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Lactalis, Danone, Bel... Les grands groupes français du secteur sont partis à l’assaut du marché indien. Au pays de la vache sacrée, les champions français veulent conquérir un marché laitier en plein essor. Mais, entre les contraintes logistiques et l’État protectionniste, l’aventure est souvent éprouvante…
• 210 millions de tonnes de lait produites en 2020 (contre 140 millions en Europe et 100 millions aux États-Unis)
• 91 millions de producteurs
• 5 % C’est la part du secteur laitier dans le PIB indien, ce qui correspond à un tiers de la valeur ajoutée de l’agriculture.
Au pays de la vache sacrée, la productivité n’est pas encore au rendez-vous, généralement de 6 à 8 litres). Rien de surprenant, quand les éleveurs ne possèdent en moyenne que trois bêtes et conservent jalousement un gros tiers de leur production. Le respect de la chaîne du froid relève trop souvent de la chimère. La qualité du lait et la productivité des vaches doivent grimper en flèche. Ici, les vaches n’ont pas le monopole du lait : elles se partagent équitablement le gâteau avec les bufflonnes d’eau. Ces dernières produisent un lait de moins bonne qualité, mais ont l’avantage de ne pas être sacrées. Ainsi, quand elles arrivent au terme de leur production laitière, elles peuvent être réformées, puis consommées pour leur viande…
« C’est un secteur qui croît d’environ 6 % chaque année. D’ici à 2047, nous espérons atteindre 45 % de la production mondiale, contre 24 % aujourd’hui.» Les champions hexagonaux l’ont bien compris et placent leurs pions. Lactalis multiplie les acquisitions d’acteurs indiens depuis dix ans. Il possède désormais trois marques Tirumula, …), onze usines et figure parmi les acteurs privés de premier plan avec… près de 1,5 % de part de marché. Cette année, Bel lance pour de bon la production de sa fameuse Vache qui rit en partenariat avec un acteur local. Savencia (propriétaire de marques comme Elle & Vire et Tartare) s’est, lui, implanté du côté de Delhi, tandis qu’Andros commercialise sa « Mamie Yova »…
Le Gujarat, un État situé à la frontière sud du Pakistan, l’une des régions agricoles les plus développées du pays. Et plus précisément Anand, "la capitale du lait". C’est ici qu’est née en 1946 la coopérative Amul qui, avec ses 16 % de part de marché, écrase le secteur indien des produits laitiers. Quand la plupart des acteurs restent confinés au niveau régional, Amul, et sa flopée de marques, déverse ses produits dans tout le pays. Amul se veut l’antithèse de la société privée, un modèle qui assure qu’entre «75 et 85 % du prix du produit final revient aux éleveurs». Amul, c’est le bras armé de la politique agricole de l’État, qui distribue de généreuses subventions dans le sillage de programmes de développement ambitieux. Amul, l’héritier de la «révolution blanche» qui, à partir de 1970, a été chargée de conduire le pays vers l’autosuffisance laitière…
L’échec de Danone sur le marché des yaourts revient régulièrement dans les conversations, ses produits ne trouvant pas suffisamment de clients. Les success stories étrangères sont maigres. Les ventes de Lactalis reposent encore à 70% sur ces immanquables poches de lait, un sachet plastique de 500 ml à consommer sous 48 heures. Un produit d'entrée de gamme par excellence, pour lequel la bataille avec les coopératives est particulièrement sanglante. « Ça ne sert à rien d’avoir de la qualité si ce n’est pas ce que le marché veut»…
A côté de ce cœur de modèle low cost assumé, se développent aussi des acteurs privés nationaux aux ambitions gargantuesques. «Nous ciblons le marché des dix prochaines années. Amul se focalise sur le lait, nous nous focalisons sur le produit », selon Milky Mist. Exit les poches de lait en plastique : le Tetra Pak est de mise, tout comme une kyrielle de produits «à valeur ajoutée». Les lignes débitent les yaourts – à boire ou à manger –, ou encore le paneer, un fromage frais assez répandu… «Nous sommes un grand pays, le pouvoir d’achat augmente, les jeunes veulent de la nouveauté : il y a beaucoup de place à prendre». Reste que pour Milky Mist, 70% du chiffre d’affaires sont réalisés dans le sud du pays, la partie la plus riche…
«Le cœur du marché restera le low cost, mais Amul introduit aussi beaucoup de nouveautés. Les habitudes alimentaires changent progressivement, nous accompagnons le mouvement. La prochaine étape sera de démocratiser ces nouveaux produits à valeur ajoutée.»…
Non contentes de devoir jongler avec ces contraintes logistiques, les entreprises tricolores se heurtent également à un État très interventionniste. «Le premier défi est de collecter le lait. Le deuxième, c’est d’être en compétition avec des coopératives sur un marché subventionné»…
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L'appellation AOP garantit une origine géographique et un savoir-faire traditionnel. Ce qui n’empêche pas les industriels d’investir ce créneau…
Lactalis est le premier producteur de fromages AOP en France : il fabrique 28 appellations d’origine protégée et détient 8,5 % de ce marché en grandes et moyennes surfaces. En 2005, l’industriel a mis la main sur Pochat & Fils, qui fabrique des fromages de Savoie comme l’abondance et le reblochon AOP. En 2016, l’acquisition de Graindorge a permis au groupe de se renforcer considérablement sur le marché des AOP normandes….
Par exemple, l’appellation camembert de Normandie impose le recours à du lait cru produit dans la région, ainsi qu’à la technique du moulage à la louche, avec pas moins de cinq moulages par camembert. Les industriels – dont Lactalis – ont bien tenté d’assouplir la réglementation, mais leur demande a été rejetée par le Conseil d’État. Qu’il soit fabriqué par Lactalis ou un producteur fermier, un camembert de Normandie doit impérativement respecter les contraintes fixées par le cahier des charges. Globalement, « les cahiers des charges [des fromages AOP] ont plutôt tendance à progresser, ajouter des règles, réfléchir à de nouvelles restrictions ». La justice aussi encadre de plus en plus les AOP…
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Cela fait maintenant vingt ans que les familles qui contrôlent le groupe Bel se déchirent. Une guérilla attisée par le patron de son concurrent Lactalis, qui s’invite régulièrement à la table des disputes…
Un homme se tortille sur son fauteuil, se lève subitement et prend la parole. «Je suis très inquiet, les résultats ne sont pas bons», lâche-t-il devant une assemblée médusée. Les produits bio à base de fruits marchent bien, dit-il en substance, mais notre activité historique de fromages s’effondre. En face, Antoine Fiévet, excédé, refuse de répondre à la nouvelle provocation de son cousin Stéphane Dufort. Le président du groupe fromager Bel lève les yeux au ciel et surjoue cette énième dispute familiale. Il se tourne alors vers sa directrice générale, Cécile Béliot, et lui passe la patate chaude…
«Que peut-on faire pour rassurer monsieur Dufort?», lui demande-t-il en soupirant d’autant plus qu’il ne peut s’empêcher de deviner, dans l’ombre de son cousin, son pire ennemi : Emmanuel Besnier, le patron du groupe Lactalis. Même discours, même critique, mêmes angles d’attaque. Après un échange ping-pong de quelques minutes, l’assemblée générale vote. Comme tous les ans, Stéphane Dufort s’oppose aux propositions de son cousin, en vain. Il est actionnaire minoritaire et n’a droit qu’à la parole…
Ainsi va la vie du groupe Bel, l’un des plus vieux empires français du fromage…
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Des rumeurs persistantes sur un éventuel rachat d’activités de Danone par Lactalis font grimper le cours de Bourse du géant français. Pour autant, le directeur général de Danone a coupé court aux spéculations...
Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas entendu des rumeurs de rachat sur Danone. Le groupe français fait l’objet régulier de rumeurs d’OPA, majoritairement de groupes étrangers. Depuis peu, ce sont des spéculations autour de Lactalis et de sa volonté d’acquérir des activités du groupe Danone qui agitent la sphère financière, selon une information révélée par la Lettre A. « Conseil de Lactalis, Perella Weinberg Partners envisage des scénarios de rachat partiel ou total de Danone », assure le journal…
Des rumeurs démenties
A l’occasion de son discours devant les actionnaires réunis en assemblée générale le 26 avril, Antoine de Saint-Affrique, directeur général de Danone depuis septembre, a coupé court à ses spéculations, sans citer clairement le groupe Lactalis…
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Le premier ministre ukrainien a exhorté le géant de l’agroalimentaire à cesser l’ensemble de ses activités en Russie. La pression continue de monter sur les entreprises ayant fait le choix de rester dans le pays…
Tandis qu’un grand nombre de groupes internationaux a décidé de couper les ponts avec Moscou, la multinationale suisse a fait le choix de conserver certaines de ses activités en Russie…
«La Russie a été la source de 1,7 milliard de francs de revenus l’année dernière, soit environ 2% du total de Nestlé», détaille Bloomberg…
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Neufchâtel-en-Bray : agrandissement de la Fromagerie du pays de Bray
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Mardi 16 janvier, en plein scandale du lait maternisé contaminé par des bactéries de salmonelle, j’imagine que les téléspectateurs étaient nombreux à regarder l’émission d’Elise Lucet sur les géants du lait, Lactalis et Sodiaal. En réalité, les reportages n’abordaient pas le problème sanitaire, mais uniquement un thème économique : pourquoi le lait vendu par les éleveurs à ces deux grands groupes est-il si bas ? L’émission s’est révélée à la fois passionnante et décevante.
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Basé à Laval, le géant Lactalis, premier groupe laitier mondial, mène de front la mise en valeur de ses marques sur le marché français et le développement de ses activités internationales. Guerre des prix en France et concurrence des poids lourds laitiers mondiaux corsent la difficulté de ce double challenge. Le groupe Lactalis, numéro un mondial des produits laitiers, a encore accru son rayonnement international en 2017, en faisant l’acquisition de huit entreprises laitières. Parmi ses plus grosses prises, Stoneyfield, le leader américain des yaourts bio, racheté à Danone et la coopérative allemande Omira. Socle français : Parallèlement, Lactalis entend consolider son socle français. "La France reste le pilier du groupe, assure Daniel Jaouen, président du directoire de Lactalis, dans un entretien exclusif paru ce matin dans le quotidien Ouest-France. Nous y réalisons 20 % de notre chiffre d’affaires et le tiers de nos investissements. Nous y collectons 5,4 milliards de litres de lait auprès de 15 000 exploitations et y employons 15 000 salariés." Bataille en Asie : Le leader mondial du lait ne navigue pas sur un fleuve tranquille. Sur le marché mondial, Lactalis affronte la concurrence de compétiteurs redoutables, tels les Néo-Zélandais qui n’hésitent pas à brader leur lait au prix de 175 € la tonne pour conquérir le marché asiatique de la poudre de lait. Guerre des prix : Sur le marché français, Lactalis affronte "la guerre des prix" à laquelle se livrent les enseignes de la grande distribution. "La rentabilité du groupe a été considérablement détériorée en 2017", affirme Daniel Jaouen, par un écart historiquement "défavorable entre l’évolution du prix du lait payé au producteur, en hausse de 15 % par rapport à 2016, et l’augmentation très modérée de nos prix de vente à la grande distribution." Et aussi : Entretien avec Daniel Jaouen, président du directoire du groupe Lactalis Sur https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/lait/lactalis-leader-mondial-du-lait-sur-tous-les-fronts-5396352 Lactalis est numéro un mondial des produits laitiers, avec 18 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 80 000 salariés dans 90 pays. Nous détenons 5 % du marché mondial…
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Le n°2 est la firme française Danone, créée en 1925 à Barcelone par Isaac Carasso (et devenue française en 1929), qui pèse 16,6 milliards (sur un CA total de 22,4 milliards), qui vient de racheter le géant américain du bio, WhiteWave Foods (créé en 1977 à Boulder par Steve Demos) pour un montant de 12,4 milliards $ (10,9 milliards €), cette entreprise réalisant un CA total de 3,68 milliards €. Danone est le numéro 1 mondial du lait frais, le lait en poudre assurant dans ce classement la suprématie de Nestlé.
« Médaille de bronze » une autre compagnie française, Lactalis, créée en 1947 à Laval par André Besnier, qui pèse 16,3 milliards, et ce avant le rachat de l’entreprise américaine Stonyfield Farm vendue par Danone (créée en 1983 à Londonderry, New Hampshire, par Samuel Kaymen, CA de 325 millions €). Le lait bio représente 25 % des ventes de Lactalis. Lactalis a perdu sa 2e place de 2016.
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La coopérative laitière argentine Sancor, 2è groupe laitier national, confirme à @agraalim être en pourparlers avec d'éventuels repreneurs, parmi lesquels Lactalis & Coca-Cola
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Le patron milliardaire de Lactalis, le Mayennais Emmanuel Besnier progresse dans le classement Forbes, qui estime sa fortune à 11,6 milliards de dollars.
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Le géant laitier a saisi le tribunal de grande instance de Laval en référé afin de « mettre un terme à ces attaques injustifiées ».
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L'industriel Lactalis est actuellement dans le viseur des producteurs de lait. Elsa Casalegno, co-auteure avec Karl Laske du livre «Les cartels du lait», explique pourquoi les pratiques de ce groupe attisent la colère des agriculteurs.
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Fondée en 1908, à Falaise (Calvados) la fromagerie Lepetit a été la seule dans l’histoire de la ville à produire des camemberts à une échelle industrielle. Elle a fait travailler jusqu’à 80 personnes et a nourri des soldats pendant la Grande Guerre… Qui dit territoire rural en Normandie, dit vaches, lait et fromages. Falaise, dans le Calvados, n’a pas dérogé à la règle. Elle compte dans son histoire la présence d’une seule fromagerie, celle fondée par Auguste Lepetit. La fromagerie des Rochers voit le jour à la toute fin de la première décennie du XXe siècle dans une ancienne filature de coton. Elle a été achetée par l’entreprise familiale « Lepetit et fils » en 1908... D’après André Ebrault dans Mémoire en Images Falaise, la production de fromagerie Lepetit atteignait 18 000 camemberts par jour avant sa fermeture en 1975…
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L’an dernier, Nestlé a maintenu son rang de premier fournisseur, avec environ 3,7 milliards d’euros. Le groupe suisse a de l’avance sur ses premiers challengers : Lactalis et Danone, avec respectivement 2,8 Mds€ et 2,5 Mds€…
Les trois sont en progression, mais nettement moins que l’inflation : entre 2 et 4 %. Ce qui signifie, en creux, que leur bilan est négatif en volumes…
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« (…) Si on a des coupures d'énergie, ça veut dire qu'on ne sera plus en état de produire nos produits. Ça veut dire qu'on ne sera plus en état de collecter le lait. (…). L'augmentation du coût de l'énergie puisqu'on parle de pénurie, on parle de coût. L'augmentation du coût de l'énergie pour l'année 2021, ça va coûter au groupe Lactalis, à l'échelle mondiale, 100 millions d'euros. Et on prévoit que sur l'année à venir, c'est en centaines de millions d'euros que l'augmentation du coût va nous impacter (…) ».
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Lactalis lorgnerait la multinationale française, même si Danone a indiqué pour le moment qu'elle n'avait aucun plan de cession de ses trois catégories d'actifs. La banque Perella Weinberg Partners, conseil de Lactalis, aurait envisagé des rachats partiels ou un rachat total de Danone… Lactalis, groupe familial et non coté en Bourse, a toujours eu pour stratégie de s'appuyer sur des opérations de croissance externe. Une multiplication des acquisitions qui lui ont permis d'atteindre un chiffre d'affaires de 21,1 milliards en 2020. A plus de 50 milliards d'euros (38,4 milliards de valeur en bourse avant prime de contrôle, et 10,5 milliards de dette), la pilule Danone serait grosse à avaler mais néanmoins pas impossible à financer pour un leader mondial des produits laitiers qui pourraient trouver des partenaires susceptibles de reprendre certains actifs comme l'eau minérale… Le double éteignoir du démenti de Danone sur une cession d'une de ses trois branches et du scepticisme des analystes financiers sur la capacité de l'acheteur supposé par la rumeur, Lactalis, à défier la fable du boeuf et de la grenouille n'a pas joué les rabat-joie (+5,8 % pour le titre mercredi)…
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À l’exception de Savencia, ils ne vendent que des laits infantiles et des produits essentiels.
Partir ou rester? Alors que la liste des multinationales ayant suspendu ou arrêté leurs activités en Russie ne cesse de s’allonger, le dilemme devient de plus en plus aigu pour les industriels de l’alimentaire. Particulièrement pour les géants laitiers et fromagers français, dont les laits infantiles, beurres, fromages et autres crèmes figurent parmi les produits alimentaires de première nécessité en bonne place dans les rayons des supermarchés russes.
Chez le fromager Savencia (Elle&Vire, Tartare, Caprice des dieux…), qui réalise 3 % de son chiffre d’affaires en Ukraine et en Russie (170 millions d’euros), le mot d’ordre est clair: «Nous sommes des produits essentiels à l’alimentation de la population, donc nous poursuivons en Russie nos activités de collecte de lait, ainsi que la distribution de tous nos fromages, beurres et crèmes», a insisté jeudi son directeur général, Jean-Paul Torris, en marge de la présentation de ses comptes annuels pour 2021…
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Les retraits des lots de lait infantile contaminés par la salmonelle n’ont pas signé la fin du scandale pour le géant de l'agroalimentaire Lactalis. Désormais, la justice s’en mêle avec l’ouverture d’une enquête préliminaire. Retour sur un groupe familial devenu empire, qui n’en est pas à sa première crise…
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Avec le rachat en juillet du leader américain du yaourt bio Stonyfield à Danone, le groupe Lactalis poursuit sa conquête du marché nord-américain.
Présent dans 47 pays avec plus de 18 milliards de litres de lait collectés, le groupe dirigé par Emmanuel Besnier, petit-fils du fondateur, poursuit son déploiement à l’international.
Il a réalisé en début d'année sa première implantation en Chine, avec l'acquisition de Jiangsu Taizi Milk. Citons également l’acquisition stratégique de la société Lyahovichy en Biélorussie. « Ce pays a la même union douanière que la Russie. C’est une porte d’entrée sur le marché russe car l’embargo y a été renouvelé jusqu’à fin 2018 ».
Le groupe Lactalis se classe aujourd’hui au deuxième rang mondial sur la partie ultra-frais (derrière Danone) et au premier rang pour l’ensemble des produits laitiers.
Fort d’un chiffre d’affaires de 17,3 milliards d’euros, il se situe à la quinzième place du classement mondial des groupes agroalimentaires tous secteurs confondus.
Sa stratégie est de privilégier les marques multi-pays tout en préservant les marques nationales. Lactalis est ainsi largement connu pour ses trois marques Président, Galbani et Parmalat.
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Danone a conclu un accord avec Lactalis pour la vente de Stonyfield, l'une de ses filiales américaines de produits laitiers frais, pour un prix d'acquisition de 875 millions de dollars, représentant 20 fois son excédent brut d'exploitation en 2016. Stonyfield a généré un chiffre d'affaires d'environ 370 millions de dollars en 2016. Cette cession est prévue par l'accord conclu le 31 mars 2017 avec les autorités américaines de la concurrence (Department of Justice) dans le cadre de l'acquisition récente de WhiteWave par Danone.
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Le 23 juin 2016, Lactalis a racheté la fromagerie Graindorge, entreprise familiale. Quels sont les projets du groupe laitier ? Le point avec Bruno Lefèvre, le directeur général. "Thierry Griandorge m’a accompagné quelques jours pour assurer la passation, il est resté très disponible. On s’est engagé à conserver l’autonomie des trois fromageries Graindorge (ndlr : Livarot, Saint-Loup-de-Fribois et Neufchâtel-en-Bray), donc rien n’a changé : les équipes sont restées en place, les savoir-faire sont les mêmes." "Un contrat d’approvisionnement avait été signé avec les producteurs de lait au mois de mars dernier par M. Graindorge, et il est respecté à la lettre. Il n’y a pas de volonté de modifier les accords passés. "
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Le groupe français Lactalis est en mesure de contrôler 23% du marché laitier local, estimé à 800 millions d'euros.
Cette année, Lactalis a acheté deux de ses plus grands concurrents sur le marché roumain : Albalact et Covalact. Après la première transaction, la société atteindra un chiffre d'affaires de 182,3 euros. La société contrôlera donc près d'un quart du marché laitier local et sera suivie par la société française Danone, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 107,5 millions d'euros. Ensemble, les deux sociétés contrôlent plus de 36% du marché laitier local.
D'après les résultats affichés en 2015, la société néerlandaise Friesland Campina (Napolact) vient ensuite, avec un chiffre d'affaires de RON 394 M, suivie de la société grecque Olympus avec RON 338 M et Hochland RON 216 M. [1 Euro (EUR) = 4.51 Leu Roumain (RON)]
La seule industrie laitière roumaine ayant un chiffre d'affaires de plus de RON 100 M est Simultan Timis, qui a réalisé un chiffre d'affaires de RON 143,9 M. Simultan Timis est la propriété de la famille Herbai.
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A Laval, le siège de Lactalis est bloqué par des éleveurs laitiers en colère. Le prix du lait n’a jamais été aussi bas, ce qui est aussi....
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