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Face à l’inflation des coûts, l’industrie agroalimentaire et la grande distribution sont engagées dans un bras de fer. Les enseignes commerciales appliqueraient des « pénalités logistiques » indues… « Les pénalités logistiques ? Une spécificité française dont on se passerait bien… » Les pénalités logistiques, prévues pour sanctionner des retards de fournisseurs dans la livraison de biens alimentaires, seraient utilisées par certains distributeurs « pour se refaire une santé financière »… Depuis la guerre en Ukraine, les coûts de production des industriels ont flambé : +29 % pour les matières premières agricoles, +26 % pour les emballages, +57 % pour l’énergie, selon l’Ania. Mais « les hausses accordées (8 % selon la FCD) sont en deçà des demandes. Le gouvernement évoque une « démarche d’étouffement des industriels par la grande distribution ». Seule la moitié des entreprises seraient parvenues à obtenir des hausses, à environ 6%, au lieu des 8 à 9% qu’elles espéraient. Si la loi Alimentation (Egalim 2) oblige les distributeurs à répercuter le coût des matières premières agricoles, elle ne « sanctuarise » pas le coût énergétique des industriels…
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«Aujourd’hui, les entreprises alimentaires sont très inquiètes pour le maintien de leur production», explique l’ANIA. «La problématique énergétique vient fragiliser encore davantage un secteur agroalimentaire pris en étau entre la nécessité d’une juste rémunération des agriculteurs et la guerre des prix incessante que se mènent les distributeurs»…
Un prix de l’énergie 10 fois plus élevé pour l’électricité qu’avant la crise énergétique : Avec des perspectives d’ici cet hiver d’une coupure totale du gaz russe qui impliquerait un rationnement d’énergie et des coupures de courant auxquels s’ajoute une explosion des prix, l’Ania tire la sonnette d’alarme...
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La directrice générale du groupe Bel parle de "tsunami d'inflation" sur tous les composants des fromages, des matières premières aux emballages, et n'a pas d'autres choix que d'augmenter les prix…
"Nous n'avons pas [d'autre] solution que d'augmenter les prix et d'avoir un vrai discours transparent vis-à-vis de nos distributeurs pour assurer que l'ensemble de la chaîne de valeur passe la vague", lance-t-elle. Sur le plateau de nos confrères, Cécile Béliot met en avant des chiffres alarmants à l'image des matières premières qui ont augmenté de 37% et les emballages de 30%...
Cécile Béliot demande aussi aux acteurs de la grande distribution de "concéder à ces hausses de prix" afin de "survivre". "Les marges sont aujourd'hui sur un niveau qui est extrêmement fragile. C'est nous comme l'ensemble de la chaîne, c'est vrai aussi pour les agriculteurs"…
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Comme chaque année en février, L’Éleveur laitier publie le prix du lait moyen annuel de 40 laiteries grâce à son réseau d’éleveurs. En 2017, les leaders que sont Lactalis, Sodiaal, Eurial-Agrial et Savencia ont augmenté le prix du lait de 40 €/1 000 l et plus. Ils l’avaient diminué d’au moins 80 € cumulés sur 2015 et 2016.
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Selon la FNPL, les prix objectifs payés aux producteurs pour 2018, que les industriels ont mentionnés dans leurs conditions générales de vente, oscillent dans une fourchette comprise entre 335 et 375 €/1 000 l. Mais face à l’imprécision des termes, le syndicat se donne six mois pour mettre en œuvre le plan de filière laitière en matière de cadre interprofessionnel et de définition d’indicateurs de valorisation du lait.
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Un sondage réalisé sur Web-agri du 10 au 17 octobre 2017 révèle que 89,4 % des éleveurs seraient prêts à quitter leur laiterie et coopérative afin de vendre plus équitablement leur production (lait et viande).
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L’Assemblée générale de la coopérative des Maîtres Laitiers du Cotentin s’est déroulée à Valognes.
Avec un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros et un résultat net de 2,7 millions d’euros, MLC Groupe affirme sa position dans la filière. Plus de 408 millions de litres de lait ont été collectés sur les 750 exploitations adhérentes. C’est 38 000 litres de plus par exploitation que la saison laitière précédente. Avec un prix final des 1 000 l de lait à 347,13 €. « Le conseil d’administration a décidé de soutenir le prix à la production en accordant une aide conjoncturelle de 25 €/ 1 000 l » précise le directeur , Michel Mounier. « Nous avons fait un effort. Nous assumons cette décision mais nous ne pourrons pas le faire plusieurs années » complète Christophe Levavasseur qui rappelle l’engagement « fort de ne pas descendre au-dessous des 300 €/1 000 l ».
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Les prix du lait d'Arla pour 2017 sont presque 50% plus élevés que l'année dernière.
La coopérative danoise détenue par les agriculteurs a augmenté ses prix du lait pour les mois de juillet, d'août et de septembre, alors que les marchés laitiers continuent de se redresser.
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Toutes les enseignes de la distribution réunies au sein de la FCD ainsi que Leclerc et Intermarché se sont engagées à rouvrir des négociations tarifaires avec les entreprises laitières dans le respect de la loi Sapin 2. Mais pour négocier il faut être deux ! Les entreprises qu’elles soient coopératives ou privées ont la responsabilité d’aboutir dans ces négociations avec la revalorisation du prix du lait payé au producteur dès juillet, a minima à hauteur de 340 euros/1000 litres, comme « unique » objectif.
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Dans un contexte tendu pour la filière laitière, les fabricants de lait de consommation souhaitent rémunérer au juste prix les producteurs. Ainsi, ils s’engagent à répercuter aux producteurs les hausses de tarifs que la distribution accepterait de passer au 1er juillet.
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La société laitière néo-zélandaise Fonterra est le dernier des principaux transformateurs de lait à publier ses prix d'ouverture en Australie. Fonterra a annoncé un prix d'ouverture de la saison d'une moyenne de 5,30 $ par kilogramme de solides de lait pour la saison 2017-18. La société a également amélioré sa fourchette de clôture prévue entre 5,40 $ et 5,80 $.
Fonterra offre un prix plus élevé que son concurrent majeur Murray Goulburn, qui a annoncé son prix d'ouverture de 4,70 $ avec une fourchette de clôture de 5,20 à 5,40 $ il y a une semaine. Bega Cheese et Warrnambool avaient tous deux ouvert à 5,50 $, Burra Foods avec une fourchette de prix de 5,45 $ à 5,65 $ (incluant un bonus de fidélité de 40 cents si les fournisseurs s'inscrivent pour un contrat de trois ans).
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Seules les marges des agriculteurs sont anéanties par un ralentissement des prix, selon le président du Comité des produits laitiers de la Irish Creamery and Milk Supplier Association, Gerald Quain, après la publication des résultats d'Ornua.
Les marges d'Ornua ont augmenté tout au long de l'effondrement des prix 2015/2016, a ajouté Quain. L'année dernière, Ornua a enregistré une augmentation de 18% du BAIIA; Ses bénéfices d'exploitation ont également grimpé de 46% par rapport à l'année précédente.
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Deux ans après une chute du prix du lait de 20 à 30% provoquée au début de l’année 2015 avec l’abandon de la régulation de la production par les pays de l’UE, les cours de ce printemps 2017 autour de 330€ les 1 000 litres en moyenne sont encore beaucoup trop bas pour donner une rémunération décente au travail des hommes et des femmes qui assurent la production. Pourtant, les choses vont de mieux en mieux pour les laiteries grâce notamment au doublement du prix du beurre en douze mois.
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Le directeur général d'Eurial Ultrafrais, filiale de la coopérative Agrial, confie ses inquiétudes alors que l'industrie européenne craint un arrêt total des livraisons de gaz russe dans les prochains mois : "On nous annonce la possibilité d'avoir des coupures de gaz à certaines périodes de l'hiver, et pour nous c'est très grave."…
Ici comme dans toutes les usines du genre, le gaz sert à pasteuriser immédiatement, par chauffage, le lait que les camions-citernes apportent. S'il est impossible de le pasteuriser par manque de gaz, "on ne pourra plus réceptionner le lait, cela veut dire qu'on arrête de le collecter, et c'est dramatique pour nos producteurs, car on va jeter le lait."…
La conséquence de coupures pourrait être une pénurie dans les supermarchés, livrés en flux tendu : "On fabrique des produits qui ont une durée de vie moyenne de 30 jours. Et on fabrique pour vendre le lendemain. Quand j'arrête une usine, j'arrête de produire, et j'arrête de vendre, donc je ne peux plus alimenter mes clients"…
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Le lait : Produit symbolique, consommation régulière, tout est réuni pour que le prix du lait soit un marqueur. A surveiller comme le lait sur le feu ! C’est probablement la raison de l’écart actuel entre l’évolution du prix à la ferme et du prix en rayon…
Que le prix payé aux producteurs soit insuffisant est entendable, que les commerçants et les laiteries en profitent est… faux. C’est même l’inverse…
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Ornua, premier exportateur irlandais de produits laitiers, propose un prix du lait compris entre 28 et 30c /litre, TVA incluse pour 2018.
L'année dernière a été «une année très forte» pour le prix du lait en Irlande, en raison de prix du beurre record. Mais l'offre de lait s'est fortement redressée à la fin de l'année dernière à l'échelle mondiale : «En fait, au quatrième trimestre, il était d'environ + 4%, ce qui était beaucoup trop fort quand on regarde la consommation ou la demande autour de + 1,5% »
« La volatilité du lait n'a pas disparu, en particulier du côté des matières grasses. » Les prix du lait se négocient quelque part entre 28c / L et 32c / L, TVA comprise; s’ils dépassent 32c / L, l'offre est stimulée et les prix se détériorent. S’ils descendent en dessous de 28c / L, il y a une forte réponse à la demande et l'offre est limitée.
Et aussi Le chiffre d'affaires d'Ornua en hausse de 18% à 2,1 milliards d'euros en 2017
Sur http://www.agriland.ie/farming-news/ornuas-turnover-up-18-to-e2-1-billion-in-2017/
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Notre enquête exclusive sur le prix du lait 2017 relève un rebond proportionnel à la chute subie en 2015 et 2016. On retrouve ainsi, en hausse de 40 € et plus, nos leaders de l’industrie, qui avaient baissé d’au moins 80 €.
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Tnuva devrait signer un accord de compromis conclu par l’entreprise avec l’Autorité de la concurrence, dans lequel la société devra payer 25 millions de shekels. Tnuva admet avoir commis des violations flagrantes sur les prix à la consommation dans les années 2008-2011 : de fait, la société aurait arrangé ses prix en accord avec ses concurrents. Elle admet que les prix à la consommation ont été fixés avec les réseaux de distributions (Shufersal, Mega, etc…) dans le but d’augmenter les prix à la vente. Pourquoi est-ce problématique? Lorsque les chaînes de distribution déterminent elles-mêmes le prix à la consommation, la concurrence peut entraîner une baisse des prix, car chaque chaîne voudra attirer des acheteurs pour l’acheter. Lorsqu’une entreprise est puissante sur le marché et qu’elle fixe le prix, le distributeur ne peut plus faire jouer la concurrence en réduisant les prix des produits.
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Isigny et Maîtres Laitiers créent des primes pour booster les AOP beurre et crème d’Isigny, ce qui ne laisse pas indifférents les éleveurs que les deux coopératives ne collectent pas.
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Après les mouvements de colère des producteurs de lait , la distribution française a quasi-unanimement promis − notamment Leclerc, Intermarché et Système U − de contribuer à améliorer le prix qui leur est payé, notamment via les produits sous MDD.
« Quelle hypocrisie ! » a réagi la Fnil , estimant que le redressement du marché laitier n'a pas été répercuté dans les prix moyens sortie usine, en baisse pour le lait, les fromages ou les yaourts, à l'exception du beurre.
Et de rappeler que « les négociations entre industriels et distributeurs portent sur les produits laitiers transformés et non sur le lait matière première ».
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Les enseignes de la FCD souhaitent réaffirmer, après leur rencontre avec les dirigeants de la FNPL, leur totale solidarité avec les éleveurs laitiers.… Elles constatent néanmoins que malgré les efforts faits individuellement depuis le début 2017, elles n'ont aucune vision de ce qui est réellement reversé aux producteurs. Cette situation n'est plus supportable. Le produit intégral des efforts faits par les distributeurs doit être reversé aux éleveurs. Les enseignes de la FCD demandent donc aux transformateurs de prendre un engagement solennel de transparence, en appliquant notamment la loi Sapin 2...
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Une brouille oppose actuellement les producteurs de lait à leur partenaire Mali-lait Sa, suite à la décision unilatérale de l’unité industrielle de baisser le prix d’achat du lait aux producteurs. « Le prix de 400 FCFA/le litre de lait mis en place en 2012 n’a subi aucune augmentation malgré l’évolution à la hausse du prix des aliments pour bovins et du carburant. Nous ne saurons comprendre une baisse du prix dans ces conditions »
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Malgré la flambée des cours du beurre, le prix du lait payé aux producteurs ne décolle pas. .. Alors qu'en Allemagne les distributeurs comme Aldi ou Lidl ont accepté les hausses de prix présentés par leurs fournisseurs, la France, argumentent les transformateurs, est à la traîne. Les négociations commerciales se passent très mal.
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Au premier trimestre 2017, les résultats des trois leaders privés cotés en Bourse (Bel, Savencia et Danone) progressent. Tous s’inquiètent des charges en hausse liées au coût de la matière première, le lait...
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