La métropole de Rennes vient de dévoiler un ambitieux projet pour une accroitre l’agriculture naturelle sur son territoire et offrir une alimentation accessible à tous…
Contrairement à d’autres aires urbaines, la métropole de Rennes et son architecture en « archipel », mêlant communes et zones naturelles, est composée à « 55 % de terres agricoles ». Une « richesse » source d’alimentation locale pour les habitants et d’emploi, puisque le territoire compte « 700 à 800 fermes »...
Un projet alimentaire territorial, pour quoi faire ?
L’idée est d’avoir « une politique complète, à l’échelle métropolitaine », pour développer le nombre d’agriculteurs mais aussi aller vers la suppression des pesticides qui polluent l’air, l’eau et les terres. Et proposer une alimentation durable et de qualité aux métropolitains…
Quels en sont les principaux objectifs ?
Concrètement, elle se donne cinq ans pour atteindre 17 objectifs, dont le doublement de l’intervention foncière de la métropole (qui possède 300 ha de foncier agricole) pour permettre l’installation-acquisition de nouveaux exploitants en agriculture durable ; et la transformation de la totalité ce patrimoine en agriculture biologique. Une démarche qui intègre l’objectif « territoire zéro pesticide en 2030 » et la diminution de 15 % des émissions de gaz à effets de serre issus des activités agricoles…
Côté consommateurs, il est question d’améliorer la visibilité des points d’aide alimentaire, et d’« aller vers une majorité de produits bio et locaux » dans la restauration collective municipale. « L’idée est d’être dans une logique intercommunale en travaillant avec les agriculteurs mais aussi les transporteurs et les acheteurs »…