Lait de Normandie... et d'ailleurs
209.3K views | +20 today
Follow
Lait de Normandie... et d'ailleurs
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Des Tags pour vos recherches

Current selected tags: 'transformateurs', 'filière'. Clear
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Agreste : Enquête annuelle laitière 2022

Agreste : Enquête annuelle laitière 2022 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Données annuelles de collecte et de production de la branche, et sur le champ des entreprises de 20 salariés ou plus, les données de fabrication et de production vendue…

No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Top 10 des plus grandes entreprises de transformation laitière en volume en 2020

Top 10 des plus grandes entreprises de transformation laitière en volume en 2020 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le top 10 est responsable de la transformation de 16,28% de la production mondiale de lait.


L'industrie laitière est l'un des secteurs les plus importants de l'économie mondiale, responsable de la génération de milliards d'euros de revenus et d'emplois, avec environ 600 millions de personnes vivant dans des fermes et 400 millions d'autres travaillant dans cette industrie partout dans le monde…

Cedric's insight:
voir aussi Rabobank : Top 20 mondial des industriels laitiers
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

A qui profite la filière du lait ?

A qui profite la filière du lait ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Analyse de la création et de la répartition de la valeur dans la filière bovin lait française...


Alors que les prix des produits laitiers achetés en magasins ont connu une inflation de 27% depuis fin 2021 – en comparaison de 20% pour le reste des produits alimentaires – le nombre d’exploitations et de vaches laitières ne cesse de diminuer, avec sur l’année écoulée une baisse inégalée depuis plus de 20 ans…


Comment expliquer qu’au moment où la filière laitière crée une valeur sans précédent, le métier d’éleveur soit en pleine désaffection ?

Cedric's insight:
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Produits laitiers : comment vont évoluer les fabrications européennes ?

Produits laitiers : comment vont évoluer les fabrications européennes ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les industriels laitiers devraient continuer de privilégier les fabrications de fromages. Au niveau de la poudre de lait, c’est un bond des exportations qui est attendu cette année…


 • La transformation fromagère devrait rester privilégiée par les industriels laitiers à court terme

• Davantage de fromages et de lactosérum

• Reprise des exportations de poudre de lait écrémé en 2023

• La consommation de beurre devrait rebondir

Cedric's insight:
voir aussi Production laitière : Une révolution copernicienne au sein de l’UE
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

La Laiterie de Mayotte fête son 30ème anniversaire

La Laiterie de Mayotte fête son 30ème anniversaire | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En célébrant son 30e anniversaire, la Laiterie de Mayotte se démarque comme une belle réussite au sein du secteur privé de l’île. Soutenue par des fonds européens FEDER, l’entreprise dévoile même des plans ambitieux pour son avenir…


Avec pour objectif de doubler sa capacité de production d’ici 2026, passant de 80 000 à 160 000 yaourts par jour, la Laiterie de Mayotte investit 1,1 million d’euros dans de nouvelles installations…


Cette entreprise, qui compte aujourd’hui 50 employés, propose six gammes de produits et trente références diverses. Après trois décennies de réussite, la Laiterie de Mayotte envisage l’avenir avec enthousiasme, guidée par son ambition industrielle et sa détermination à offrir des produits laitiers de qualité et à des prix accessibles…

Cedric's insight:
voir aussi Du lait local à Mayotte, un rêve devenu réalité
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Tunisie - Stock de lait : un déficit de 10,2 millions de litres cette saison

Tunisie - Stock de lait : un déficit de 10,2 millions de litres cette saison | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La sécheresse a engendré l’augmentation des prix des produits fourragers. Le prix d’une botte de paille s’élève ainsi à 25 dinars, celui d’une botte de foin s’établit à 12 dinars. Le kilogramme d’aliments composés destinés aux vaches laitières se vend à 1 600 millimes…


Un stock de 28,6 millions de litres de lait a été constitué durant la saison actuelle contre 38,8 millions de litres au cours de la saison dernière. La décision d’importer 300 mille tonnes de paille a été prise pour faire face aux répercussions du déficit pluviométrique sur le secteur, outre le financement par les centrales de collecte du lait de l’achat de près de 3 000 tonnes de paille de luzerne à partir de juillet 2023…


Les éleveurs vendent actuellement le lait aux collecteurs et aux industriels à 1 350 millimes/litre, ce qui menace la pérennité de leur activité face à la cherté des coûts. L’UTAP plaide pour une augmentation immédiate du prix du lait à la production, laquelle ne devrait pas être inférieure à 500 millimes/le litre pour éviter l’effondrement de la filière laitière. Il avait mis en garde contre la régression remarquable du cheptel de vaches laitières à 450 000 têtes contre 670 000 durant les trois dernières années, ce qui témoigne de la détérioration de la filière…

Cedric's insight:
voir aussi Délice Holding, le champion national de l’industrie laitière confirme sa résilience
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

IGF : Rentabilité de l'industrie agro-alimentaire, de l'agriculture et de la grande distribution

IGF : Rentabilité de l'industrie agro-alimentaire, de l'agriculture et de la grande distribution | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L'Inspection générale des finances (IGF) a réactualisé son rapport sur la rentabilité des trois acteurs qui constituent la chaîne de consommation. Résultat : la progression de la rentabilité de l'industrie agro-alimentaire est trois fois plus élevée que celle du commerce : +27% pour l’EBE de l’agriculture, +50% pour l’industrie agro-alimentaire, +9% pour le commerce…


L’EBE de l’agriculture se situe désormais 27% au-dessus de son niveau de 2019. En trois ans, note l’IGF, « les prix de vente du secteur agricole ont progressé de 27,5% contre 20,8% observé mi-2022 »…


Au second semestre 2022, la rentabilité de l’industrie agro-alimentaire a rebondi de 50%, effaçant ainsi les pertes par rapport à 2019. Leurs prix de vente ont progressé de 17,5% en trois ans, entre 2019 et 2022, soit cinq points de plus par rapport à mi-2022. Cet écart s’explique à hauteur de trois points par la hausse du prix des intrants et à hauteur de 2,1 points par la hausse de l’EBE. Pour autant, le secteur n’a pas augmenté sa marge en 2022 : la hausse des prix s’explique à 85% par celle des matières premières…


En comparaison, le secteur du commerce voit sa rentabilité progresser de 9% par rapport à 2019. Son taux de marge serait de 0,7 point au-dessus de son niveau de 2019. Bien évidemment, ces calculs ne prennent pas en compte les retombées des négociations commerciales qui se sont achevées le 1er mars, pas plus que la baisse des prix amorcée sur un certain nombre de matières premières…

Cedric's insight:
voir aussi Insee : Taux de marge EBE/VA des IAA vs Manufacture & Commerce
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

L’agroalimentaire se serre la ceinture

L’agroalimentaire se serre la ceinture | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’inflation des produits alimentaires ne s’explique pas, ces derniers temps, par un accroissement des marges de la transformation ou de la distribution.


La contraction de l’EBE de l’industrie agroalimentaire contribuerait, à elle seule, à réduire la hausse des prix finaux à la consommation des biens alimentaires de 1,3%. L’EBE de la grande distribution connaît une légère baisse ou une stagnation. »…


Les cours des matières premières agricoles devraient rester à des niveaux élevés en 2023. La flambée actuelle des coûts de l’énergie va très probablement perdurer et pourrait s’amplifier en 2023, conduisant l’industrie agroalimentaire à augmenter ses demandes tarifaires…


Les contraintes sur l’offre liées à l’approvisionnement, à la pénurie de main d’œuvre et au financement pourraient limiter les volumes de production de produits alimentaires, créant ainsi un ajustement supplémentaire à la hausse des prix de vente à la grande distribution. »

Cedric's insight:
voir aussi Produits alimentaires : tout le monde joue le jeu pour absorber l’inflation

Inflation : Leclerc craint un «tsunami» sur les prix en 2023 https://sco.lt/9I7JFA
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Produits alimentaires : tout le monde joue le jeu pour absorber l’inflation

Produits alimentaires : tout le monde joue le jeu pour absorber l’inflation | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Un rapport de Bercy estime que les prix des produits alimentaires ne sont pas artificiellement gonflés. Aucune des trois parties qui composent un prix de vente, agriculteurs, industriels et distributeurs, n’a augmenté sa marge au passage. Au contraire, l’enquête montre qu’une partie de l’inflation a été absorbée par l’industrie agroalimentaire et la grande distribution.

Cedric's insight:


« L’agroalimentaire peut traverser la crise mais il y aura des morts ! » https://sco.lt/4hbW52

L’inflation bat un record en octobre pour les produits de grande consommation
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Surprofits des groupes laitiers, indigence des pouvoirs publics : pourquoi l’avenir du lait bio est en péril

Surprofits des groupes laitiers, indigence des pouvoirs publics : pourquoi l’avenir du lait bio est en péril | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Alors que les prix des aliments bio restent trop élevés pour nombre de consommateurs, des éleveurs laitiers bio peinent à boucler leur fin de mois. Outre les surmarges de la grande distribution, la responsabilité du gouvernement est en cause…


Sur les rayons des supermarchés, les bouteilles de lait bio affichent toujours un prix quasiment double à celui d’un lait conventionnel. Prenons l’exemple d’une bouteille Lactel (du groupe Lactalis) : en juin dernier, le litre en bio coûtait 2,80 euros contre 1,40 euro pour une brique de lait conventionnel…


Pourtant, à l’autre bout de la chaîne, les éleveurs laitiers bio percevaient autour de... 40 centimes le litre, soit sept fois moins ! La situation est inédite : à cette période, ils étaient même moins bien payés que leurs collègues en conventionnel…

Cedric's insight:
voir aussi Lait bio : « l’échec des lois Egalim »

Le bio en première ligne face aux effets de la hausse des prix https://www.laterre.fr/le-bio-en-premiere-ligne-face-aux-effets-de-la-hausse-des-prix/

No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Observatoire des prix et des marges : Les transformateurs ont conforté leur marge en 2021

Observatoire des prix et des marges : Les transformateurs ont conforté leur marge en 2021 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Pour les produits laitiers, l’observatoire fait le constat que le prix du lait a progressé de 4,1 % en 2020-2021 avec une moyenne annuelle de 388,20 €/1 000 l, en lien avec la hausse des produits industriels.


Cependant, le coût de la matière première nécessaire pour fabriquer les PGC a diminué et la marge brute des transformateurs s’est améliorée. En effet, la fabrication de PGC génère des coproduits très bien valorisés en produits industriels et l’observatoire déduit logiquement cette valeur du coût d’achat du lait.

Cedric's insight:

Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés

Rapport Observatoire des prix et des marges
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Prix du lait : ou comment l'industrie et le commerce font (un peu) tampon...

Prix du lait : ou comment l'industrie et le commerce font (un peu) tampon... | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le lait : Produit symbolique, consommation régulière, tout est réuni pour que le prix du lait soit un marqueur. A surveiller comme le lait sur le feu ! C’est probablement la raison de l’écart actuel entre l’évolution du prix à la ferme et du prix en rayon…


Que le prix payé aux producteurs soit insuffisant est entendable, que les commerçants et les laiteries en profitent est… faux. C’est même l’inverse…



Cedric's insight:
De janvier à juin en effet, le prix moyen du lait payé au producteur est en hausse de 13 %. En rayon, sur la même période stricto sensu, la hausse atteint 7 %. En élargissant aux prix pratiqués au 12 août, la hausse n’atteint toujours pas 10 %. Ce qui revient à démontrer que le maillon intermédiaire de la filière fait plutôt tampon que l’inverse…
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Réussite de la filière lait suisse : Des relations transparentes entre les producteurs et les transformateurs

Réussite de la filière lait suisse : Des relations transparentes entre les producteurs et les transformateurs | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Une étude sur la réussite de la filière lait en ligne révèle que des relations transparentes entre les producteurs et les transformateurs, de même que des cadres motivés, sont la condition sine qua non pour une valeur ajoutée respectable et des prix équitables dans ce secteur.

Cette étude, financée par les Producteurs Suisses de Lait et l'Union Suisse des Paysans, est disponible en ligne. La version française sera disponible à partir de mai 2018.

Étude en ligne sur https://www.junglandwirte.ch/de/themen/milch.html (version française en mai 2018)

No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Radioscopie des profits et des marges de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire française

Radioscopie des profits et des marges de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire française | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Une interview d’Olivier Mevel sur Atlantico, extraits


La restauration progresse tandis que la grande distribution décroît en volume…


L'assortiment alimentaire dans la grande distribution représente environ 80% des produits en magasin. Sur ces 80%, 60% proviennent de PME-PMI et petites coopératives françaises pour 40% de produits issus des multinationales. Et ce sont les produits issus des multinationales qui font l’image prix du distributeur, c’est elle qui construit la part de marché du distributeur…


Le distributeur vend ces produits au prix facturé par les industriels + 10%. Ce n’est pas une grosse marge, qui concerne environ 1500 produits sur les 30 000 que l’on retrouve en moyenne dans ces magasins. C’est là sa façon de garantir son image prix. Ce qui le contraint en revanche à se rattraper ailleurs. Ce rattrapage se fait évidemment sur les 60% des produits restants, issus des 18 000 PME-PMI de l’agroalimentaire français. Là, les marges sont beaucoup plus élevées…


La matière première, dans les chaînes alimentaires, ne représente plus qu’une part assez faible (et en déclin) de la valeur finale du produit. Le reste vient rémunérer le service. Sur un panier de 100 euros on en a environ 33 qui reviennent à la grande distribution. Seulement 6 reviennent à l’agriculture…


Qui des embouteilleurs ou des distributeurs ont profité de l’augmentation des prix ? Pour le savoir, il suffit de regarder l’évolution des prix des produits MDD ainsi que des prix des produits de marques. Certains produits MDD sont quasiment aux prix des produits de marques et il apparaît du coup que les industriels ont été raisonnables. Pas le distributeur…


Lactalis a réussi ses négociations commerciales et a vu une augmentation des tarifs de la poudre de lait de 25% depuis le mois d’août 2023. Celui du beurre a grimpé de 15%. C’est la preuve que certains industriels se refont effectivement une santé financière au détriment des producteurs…


La responsabilité du groupe Leclerc est grande. Nous pouvons toutefois apprécier que Lidl ait signé plus de 200 contrats tripartites avec des éleveurs. C’est une solution intéressante pour donner davantage de visibilité aux éleveurs…


Pour calmer la situation, il faudrait prévoir des plans stratégiques différenciés selon les filières.


No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

L’attractivité des industries de la grande consommation en France « affaiblie »

L’attractivité des industries de la grande consommation en France « affaiblie » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La filière de la grande consommation pèse lourd dans l’économie française. Avec 254 Mds de CA et plus de 50 Mds de valeur ajoutée en 2022, les 25 000 entreprises (98% de TPE et PME) dont 21 000 dans l’agroalimentaire génèrent 1,8 million d’emplois directs, indirects et induits (dont 60% dans les ETI ou grands groupes) sur l’ensemble du territoire…


L’industrie des produits de grande consommation forme aussi l’un des secteurs ayant un effet d’entraînement les plus importants en termes d’emplois (à hauteur de 40% dans l’amont agricole). Elle génère 2% du PIB, deux fois plus que l’automobile et 3 fois plus que l’industrie pharmaceutique…


Pour les dépenses liées à l’innovation, l’industrie agroalimentaire française figure à la 2ème place du classement européen (plus d’1 Md après l’Allemagne), mais reste en retrait sur l’innovation de produits. RSE : 83% des répondants à l’enquête ont mis en place une trajectoire de décarbonation…


Cependant, l’attractivité de la France auprès des maisons mères s’est nettement affaiblie, ce qui génère de véritables risques de fermetures de sites et empêche la France d’attirer davantage d’usines et de centres de R&D. Quatre sur dix déclarent que leur maison mère a refusé un projet d’investissement en France, en raison du niveau des marges, du climat social et politique et du coût du travail…

Cedric's insight:
voir aussi Le climat des négociations commerciales fait peur aux investisseurs étrangers
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

FNH : Les éleveurs sont les grands perdants de la hausse des prix du lait

FNH : Les éleveurs sont les grands perdants de la hausse des prix du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La Fondation pour la nature et l'homme s’est penchée sur la répartition de la valeur dans le secteur laitier conventionnel. Les prix des produits laitiers ont augmenté de 50% en 20 ans et ce n'est pas au profit des agriculteurs…


Selon ce rapport la bouteille de lait demi-écrémé d’un litre ne coûtait que 55 centimes d’euros hors taxes il y a 20 ans, et à l’époque près de la moitié de ce prix retombait dans la poche de l’éleveur, soit 25 centimes. Aujourd’hui elle coûte bien plus cher : 83 centimes d’euros mais elle ne rapporte plus à l’éleveur que 24 centimes…


En clair son prix a augmenté de plus de 50% mais les agriculteurs n’en ont pas vu la couleur. Et il n’en va absolument pas de même pour les distributeurs et l’industrie agroalimentaire qui sur la même période enregistrent respectivement des hausses de + 188% et + 64% de leurs marges. Les fromages plaquettes de beurre et autres produits laitiers ont subi à peu près le même sort selon la FNH…

Cedric's insight:
Voir aussi FNH : Éleveurs et consommateurs, grands perdants de la hausse des prix des produits laitiers
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

[Podcast] Industriels et grandes enseignes : le bras de fer

[Podcast] Industriels et grandes enseignes : le bras de fer | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le marché agro-alimentaire en France est un secteur particulièrement divers et conflictuel : les géants côtoient les entreprises familiales…


"En France, il y a environ 17 000 industries agro-alimentaires, 90% de ces industries sont des PME/PMI, donc des entreprises de moins de 250 salariés et de moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, cela montre bien la fragilité de ce tissu. Par ailleurs, 496 000 agriculteurs vendent leur production aux 17 000 industriels, qui vendent eux-mêmes leur produit à huit distributeurs. Le distributeur est donc dans une position favorable : tout le monde veut lui vendre, tout le monde veut lui acheter."…


No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

En Inde, les Français à l'assaut du pays du lait

En Inde, les Français à l'assaut du pays du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Lactalis, Danone, Bel... Les grands groupes français du secteur sont partis à l’assaut du marché indien. Au pays de la vache sacrée, les champions français veulent conquérir un marché laitier en plein essor. Mais, entre les contraintes logistiques et l’État protectionniste, l’aventure est souvent éprouvante…


• 210 millions de tonnes de lait produites en 2020 (contre 140 millions en Europe et 100 millions aux États-Unis)

• 91 millions de producteurs

• 5 % C’est la part du secteur laitier dans le PIB indien, ce qui correspond à un tiers de la valeur ajoutée de l’agriculture.


Au pays de la vache sacrée, la productivité n’est pas encore au rendez-vous, généralement de 6 à 8 litres). Rien de surprenant, quand les éleveurs ne possèdent en moyenne que trois bêtes et conservent jalousement un gros tiers de leur production. Le respect de la chaîne du froid relève trop souvent de la chimère. La qualité du lait et la productivité des vaches doivent grimper en flèche. Ici, les vaches n’ont pas le monopole du lait : elles se partagent équitablement le gâteau avec les bufflonnes d’eau. Ces dernières produisent un lait de moins bonne qualité, mais ont l’avantage de ne pas être sacrées. Ainsi, quand elles arrivent au terme de leur production laitière, elles peuvent être réformées, puis consommées pour leur viande…


« C’est un secteur qui croît d’environ 6 % chaque année. D’ici à 2047, nous espérons atteindre 45 % de la production mondiale, contre 24 % aujourd’hui.» Les champions hexagonaux l’ont bien compris et placent leurs pions. Lactalis multiplie les acquisitions d’acteurs indiens depuis dix ans. Il possède désormais trois marques Tirumula, …), onze usines et figure parmi les acteurs privés de premier plan avec… près de 1,5 % de part de marché. Cette année, Bel lance pour de bon la production de sa fameuse Vache qui rit en partenariat avec un acteur local. Savencia (propriétaire de marques comme Elle & Vire et Tartare) s’est, lui, implanté du côté de Delhi, tandis qu’Andros commercialise sa « Mamie Yova »…


Le Gujarat, un État situé à la frontière sud du Pakistan, l’une des régions agricoles les plus développées du pays. Et plus précisément Anand, "la capitale du lait". C’est ici qu’est née en 1946 la coopérative Amul qui, avec ses 16 % de part de marché, écrase le secteur indien des produits laitiers. Quand la plupart des acteurs restent confinés au niveau régional, Amul, et sa flopée de marques, déverse ses produits dans tout le pays. Amul se veut l’antithèse de la société privée, un modèle qui assure qu’entre «75 et 85 % du prix du produit final revient aux éleveurs». Amul, c’est le bras armé de la politique agricole de l’État, qui distribue de généreuses subventions dans le sillage de programmes de développement ambitieux. Amul, l’héritier de la «révolution blanche» qui, à partir de 1970, a été chargée de conduire le pays vers l’autosuffisance laitière…


L’échec de Danone sur le marché des yaourts revient régulièrement dans les conversations, ses produits ne trouvant pas suffisamment de clients. Les success stories étrangères sont maigres. Les ventes de Lactalis reposent encore à 70% sur ces immanquables poches de lait, un sachet plastique de 500 ml à consommer sous 48 heures. Un produit d'entrée de gamme par excellence, pour lequel la bataille avec les coopératives est particulièrement sanglante. « Ça ne sert à rien d’avoir de la qualité si ce n’est pas ce que le marché veut»…


A côté de ce cœur de modèle low cost assumé, se développent aussi des acteurs privés nationaux aux ambitions gargantuesques. «Nous ciblons le marché des dix prochaines années. Amul se focalise sur le lait, nous nous focalisons sur le produit », selon Milky Mist. Exit les poches de lait en plastique : le Tetra Pak est de mise, tout comme une kyrielle de produits «à valeur ajoutée». Les lignes débitent les yaourts – à boire ou à manger –, ou encore le paneer, un fromage frais assez répandu… «Nous sommes un grand pays, le pouvoir d’achat augmente, les jeunes veulent de la nouveauté : il y a beaucoup de place à prendre». Reste que pour Milky Mist, 70% du chiffre d’affaires sont réalisés dans le sud du pays, la partie la plus riche…


«Le cœur du marché restera le low cost, mais Amul introduit aussi beaucoup de nouveautés. Les habitudes alimentaires changent progressivement, nous accompagnons le mouvement. La prochaine étape sera de démocratiser ces nouveaux produits à valeur ajoutée.»…


Non contentes de devoir jongler avec ces contraintes logistiques, les entreprises tricolores se heurtent également à un État très interventionniste. «Le premier défi est de collecter le lait. Le deuxième, c’est d’être en compétition avec des coopératives sur un marché subventionné»…

Cedric's insight:
Le gouvernement de Narendra Modi prône le make in India. « Après, le pays est toujours protectionniste en ce qui concerne l’import de produits à faible valeur ajoutée : si quelqu’un peut produire quelque chose ici, nous n’avons aucun intérêt à l’importer. En matière de commodités agricoles, l’inde refuse ainsi d’importer des poudres de lait afin de protéger ses fermiers, qui ont un grand pouvoir politique. »…

voir aussi 2013 : Lactalis met un pied en Inde, premier marché mondial pour le lait
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Décapitalisation bovine : Le recul des cheptels laitiers et allaitants commence à perturber le maillon intermédiaire

Décapitalisation bovine : Le recul des cheptels laitiers et allaitants commence à perturber le maillon intermédiaire | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Le recul persistant des cheptels laitiers et allaitants français commence à perturber sérieusement le maillon intermédiaire.
Cedric's insight:
voir aussi Bovins viande : vers un retour aux faibles effectifs des années 1980 ?

Les 5 chiffres de la décapitalisation bovine
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Distribution : « Chaque loi de protection des producteurs face aux grandes enseignes fait ressurgir les mêmes ambiguïtés »

Distribution : « Chaque loi de protection des producteurs face aux grandes enseignes fait ressurgir les mêmes ambiguïtés » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Alors que les députés entendent protéger petits agriculteurs et industriels, les chaînes comme Leclerc ou Intermarché, proclamés garants des petits prix pour les consommateurs, assurent que la législation engraisse plutôt les mastodontes de la production…


Les députés entendent protéger les producteurs de lait, quand les supermarchés assurent que le texte va surtout engraisser Nestlé et Coca-Cola. Des rapports de force puissants que la loi n’empêchera pas d’exister. D’autant plus que les élus qui chantent les louanges des petits producteurs, des boulangers et des PME s’empressent dans leurs circonscriptions de favoriser l’implantation d’Intermarché et de E.Leclerc aux abords des villes, apportant emplois et prix bas…


C’est ce que le politologue Jérôme Fourquet appelle la société du supermarché. Une France où, en cinquante ans, les enseignes de grande distribution ont remplacé les usines et les églises comme lieu de socialisation et d’aménagement du territoire. Une société où le consommateur prend le pas sur le producteur. Il ne sera pas facile de revenir en arrière…

Cedric's insight:
voir aussi "Le détricotage de la loi Egalim serait un très mauvais signal"

Cette proposition de loi pourrait bouleverser les négociations commerciales

Les distributeurs interpellent les députés contre la proposition de loi Descrozaille
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Top 10 des plus grandes entreprises laitières en Inde

Top 10 des plus grandes entreprises laitières en Inde | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Saviez-vous que l'Inde est le plus grand producteur de lait au monde, représentant 22 % de la production totale ?


Les producteurs laitiers indiens dominent actuellement le marché mondial de la production de lait et de produits à base de lait, avec une production estimée à 188 millions de tonnes métriques de 2019 à 2020. La majorité des agriculteurs du pays dépendent fortement des revenus générés par l'expansion constante du marché. Un tiers des revenus des ménages ruraux provient de l'emploi direct d'environ 70 millions d'agriculteurs dans l'industrie laitière…

Cedric's insight:
voir aussi « L'Inde est l'avenir de l'industrie laitière mondiale » https://sco.lt/6eeoYy

Indian Dairy Industry Database 2018-2023 https://www.imarcgroup.com/indian-dairy-industry-database
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

La grande distribution et l’agroalimentaire se livrent à une intense bataille des prix

La grande distribution et l’agroalimentaire se livrent à une intense bataille des prix | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Face à l’inflation des coûts, l’industrie agroalimentaire et la grande distribution sont engagées dans un bras de fer. Les enseignes commerciales appliqueraient des « pénalités logistiques » indues…

« Les pénalités logistiques ? Une spécificité française dont on se passerait bien… » Les pénalités logistiques, prévues pour sanctionner des retards de fournisseurs dans la livraison de biens alimentaires, seraient utilisées par certains distributeurs « pour se refaire une santé financière »…

Depuis la guerre en Ukraine, les coûts de production des industriels ont flambé : +29 % pour les matières premières agricoles, +26 % pour les emballages, +57 % pour l’énergie, selon l’Ania. Mais « les hausses accordées (8 % selon la FCD) sont en deçà des demandes. Le gouvernement évoque une « démarche d’étouffement des industriels par la grande distribution ». Seule la moitié des entreprises seraient parvenues à obtenir des hausses, à environ 6%, au lieu des 8 à 9% qu’elles espéraient. Si la loi Alimentation (Egalim 2) oblige les distributeurs à répercuter le coût des matières premières agricoles, elle ne « sanctuarise » pas le coût énergétique des industriels…
Cedric's insight:
voir aussi Pénalités logistiques : le rappel à l’ordre des distributeurs par le gouvernement

Energie : Toute la filière alimentaire, de la production à la distribution, appelle au secours
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Inflation : Intermarché dénonce l’attitude des industriels laitiers

Inflation : Intermarché dénonce l’attitude des industriels laitiers | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le président du groupement Les Mousquetaires, se plaint des hausses déraisonnables de tarifs demandées par certains grands industriels, et du manque de transparence des industriels laitiers…


Didier Duhaupand se dit « fier de vendre le lait plus cher qu’ailleurs. (…) Il faut s’occuper du monde agricole, les producteurs de lait en font partie ». Il rappelle avoir commencé avec sa laiterie de Saint-Père. « On a dit aux autres industriels qu’on allait vendre le litre de lait à 95 centimes dans nos rayons. On s’attendait à des rencontres tripartites mais les industriels ne sont pas venus », a-t-il déploré, reprochant aux industriels laitiers de ne pas se montrer transparents sur le prix payé au producteur laitier…


« Il faut dire au consommateur et au monde agricole ce qu’il se passe. C’est facile d’aller déverser du lait, du fumier dans nos parkings, et le monde agricole a raison de se mobiliser mais les produits agricoles sont majoritairement transformés, et les transformateurs ne veulent pas faire preuve de transparence, ne veulent pas dire le prix qu’ils payent aux producteurs.»

Cedric's insight:
voir aussi Prix du lait : l’OP Saint-Père exaspérée par Les Mousquetaires

Les entreprises de l’agroalimentaire dans la tourmente de la crise https://www.lsa-conso.fr/les-entreprises-de-l-agroalimentaire-dans-la-tourmente-de-la-crise,420651
No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés

Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La guerre en Ukraine conjuguée à l'inflation des coûts de production et à la canicule de cet été, qui s'est traduite par une sécheresse historique, désespère un peu plus encore les éleveurs…


De leur côté, les agro-industriels reprochent aux distributeurs de ne pas prendre en compte la flambée des coûts de production et de transformation (emballage, transport, énergie nécessaires...)….


Leclerc a relevé en substance que le prix de vente du lait en grandes surfaces n'avait pas nécessairement de lien avec la rémunération des producteurs. Leur revenu dépendrait davantage du prix auquel les industriels leur achètent le lait pour le conditionner...

Cedric's insight:
Voir aussi Quel est le juste prix ?

En moyenne, la brique de lait est vendue 89 centimes. Sur ce prix, qui touche quoi ? L'agriculteur touche 45 centimes, l'industriel qui met le lait en bouteille reçoit 20 centimes, le distributeur touche 16 centimes et les restes sont des taxes…


Inflation alimentaire : où se situe la France par rapport aux pays de l’OCDE ?

L’inflation des prix alimentaires était à 14,5% en moyenne dans les pays de l’OCDE en juillet dernier sur un an et à 12,8% dans l’Union Européenne. La France est en bas du tableau à 7,2%...

No comment yet.
Scooped by Cedric
Scoop.it!

Renégociations commerciales : le ton monte entre agriculteurs et distributeurs

Renégociations commerciales : le ton monte entre agriculteurs et distributeurs | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La FNSEA alerte sur « l’urgence » de conclure ces négociations avant la fin du mois de mai, « date butoir non négociable » au risque de mettre en danger toute la filière…


Distributeurs et représentants des agriculteurs ne parviennent pas à s’entendre sur les prix de l’alimentaire, en pleine inflation et guerre en Ukraine…


« Sur 60 % de notre chiffre d’affaires, on nous redemande des hausses de 8 % qu’on ne va pas accepter, je vous le dis tout de suite », a affirmé de son côté Michel-Édouard Leclerc… .

Cedric's insight:
Les hausses affichées en supermarché correspondant à ces 3 % négociés en mars, alors que l’impact du conflit se fera plutôt ressentir en rayons « à partir de l’automne ».

Voir aussi Les industriels accusent les supermarchés de ne pas jouer le jeu

La Coopération laitière demande des hausses de tarifs de 15 à 20 % https://sco.lt/7JxOWe
No comment yet.