Lait de Normandie... et d'ailleurs

La nouvelle installation de 600 millions de dollars de Darigold devrait ouvrir ses portes en 2024, à Pasco, Washington…

La future usine devrait traiter 8 millions de livres de lait par jour, en provenancet de plus de 100 fermes. L’installation aura la capacité de produire 175 millions de livres de beurre par an et près de 280 millions de livres de produits laitiers en poudre par an, y compris des produits qui répondent aux spécifications les plus élevées de l'industrie pour une utilisation dans les applications les plus sensibles, telles que les préparations pour nourrissons.

« Nous sommes au point aujourd'hui où la production de lait est bien supérieure à notre capacité à la traiter pendant les mois de pointe. » L'augmentation de la production de lait et l'incapacité des acheteurs à continuer de déplacer l'excès de lait hors de l'État devraient réduire le cheptel laitier de l'Idaho de 10 000 vaches au cours des prochains mois...

Au cours des dernières années, la croissance de la production a dépassé la croissance de la capacité de traitement et les processeurs laitiers ont du mal à suivre le rythme…

Glanbia est en discussion avancée avec Dairy Farmers of America Inc. (DFA), la Michigan Milk Producers Association (MMPA) et Foremost Farms USA (Foremost Farms) pour construire et exploiter une nouvelle usine de production de fromage et de lactosérum dans le cadre d'une coentreprise dans l'État du Michigan.

Il est proposé que 50% de la coentreprise appartienne à Glanbia et que le solde de 50% soit détenu par DFA, MMPA et Foremost Farms. Si le projet se déroule comme prévu, la mise en service de la nouvelle installation devrait avoir lieu au second semestre de 2019. À la fin, la centrale devrait produire 3,6 millions de litres de lait par jour.

Pour les acheteurs qui veulent éviter les ingrédients génétiquement modifiés, le seul lait qu'ils peuvent acheter est généralement organique (bio), une option qui coûte très cher. Clover parie qu'il y a aussi un marché pour le lait conventionnel produit sans OGM, moins cher que le lait biologique. Elle sera la première laiterie majeure aux États-Unis à vendre du lait conventionnel non-OGM.

Fondée en 1984, Hilmar Cheese Company fabrique des produits de fromage et de lactosérum de style américain, avec des clients dans plus de 50 pays.

Alors que l'industrie laitière évolue et se modernise, les entreprises laitières cherchent à tirer parti de l'augmentation de la production de lait grâce à des joint-ventures internationales.

Alors que les États-Unis ont fortement investi dans la production de lait, l'Europe et d'autres régions confrontées à des contraintes de production ont concentré leurs efforts et leurs investissements sur les technologies de la transformation.

En 2017, de nombreuses entreprises laitières et partenaires internationaux des États-Unis ont collaboré pour tirer parti des forces de chacun.

Beaucoup de coopératives américaines manquent de capitaux pour prendre en charge de nouvelles installations de traitement coûteuses - une usine de fabrication de fromage peut coûter entre 300 et 500 millions de dollars - tandis que de nombreux transformateurs internationaux envisagent la possibilité de diversifier leurs offres aux États-Unis et dans le monde.

"Ce modèle présente de nombreux avantages, car les partenaires de ces coentreprises partageront les coûts de démarrage et réduiront les risques et les coûts tout au long de la chaîne d'approvisionnement", a déclaré M. Laine. "Ces nouvelles usines bénéficient également aux producteurs, car la capacité supplémentaire réduit les distances de transport."

Chaque année, les producteurs laitiers américains produisent 3 milliards de livres de lait supplémentaires. Au cours des dernières années, la croissance de la production a dépassé la croissance de la capacité de traitement, et les processeurs laitiers ont du mal à suivre le rythme. De nombreux projets d'agrandissement d’usines sont en cours, mais la capacité disponible reste un défi.

Les coopératives supportent en grande partie le poids de l'offre excédentaire à court terme du lait, elles recherchent de plus en plus des moyens de décourager les producteurs d'accroître leur production.

Schreiber, issu du Wisconsin, rachète une usine au groupe Bel pour fabriquer les yaourts de marque U. Il s'engage à se fournir uniquement en lait tricolore.

Selon nos informations, le groupe américain Schreiber Foods vient en effet secouer le secteur en signant un accord avec le groupement coopératif Système U (Hyper U, Super U…).

Celui-ci porte sur la fourniture exclusive de ses yaourts, fromages blancs et desserts ultrafrais de marque U, soit environ 47.000 tonnes de produits par an. Le partenariat entrera en vigueur en 2019, pour une durée minimum de six ans, reconductible. À terme, il pourrait être étendu à d'autres catégories de produits, comme les fromages.

L'accord est loin d'être anodin, il signe l'arrivée d'un nouvel acteur sur le marché français des produits laitiers. ...

Le groupe, connu de tous les Italiens, veut partir à la conquête des Etats-Unis. Avec Parmalat, c'est l'une des deux marques de lait que connais­sent tous les Italiens. Basé en Emilie-Romagne, le groupe Granarolo rassemble un millier de producteurs de lait répartis dans 12 régions de la péninsule. La production est transformée dans 15 usines en Italie et 6 dans le monde. Un modèle unique qui fête cette année ses soixante ans d'existence.

Granarolo est le principal acteur transalpin du secteur. Il détient la première place sur le marché italien du lait frais, la deuxième sur celui des fromages frais et la troisième sur celui des yaourts. Le milliard d'euros de chiffre d'affaires a été atteint en 2015, sera dépassé en 2016 et les prévisions du plan industriel l'ont fixé à 1,6 milliard d'euros à l'horizon 2019.