles en raison d'un rapport matière grasse/matière protéique proche de 1,2…
« L'histoire d'un produit compte autant que ses qualités gustatives pour les consommateurs d'aujourd'hui. Le fromage Salers Tradition s'apparente à un produit de luxe qui n'a aucun mal à s'écouler ».
Cedric's insight:
En ajoutant à cela la rusticité de la race, particulièrement recherchée en zones montagneuses et dans le contexte du changement climatique, tous les éléments semblent donc réunis pour assurer un avenir brillant à la Salers traite !
Deux ans après la race Prim’Holstein, il est désormais possible en race Normande de bénéficier des nouveaux indicateurs génétiques de résistance à la paratuberculose…
Issu de la recherche française, le nouvel indicateur génomique de Résistance à la Paratuberculose est une première mondiale…
Cette innovation, rendue possible grâce à la coopération des réseaux sanitaires (GDS France), conseil et service en élevage (ELIANCE), INRAE et APIS-GENE, vient renforcer la lutte contre cette maladie insidieuse, répandue chez les bovins, à l’évolution fatale.
Cedric's insight:
Des plans de maîtrise sanitaire de la paratuberculose combinés à des plans d’accouplements génomiques - basés sur des indicateurs de résistance obtenus par génotypage - vont permettre une gestion anticipée de la maladie et apporter aux éleveurs les moyens d’agir de façon plus optimale.
Les exportations de produits laitiers des États-Unis ont baissé de 7% en 2023 et Rabobank prédit qu’il est peu probable que les volumes se redressent en 2024…
Cedric's insight:
voir aussi Le nombre de vaches va-t-il continuer à diminuer ?
Parce que notre star Oreillette méritait bien une chanson, le groupe de rock normand La Tchoucrav’, a composé une chanson inédite en l’honneur de l’égérie Oreillette. Cette vache de race Normande vient du Gaec Foucault, l'élevage d'Oreillette près de Briouze dans l'Orne, où le clip a été tourné.
Au 1er janvier 2024, la France comptait 16,763 millions de bovins, dont 10,306 millions d’allaitants (+0,1% sur un an) et 6,457 millions de laitiers (-2%), indique FranceAgriMer. Par rapport au 1er janvier 2022, le repli global atteint 2,6% (-0,7% en allaitant et -5,4% en lait)…
La Bretagne comptait 731 000 femelles laitières de plus de 24 mois au 1er janvier 2024 : c’est 4,3% de moins qu’en 2023 et 15,6% de moins qu’en 2022. La Normandie en dénombrait 635 000 (-2,6% et -12% respectivement), les Pays de la Loire 536 000 (-3,9% et -14,2%), Auvergne-Rhône-Alpes 487 000 (-3,5% et -12,3%), le Grand Est 357 000 (-3,1% et -11,9%), les Hauts-de-France 337 000 (-0,8% et -9,2%), Bourgogne-Franche-Comté 313 000 (-3% et -8,5%).
Des influenceurs américains vantent sur les réseaux sociaux les vaches miniatures comme de charmants et attachants animaux de compagnie. Qu'est-ce qu'une mini-vache ? Quelles sont les différentes races ? Quel est le prix pour en acquérir une ? Qu'est-ce qu'une mini vache ?
Une vache miniature mesure en moyenne de 90 cm à 1,10 m (voire 1 ,20 m) à l'épaule. Le poids d'une mini-vache se situe entre 200 et 350 kg environ. Le terme «mini-vaches» n’est pas vraiment une appellation : elle peut tout aussi bien concerner des vaches naines que des vaches plus petites qu'une vache standard…
Certaines races de mini-vaches viennent d'Écosse, d'Irlande, des États-Unis, ou bien encore d'Inde. Elles existent depuis plusieurs siècles et sont généralement capables de résister à des conditions difficiles…
En France, le coût d'une vache miniature se situe entre 1800 et 3500 €…
Cedric's insight:
Certains veaux aux États-Unis sont croisés pour obtenir des mini-gabarits de 70 à 90 cm. Il s'agit essentiellement de ceux mis en scène dans les vidéos des influenceurs américains sur les réseaux sociaux.
La décapitalisation risque de s’accélérer dans les cheptels bovins laitiers et allaitants au cours de la prochaine décennie. Les effectifs de vaches laitières devraient proportionnellement davantage reculer que ceux des vaches allaitantes…
Le nombre de vaches laitières dans l’UE est projeté à 17,3 millions de têtes en 2035, c’est 12% de moins qu’en 2023 et 19% de moins qu’en 2013. La baisse du nombre de vaches laitières ne sera pas compensée par les gains de productivité. Une baisse que la Commission explique par les normes environnementales…
Cedric's insight:
voir aussi Perspectives agricoles de l’UE 2023-2035
Cette race de vache bretonne avait presque disparu dans les années 90. Aujourd'hui, après des dizaines d'années de travail d'éleveurs et d'éleveuses, la millième vache armoricaine vient d'être comptabilisée en Bretagne…
Cedric's insight:
« Dans les années 30, il y avait 360.000 armoricaines sur le territoire, mais dans les années 90, il ne restait plus que 90 femelles. Cette race avait été délaissée au profit de races bovines qui produisent davantage de lait. »
Un rapport sur la production laitière aux États-Unis montre que les vaches continuent de se déplacer vers l'intérieur des terres. Il a également montré une baisse du nombre de vaches avec 36 000 têtes de moins que l'année dernière et 6 000 de moins que le mois dernier…
Le nombre de vaches dans le Sud-Ouest a connu une forte baisse, la Californie étant en tête avec 9 000 têtes de moins, ce qui a entraîné une diminution de 60 millions de livres. Le Nouveau-Mexique a vu 19 000 vaches de moins et 40 millions de livres de moins. Le Wisconsin a produit 30 millions de livres supplémentaires, avec 1 000 vaches de moins. Alors que le Michigan a ajouté 11 000 vaches supplémentaires et que l’État de New York a augmenté de 5 000 vaches. Le grand gagnant a été le Dakota du Sud, qui a produit 21 millions de livres supplémentaires, avec 12 000 vaches supplémentaires…
Cedric's insight:
voir aussi L'USDA relève son estimation de la production laitière
Marylis Guérin propose de l’équicoaching – des ateliers de développement personnel via la médiation équine – et vient de décliner le concept… avec des vaches normandes. Une façon de changer le regard porté sur cet animal. Les sessions ont lieu dans le Calvados…
« Je suis partie de ce que j’ai appris au cours de ma formation en équicoaching et j’ai adapté tout ce que j’ai pu, aux vaches. » Ce trio de vaches normandes est donc désormais régulièrement mobilisé pour du « cowching » (« cow » signifie « vache » en anglais) dont Marylis Guérin a le secret.
« Ce n’est pas pareil que de l’équicoaching, même si j’ai conservé certaines techniques, précise-t-elle. Je propose des séances privées ou des ateliers assez intimes, en tout petit groupe, pour que les participants se sentent en sécurité émotionnelle. Les gens qui viennent ont parfois peur des vaches ou, au contraire, ils les aiment beaucoup… Il y a donc un temps d’échange pour comprendre l’intention de la personne qui participe à l’atelier. »…
C’est la seule race laitière dont les effectifs progressent. Très présente en Amérique du Nord, Nouvelle-Zélande ou Afrique du Sud, elle se fait peu à peu une place dans les élevages français. Cette vache au petit gabarit s’adapte bien au changement climatique.
Cedric's insight:
voir aussi [Vidéo] En 10 ans, le nombre de Jersiaises a triplé en France
Le cheptel bovin diminue presque partout en Europe. Suivant la tendance européenne, le cheptel bovin français a lui aussi perdu 2% de son effectif en 2023. Mais ce repli des effectifs ralentit depuis fin 2023…
Le cheptel de vaches laitières françaises a reculé de 1,5% en février par rapport à février 2023, contre 1,6% en janvier et 1,9% en décembre, « les sorties de vaches sont en recul tous les mois et on observe une progression des entrées de génisses »…
Cedric's insight:
La Pologne fait exception dans le paysage de l’élevage européen : le cheptel bovin a augmenté de 1% en 2023 après trois ans de recul. Et comme il est constitué en très grande majorité de vaches laitières, ce rebond a induit une hausse de 2% de la collecte laitière dans le pays.
Care4Dairy a élaboré des guides de bonnes pratiques sur quatre étapes clés de la production laitière : les veaux laitiers, les génisses, les vaches en lactation et les vaches en fin de carrière…
L’histoire de la vache est celle d’une domestication, mais aussi d’une transformation des espèces bovines comme humaines au contact l’une de l’autre. Ni l’une ni l’autre ne sont « naturelles.» Et à chaque époque sa vision du monde, de la nature et donc de la vache « idéale », de ce qu’elle devrait être et de ce qu’elle devrait, littéralement, « incarner »…
Un des exemples les plus éloquents à cet égard est celui des frères Lutz et Heinz Heck dans l’Allemagne nazie. Dans les années 1930, ces deux biologistes ont poursuivi un rêve fou : celui de retrouver l’archétype de la vache originelle, l’auroch, Bos primigenius de son nom latin. Seul problème, cette espèce avait disparu, supplantée par sa lointaine cousine, transformée par des siècles de domestication en une nouvelle espèce, Bos Taurus, l’ancêtre de tout bovin domestiqué. Il s’est donc agi, pour les frères Heck, de « réensauvager » les bovidés avilis par leur contact avec la civilisation humaine, afin de retrouver la puissance et la vigueur de l’ancestralité primordiale…
À quoi ressemblera la vache du futur ? La seule certitude à ce stade, c’est que pour se plier à tous ces attendus, parfois contradictoires, elle devrait avant tout présenter des qualités de contorsionniste. Autant les frères Heck étaient à la recherche d’un modèle immuable et éternel, autant la vache de demain devrait se montrer flexible, et adaptable.
Cedric's insight:
voir aussi Des débuts de l'IA à la génomique : retrouvez l'histoire de la sélection bovine
Le recensement de 2022 a dénombré 1,69 million de vaches laitières en Californie en 2022, contre 1,75 million en 2017. Cependant, le nombre de vaches dans les exploitations de 500 têtes ou plus est resté constant à 1,66 million, ce qui indique que la baisse provient des petites exploitations. Le nombre de fermes laitières de moins de 500 vaches a diminué de 50%, passant de 769 à 394. En 2022, il y avait 255 fermes laitières comptant plus de 2 500 vaches, soit 57 de plus qu’en 2017…
En dehors de la Californie, les changements ont été similaires, avec une baisse du nombre de vaches laitières de 7,79 millions à 7,62 millions et la disparition de milliers de petites fermes laitières. L’augmentation de la taille des exploitations agricoles à travers le pays s’inscrit dans la continuité de tendances vieilles de plusieurs décennies.
Cedric's insight:
voir aussi L'industrie laitière américaine connaît une croissance grâce à la consolidation
Actuellement, 77% des vaches dans le monde subissent un stress thermique au moins 30 jours par an. D'ici la fin du siècle, un milliard de vaches pourraient être soumises à un stress thermique sévère. Cette condition a des conséquences dévastatrices sur la santé et la productivité des bovins, affectant leur mortalité, fertilité et production laitière…
Aux États-Unis, le stress thermique coûte environ 1,8 milliard de dollars par an, principalement en raison des répercussions sur l'industrie laitière…
Cedric's insight:
La lutte contre le stress thermique chez les vaches n'est pas seulement une question de bien-être animal, mais aussi une nécessité pour la sécurité alimentaire mondiale et la durabilité de l'industrie agricole…
La société Gestel spécialisée dans la location de cheptel a annoncé le lancement prochain d’une solution de financement innovante pour les bovins avec une formule de location avec option d’achat…
Sur le même principe que le crédit-bail pour le matériel ou les voitures, la location de cheptel avec option d’achat (LOA) devrait voir le jour très prochainement. Cette solution de financement innovante en élevage, lancée par Gestel est la première du genre en France. « La grande différence avec la location de vaches classique est que la location avec option d’achat est payée uniquement en euros, quand la location classique implique un paiement du loyer en génisses pleines et des frais de location annuels…
La location de vaches avec option d’achat cible à la fois les éleveurs qui s’installent, mais aussi ceux qui souhaitent développer rapidement leur troupeau en limitant la charge mensuelle, et les exploitations qui ont besoin de cash sans vouloir faire appel à leur banque…
« Les lactations longues, d’au moins deux ans, peuvent présenter de l’intérêt en élevage bovin. Elles simplifient la vie de l’éleveur, car il n’y a pas de reproduction et moins de vêlages à assurer. Elles peuvent ainsi être une des solutions aux problèmes de reproduction et de santé des vaches. »…
Inrae et VetAgro Sup ont décidé de s’intéresser aux lactations de plus de 2 ans en élevage bovin dans le cadre du projet LoLa (Longo Lacta). Un premier travail a consisté en une enquête menée en 2023 auprès de 45 élevages de toute la France, de 30 à 150 vaches, de niveaux de production très variés, qui pratiquent des lactations longues sur une partie du troupeau…
Un autre travail, débuté en fin d’été 2023, est d’analyser les données du contrôle laitier pour évaluer l’impact des lactations longues sur les performances laitières des vaches et du troupeau, la moyenne de lait par jour, la composition du lait. Sur les données des cinq dernières années, nous avons identifié plus de 23 000 lactations de plus de 700 jours et plus de 28 000 lactations de plus de 600 jours, ce qui n’est pas négligeable. Les résultats seront connus fin 2024…
Cedric's insight:
Les premiers résultats montrent que les élevages qui pratiquent des lactations longues le font en moyenne sur 4 % du troupeau…
Pascal Croiseau, chercheur à l’Inrae, a exposé ses derniers travaux sur la consanguinité en race Prim’holstein. Un état des lieux préoccupant…
L’arrivée de la génomique a en effet entraîné une accélération du renouvellement des générations bovines. En race Prim’holstein, une des conséquences est la perte préoccupante de diversité génétique. Avec des risques concrets : de la consanguinité en plus, c’est moins de lait, une perte de fertilité des taureaux, des risques de tares augmentés…
🐄🧬 Les chiffres montrent une augmentation de 1,39% de la consanguinité par génération. Ils dépassent donc de loin les recommandations, qui sont de 1% par génération au maximum. L’augmentation de la consanguinité n’est que de 0,15% par génération en Normande. Mieux encore, en Montbéliarde, elle baisse de 0,49% par génération…
Vers un mercato des éleveurs laitiers ? En cinq ans, la Bretagne a perdu 60 000 vaches. Attirer de nouveaux éleveurs et de nouveaux salariés. Pour continuer à produire, la filière laitière fait face à un enjeu de taille qui pourrait déboucher sur un mercato des éleveurs…
Conséquence : malgré des gains de productivité, l’industrie laitière pourrait commencer à manquer de matière première…
Remettre la race Normande au goût du jour : Depuis plusieurs années, l’OS Normande œuvre pour limiter la baisse du cheptel…
Entre appuis techniques, mise en place d’un standard de races ou encore pistes pour la commercialisation des bovins, la race parvient peu à peu à enrayer la baisse du cheptel…
Vache française, race laitière mais aussi reconnue pour ses capacités bouchères, la vache normande fait évoluer ses caractéristiques.
La race bovine normande n'avait pas de standard de race jusqu'à aujourd'hui. Une cellule technique est mise en place pour mener la réflexion sur les standards de la vache normande, réfléchir au meilleur compromis qui définira le standard de la vache normande. Ces travaux vont être menés jusqu'à la fin d'année. L’enjeu est de valoriser la mixité de la race laitière…
Cedric's insight:
La région Normandie locomotive pour la race -cAides à la Normandisation du cheptel :
- Aide par la voie adulte : aide à l’achat de femelles amouillantes ou en lactation de qualité génétique d’un montant de 460 €.
- Aide par la voie jeune : aide à l’achat de jeunes génisses afin de les élever en vue de les intégrer dans le troupeau par renouvellement du cheptel pour un montant de 100 €.
- Aide pour l’achat et l’implantation d’embryons de race normande : montant d'aide 110 €/ implantation.
- Aide pour l’achat de semences sexées de race normande : montant d’aide de 35 €/ dose de semence.
Il n'y pas aura pas de prairies sans ruminants : Avec franc parler et pédagogie, Luc Delaby, chercheur à Inrae, n'hésite pas à mettre la société face à ses injonctions contradictoires en matière d'élevage de ruminants et d'environnement. Dans l'un des épisodes du podcast Radio Prairie, il explique "le paradoxe de la vache qui broute".
« Les prairies sont revenues en odeur de sainteté. À croire qu’il n’y a pas mieux que les prairies pour l’avenir de la planète ! Tout le monde s’accorde à dire qu’elles limitent les émissions de gaz à effet de serre en stockant le carbone, qu’elles sont sources d’une biodiversité phénoménale, qu’elles dessinent les paysages et contribuent à fabriquer des produits de qualité. Mais, d’un autre côté, on entend aussi qu’il n’y a pas pire que les ruminants ! »…
Bref, il n’y a pas pire que les ruminants alors qu’il n’y a pas mieux que les prairies ! Voilà le paradoxe ! Il n'y pas aura pas de prairies sans ruminants…
Vanter les mérites des prairies, c’est implicitement et impérativement accepter l’idée qu’il faut des ruminants pour les valoriser et profiter de leurs nombreux bénéfices. Il n’y aura pas de prairies sans ruminants, et je dirais même il n’y aura pas de ruminants sans éleveurs ! Cette trilogie éleveur-ruminant-prairie est indissociable !
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.