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Ne l’appelez plus Adepale mais Pact’Alim ! L’Adepale, l’association portant la voix des PME et ETI de l’agroalimentaire, a officiellement dévoilé son nouveau nom, Pact’Alim…
« Pact’Alim, ce n’est pas qu’un changement de nom, c’est une ambition pour un réarmement des PME et ETI de la filière alimentaire ». Le nom de Pact’Alim symbolise le pacte que nous faisons à la fois avec l’aval, l’amont agricole, les consommateurs et le gouvernement…
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En 2021, dans les industries agroalimentaires, 2 établissements sur 5 ont engagé des dépenses pour protéger l’environnement, pour un total de 376 millions, soit 71 millions de plus qu’en 2020. Les neuf dixièmes de ces dépenses sont consacrées aux investissements, le reste à des études… Les investissements spécifiques sont majoritaires et représentent 57 % du total investi. Ils ont pour seul objectif de diminuer ou de supprimer la pollution, tandis que les autres investissements, dits intégrés, correspondent à des achats d’équipements moins polluants. Ces derniers ont doublé par rapport à 2020, pour atteindre désormais 145 millions…
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Les alternatives à la viande ou au lait, exclusivement végétales, sont désormais composées à l’aide d’algorithmes. De quoi accélérer le développement du secteur, et améliorer les aliments sortis de ces éprouvettes…
Deux semaines top chrono ! C’est le temps qu’il a fallu à Climax Foods, une start-up implantée à Berkeley en Californie, pour recréer à la perfection, visuelle tout autant que diététique et gustative, un «Mini Babybel» bien de chez nous réalisé en collaboration avec Bel. «En n’utilisant que du chanvre, de la citrouille et des haricots blancs, pour aboutir au même niveau de protéines que le produit initial»…
L'IA permet de diminuer le temps consacré à la recherche et au développement. Ce trompe-l’œil culinaire n’aurait pas été possible sans le recours à l’IA. La seule capable de combiner aussi rapidement, et sans erreur, les milliers de références de plantes et de légumineuses qui constituent la base de données de Climax Foods…
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De Lactalis à Bonduelle, en passant par Savencia – pour évoquer les groupes français –, mais aussi PepsiCo, Nestlé, Ferrero ou Mondelez, de nombreuses multinationales occidentales poursuivent leur activité en Russie…
Partir ou rester ? De nombreuses voix se sont fait entendre afin de demander aux entreprises de prendre position. Des groupes agroalimentaires ont alors brandi l’argument de la nécessité de nourrir les populations locales et la responsabilité vis-à-vis de leurs salariés pour justifier le maintien de leur présence dans le pays…
Pour sa part, Lactalis ne communique pas le chiffre d’affaires de sa filiale en Russie ni sa rentabilité. Le géant laitier, qui y possède quatre sites de production et y emploie 1 900 collaborateurs, affirme poursuivre « ses activités (…) compte tenu du fait qu’[il] fourni[t] des denrées alimentaires aux populations civiles »…
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Ils sont 8 industriels de la grande conso dont l’engagement dans l’action climat est qualifié de ”fort” par OpenClimat.
Concrètement, OpenClimat épluche les publications extrafinancières des entreprises et analyse les actions environnementales en les rapportant aux “trajectoires”. L’engagement est ainsi qualifié de “fort” si la trajectoire s’inscrit a minima dans une réduction de 1,5° pour les scopes 1 et 2 (les émissions directes) et 1,25 ° sur le scope 3 (les émissions indirectes dont les matières premières)…
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L’innovation produit ou la mise au point d’un nouveau procédé alimentaire a été le fait de 61% des industriels de l’agroalimentaire (de plus de 10 salariés) entre 2018 et 2020. Les industriels de la transformation de viandes ont été 44% à innover ; ceux des produits laitiers 75%, ceux de la boulangerie, pâtisserie ou biscuiterie ou des pâtes 63…
En 2020 la crise sanitaire conduit 13 % des IAA à réaliser des innovations non prévues et 11 % ont anticipé des innovations prévues plus tard. À l’inverse, 22 % des IAA ont reporté des innovations, et 10 % en ont abandonné…
Les IAA reçoivent moins fréquemment des financements pour leurs activités d'innovation que les autres industries manufacturières (52 % contre 67 %). Elles coopèrent moins fréquemment pour leurs activités d'innovation. Les IAA coopérant le plus sont les plus grandes (250 salariés en ETP ou davantage) : 47 % d’entre elles ont coopéré en innovation entre 2018 et 2020. Les IAA moyennes (de 50 à 249 salariés) ont été 16% à coopérer, et les plus petites 26%...
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Et de quatre ! Le groupe Quinoak (67 collaborateurs), créé en 2014 par un spécialiste de l’agroalimentaire bio, compte désormais une entité de plus, la société bordelaise Locadélice…
L’acquisition de la société Locadélice, spécialisée depuis 10 ans dans la fabrication artisanale de tofu, permet à Quinoak de poursuivre sa montée en puissance « sur les marchés de niche de produits laitiers frais à fort potentiel de développement ». Après les acquisitions successives et réussies des sociétés Péchalou et Baskalia, spécialisées dans les yaourts et desserts au lait entier de vaches et de brebis, Quinoak avait créé, en 2019, un atelier de fabrication de boissons et desserts végétaux à base de graines entières : Granabio…
La stratégie de Quinoak (trois sites de production en région, six marques propres) consiste à structurer un groupe agroalimentaire régional via l’acquisition de PME complémentaires. Le positionnement à la fois bio, premium et régional des six marques propres exploitées jusqu’à cette nouvelle acquisition par le groupe Quinoak semble payant. En 2022, le groupe a réalisé 12 millions d’euros de chiffre d’affaires.
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Les Français Bel et Danone dans le quinté de tête. Les mauvais élèves : Savencia et Lactalis…
Grâce aux données de Nota Climat, LSA propose un baromètre de l'évolution des émissions de CO2 de ces entreprises. Pour la grande majorité d'entre elles, les efforts demeurent insuffisants pour entrer dans les clous de l'Accord de Paris adopté en 2015…
18% : c’est le pourcentage des 40 plus grands fournisseurs de l'agroalimentaire qui ont réduit leurs émissions dans des proportions compatibles avec l'Accord de Paris en 2022…
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Les petites exploitations laitières sont plongées dans une crise existentielle. Grâce à un contrôle accru des marchés, à l'élaboration de politiques et à un marketing trompeur, les grandes entreprises laitières accélèrent leur consolidation de ce secteur. Les petites exploitations laitières n'ont d'autre choix que de s'endetter et de croître ou de disparaître… Les entreprises s'appuient généralement sur deux tactiques pour voler les marchés aux petites laiteries. L'une consiste à importer du lait en poudre bon marché des grands pays producteurs d'excédents d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Océanie. L'autre est de faire pression pour des lois et des réglementations qui criminalisent les laiteries à petite échelle. Les grandes entreprises laitières utilisent ces deux tactiques pour conquérir les marchés laitiers à travers l'Asie et le monde…
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L'Inspection générale des finances (IGF) a réactualisé son rapport sur la rentabilité des trois acteurs qui constituent la chaîne de consommation. Résultat : la progression de la rentabilité de l'industrie agro-alimentaire est trois fois plus élevée que celle du commerce : +27% pour l’EBE de l’agriculture, +50% pour l’industrie agro-alimentaire, +9% pour le commerce…
L’EBE de l’agriculture se situe désormais 27% au-dessus de son niveau de 2019. En trois ans, note l’IGF, « les prix de vente du secteur agricole ont progressé de 27,5% contre 20,8% observé mi-2022 »…
Au second semestre 2022, la rentabilité de l’industrie agro-alimentaire a rebondi de 50%, effaçant ainsi les pertes par rapport à 2019. Leurs prix de vente ont progressé de 17,5% en trois ans, entre 2019 et 2022, soit cinq points de plus par rapport à mi-2022. Cet écart s’explique à hauteur de trois points par la hausse du prix des intrants et à hauteur de 2,1 points par la hausse de l’EBE. Pour autant, le secteur n’a pas augmenté sa marge en 2022 : la hausse des prix s’explique à 85% par celle des matières premières…
En comparaison, le secteur du commerce voit sa rentabilité progresser de 9% par rapport à 2019. Son taux de marge serait de 0,7 point au-dessus de son niveau de 2019. Bien évidemment, ces calculs ne prennent pas en compte les retombées des négociations commerciales qui se sont achevées le 1er mars, pas plus que la baisse des prix amorcée sur un certain nombre de matières premières…
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Les prix affichés en rayon sont le fruit de nombreuses tractations entre fournisseurs et distributeurs. Décryptage d'un rapport de force qui évolue au fil des législations…
Les députés valident la rupture commerciale sans préavis : Un cauchemar pour les PME…
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Alors que les députés entendent protéger petits agriculteurs et industriels, les chaînes comme Leclerc ou Intermarché, proclamés garants des petits prix pour les consommateurs, assurent que la législation engraisse plutôt les mastodontes de la production…
Les députés entendent protéger les producteurs de lait, quand les supermarchés assurent que le texte va surtout engraisser Nestlé et Coca-Cola. Des rapports de force puissants que la loi n’empêchera pas d’exister. D’autant plus que les élus qui chantent les louanges des petits producteurs, des boulangers et des PME s’empressent dans leurs circonscriptions de favoriser l’implantation d’Intermarché et de E.Leclerc aux abords des villes, apportant emplois et prix bas…
C’est ce que le politologue Jérôme Fourquet appelle la société du supermarché. Une France où, en cinquante ans, les enseignes de grande distribution ont remplacé les usines et les églises comme lieu de socialisation et d’aménagement du territoire. Une société où le consommateur prend le pas sur le producteur. Il ne sera pas facile de revenir en arrière…
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Les PME pourront répercuter auprès de leurs clients distributeurs la hausse insoutenable des prix de l’énergie. La suspension des pénalités logistiques est également accueillie favorablement, même si son caractère temporaire en réduit la portée…
L’Adepale regrette que les engagements pris par les distributeurs en matière de pénalités et de prise en compte des coûts de l’énergie ne s’appliquent pas aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). L’Adepale appelle à la mise en place d’un moratoire total sur les pénalités logistiques injustifiées et disproportionnées, de manière permanente et pour toutes les tailles d’entreprises…
De nombreuses ETI n’auront d’autres options que d’arrêter certaines de leurs productions…
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Selon une coalition d’organisations de recherche, les entreprises du secteur agroalimentaire ont jusqu’ici échoué à réduire leurs émissions et ne doivent pas laisser les agriculteurs supporter seuls le coût de la transition…
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La filière de la grande consommation pèse lourd dans l’économie française. Avec 254 Mds de CA et plus de 50 Mds de valeur ajoutée en 2022, les 25 000 entreprises (98% de TPE et PME) dont 21 000 dans l’agroalimentaire génèrent 1,8 million d’emplois directs, indirects et induits (dont 60% dans les ETI ou grands groupes) sur l’ensemble du territoire…
L’industrie des produits de grande consommation forme aussi l’un des secteurs ayant un effet d’entraînement les plus importants en termes d’emplois (à hauteur de 40% dans l’amont agricole). Elle génère 2% du PIB, deux fois plus que l’automobile et 3 fois plus que l’industrie pharmaceutique…
Pour les dépenses liées à l’innovation, l’industrie agroalimentaire française figure à la 2ème place du classement européen (plus d’1 Md après l’Allemagne), mais reste en retrait sur l’innovation de produits. RSE : 83% des répondants à l’enquête ont mis en place une trajectoire de décarbonation…
Cependant, l’attractivité de la France auprès des maisons mères s’est nettement affaiblie, ce qui génère de véritables risques de fermetures de sites et empêche la France d’attirer davantage d’usines et de centres de R&D. Quatre sur dix déclarent que leur maison mère a refusé un projet d’investissement en France, en raison du niveau des marges, du climat social et politique et du coût du travail…
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De 70 à 85% des nouveaux produits alimentaires ne survivent pas plus d’un an. C’est pourquoi la R&D est cruciale pour les entreprises de ce secteur...
Le processus débute avec une idée : « Sans avoir de produit, on va d’abord sonder le consommateur, tester l’idée, voir si le concept est bon ». L’idée est ensuite élaborée et testée en laboratoire. « En moyenne, c'est 5 ou 6 ans de travail acharné de l'entrepreneur pour arriver à l'étape de produire un premier lot de produits. » Et pour savoir si un produit va avoir du succès, il faut être patient. « Ça prend au moins un an pour qu'on puisse dire si le produit fonctionne ou ne fonctionne pas. » C’est la clientèle qui a le dernier mot…
Les grandes entreprises comme Agropur ont leurs propres laboratoires de R&D : « Dans les dernières années, on a dû s'adapter, faire beaucoup plus de recherche et être certains de lancer les produits qui ont une valeur pour nos consommateurs. Autrefois, 1 produit sur 10 fonctionnait. Là, c’est peut-être 1 sur 5 ». Sans recherche et développement, « on resterait probablement des années avec les mêmes produits, sans innover, sans répondre aux besoins de notre consommateur, ce qui est la clé dans l'industrie »…
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Le Top 50 mondial des PGC en 2022
Parmi les géants des PGC, 11 d’entre eux au moins commercialisent des produits laitiers, dont Danone en France. Lactalis & DFA n’apparaissent pas dans ce classement, faute d’informations… Friesland Campina réalise la plus forte hausse de CA (+21,5%). Nestlé et Unilever font partie du top 10 de la R&D (respectivement 1,8 et 1,5% du CA) ; Danone et Nestlé du top 10 du marketing (22,8 et 17,8% CA)…
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Nous avons mis en évidence que l’inflation alimentaire était désormais majoritairement nourrie par une hausse des profits des entreprises de l’agroalimentaire. La forte hausse des prix résulte pour l’essentiel du choix des industriels de profiter du choc de la guerre en Ukraine pour accroître leurs profits…
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Selon le Canard enchaîné, des industriels laitiers sont intervenus auprès du gouvernement, pour tenter d’empêcher la réforme du Nutri-Score, qui devrait rétrograder les produits laitiers sucrés…
Des représentants de certains industriels du lait seraient intervenus auprès du ministère de l’Agriculture et celui de l’Économie. Cette agitation serait liée à leur inquiétude, de voir les produits laitiers sucrés rétrogradés après la prochaine réforme du dispositif d’étiquetage des produits en fonction de la valeur nutritionnelle, qui les classe de A (pour le plus nutritif) à E. Le changement de calcul devrait intervenir en fin d’année, les producteurs auraient ensuite deux ans pour mettre à jour leurs étiquettes…
Censée entrer en vigueur en fin d’année, la mise à jour du mode de calcul doit par exemple moins recommander les boissons à base d’édulcorant dans les rayons des six pays ou le Nutri-Score est en vigueur (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Pays-Bas et Suisse)…
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AB Foods renforce sa branche agricole avec l'achat de National Milk pour 48 millions de livres sterling. Ainsi, National Milk rejoindra AB Agri, où il aura comme compagnons d'écurie l'activité d'additifs alimentaires AB Vista et l'unité de production végétale et de commercialisation des céréales Frontier Agriculture…
AB Foods est un producteur alimentaire basé à Londres, ainsi qu'un détaillant de vêtements via la chaîne de magasins Primark. NMR fournit des services d'information technologique au secteur laitier britannique et est actuellement cotée à l'Aquis Stock Exchange de Londres...
NMR propose des services et des offres technologiques complémentaires aux opérations existantes d'AB Agri dans la chaîne d'appro des produits laitiers, et AB Agri pense qu'une combinaison permettra un meilleur service à l'industrie laitière, d'abord au Royaume-Uni, en proposant des produits qui offrent une valeur accrue, une meilleure efficacité et, en fin de compte, une meilleure rentabilité pour les agriculteurs…
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Si la fermeture de l’usine Buitoni de Caudry est très médiatisée, elle s’inscrit dans une longue liste de sites vendus ou fermés en France. En dix ans, le nombre des implantations de la multinationale suisse a presque été divisé par deux. Un symptôme de la course aux profits d’une entreprise qui se déleste de ses marques locales ou nationales…
« Si Nestlé peut verser des millions d’euros aux familles de victimes, il doit aussi nous indemniser. Nous sommes également des victimes », réagit Stéphane Derammelaere, délégué syndical Force ouvrière. Il affirme sans plus de précision que la direction a, pour l’instant, mis sur la table une proposition d’accompagnement financier des salariés licenciés comparable à celle qui avait été faite aux employés d’Itancourt (Aisne). Ce site fabriquait, jusqu’en 2020, les bouillons Maggi avant de fermer ses portes…
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L’industrie agro-alimentaire en Bretagne, Le Monde, - 5 épisodes « En Bretagne, la face cachée de l’agrobusiness » : une série où ce secteur de l’économie est omnipotent dans la région.
Forte de 300 témoignages, l’enquête du journaliste Nicolas Legendre explore cet univers hermétique, parfois violent…
• L’industrie agroalimentaire, un entrelacs de pouvoir et d’argent en terres bretonnes (1/5)
• Dans les champs bretons, l’industrie agroalimentaire et la culture de la peur (2/5)
• Les paysans bretons dans la spirale du productivisme (3/5)
• En Bretagne, main basse sur la terre » (4/5)
• Dieu, l’argent et la technologie : la sainte trinité du complexe agro-industriel breton (5/5)
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• Le secteur agricole et agroalimentaire, 3e poste d’excédent commercial français
• Le secteur des produits laitiers est le 1er contributeur au CA de l’industrie agroalimentaire française avec 41,3 milliards d’euros (soit 21% du CA des IAA). • En 2021, les exportations françaises de produits laitiers en hausse
• Danone, Lactalis et Pernod-Ricard, les trois groupes agroalimentaires les plus importants en CA en 2020
La France est le 4e pays exportateur mondial de lait et produits laitiers avec 8,7% de part de marché. En 2021, les exportations françaises ont atteint 7,6 Md€, en hausse de 5% par rapport à 2020 et de 5,6% par rapport à 2019. Plus d’un tiers de cette augmentation est attribuable aux envois de fromages et plus de 20% aux matières grasses ainsi qu’à la poudre de lait écrémé. En revanche, les exportations ont été pénalisées par le lait liquide et les poudres infantiles, ces dernières continuant de subir la baisse des demandes chinoise et algérienne.
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Depuis quelques mois, les Allemands se retrouvent devant des étagères vides pour certains produits de grandes marques dans les supermarchés Rewe et Edeka. Les deux poids lourds de la distribution ne font pas ici les frais d’une baisse de production ou d’un manque de chauffeurs de camion…
Les chips, barres chocolatées ou produits cosmétiques disparaissent des rayons en raison de désaccord autour de hausses réclamées par les producteurs, souvent des grandes multinationales, et refusées par ces réseaux. Contacté par l’Opinion, le groupe Rewe martèle n’accepter que des hausses « justifiables et appropriées »…
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Des sites industriels ont d'ores et déjà limité leur production notamment certaines tours de séchage de lait, très énergivores. L'analyse des situations individuelles est complexe ; elles dépendent notamment des dates de contrats d'énergie avec les fournisseurs…
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