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Ils sont collectés et transformés chaque année auprès de 630 producteurs associés au sein de la coopérative. Ce lait est ensuite valorisé et conditionné au sein de trois sites de production par 450 salariés : Lactinov et Babydrink. 90 % environ sont destinés à la France grâce à la grande distribution, et l’Europe. Lact’Union exporte aussi ses produits en Asie et en Afrique…
Ces 630 agriculteurs travaillent pour de grandes marques françaises, qui préfèrent ne pas ébruiter leur collaboration. Banania, avec ses petites bouteilles de lait aromatisé au chocolat, fait exception. Lact’Union travaille aussi pour les industriels en proposant des plaques de beurre en carton de 10 ou 25 kilos et beurre concentré à 99, 8 % de matière grasse. Depuis les années 90, elle est spécialisée dans le lait de consommation et travaille avec la grande distribution « et un marché qui était naissant à l’époque, la MDD (Marque de distributeur) premier prix, en concurrence aux grandes marques de l’époque, Candia et Lactel »…
Lact’Union possède également sa propre marque : Promess. Cette marque d’entreprise a été lancée en 1991. D’une marque destinée initialement à un strict usage interne, Promess est devenue une marque désormais distribuée dans plus de 30 pays…
Certains laits spécialisés sont vendus uniquement à des grands groupes pharmaceutiques, réseaux spécialisés, dans les pharmacies, et sur prescription médicale, ou utilisés dans les hôpitaux. Babydrink, le petit dernier, lancé en 2011, est une unité dédiée au conditionnement aseptique de produits nutritionnels et fonctionnels pour enfants et adultes...
Concernant la rémunération des producteurs, Lact’Union joue la carte de la discrétion. Pour les coopérateurs Bio, la rémunération n’est pas un sujet tabou : 499 euros/1 000 litres en 2021. Un prix revalorisé de 5 € en janvier 2022. Cela concernait 7,9 millions de litres de lait biologique en 2021, collectés auprès de 25 associés coopérateurs…
