Lait de Normandie... et d'ailleurs

Après quinze jours de bras de fer, l’administration américaine a décidé d’exempter l’Union européenne de sa surtaxation...

Le niveau des barrières douanières imposé par les deux zones apparaît sensiblement identique : en moyenne, l’Union européenne taxe à 3 % les produits qu’elle importe d’outre-Atlantique, contre 2,4 % pour les biens européens vendus aux États-Unis.

Toutefois, cet équilibre masque des « pics tarifaires » : par exemple, sur les chaussures (taxées à 48 %, contre 17 % dans l’UE au maximum), le textile et les produits laitiers (140 %, contre 40 %) ou l’huile d’arachide. De son côté, l’UE applique des droits de douane importants sur les produits agricoles, en particulier sur les viandes (45,1 % et jusqu’à 140 %, contre 4,7 % aux États-Unis) ou les légumes.

Les fermes laitières utilisent l’équivalent des besoins en eau de 60 millions de personnes, disent les experts, soit l’équivalent des populations combinées de Londres, New York, Tokyo, Los Angeles et Rio de Janeiro. Il y a environ 12 000 troupeaux laitiers en Nouvelle-Zélande consommant 4,8 milliards de mètres cubes d'eau. Mais presque tout est utilisé par environ 2000 fermes, car la grande majorité n'est pas irriguée. Certaines fermes paieraient 50 000 $ à 100 000 $ pour une taxe sur l'eau. Bill English a cité le chiffre de 50 000 $. Le coût moyen d'une taxe sur l'eau dans une ferme laitière irriguée serait entre 10 000 $ et 15 000 $, selon leur analyse. Une analyse de RNZ et de l'Institut de politique publique de l'Université d'Auckland a déterminé que le coût d'une ferme laitière moyenne irriguée serait de 13 800 $.

De nouvelles règles sur l'utilisation de l'eau sont susceptibles d'étouffer la croissance laitière en Nouvelle-Zélande : Les pâturages irrigués de Nouvelle-Zélande auront des charges plus élevées....

Un nouveau rapport appelle à ajouter des taxes aux prix des produits alimentaires afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et prévenir les décès liés à l'obésité en réduisant la consommation.

L'équipe de chercheurs du programme Oxford Martin sur l'avenir de l'alimentation au Royaume-Uni et l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires de Washington ont modélisé les effets de la hausse des taxes sur la viande et les produits laitiers sur la consommation, les émissions de gaz et la santé.

La Chine a décidé de baisser ses tarifs douaniers sur 187 biens de consommation importés, comme certains types de lait maternisé. Une bonne nouvelle pour Nestlé et Danone...

Cette décision, qui entrera en vigueur le 1er décembre, verra les taxes douanières passer de 17,3 % à 7,7 % en moyenne sur 187 produits importés...

Il s'agit de la troisième fois que la Chine réduit les droits de douane depuis 2015. Les multinationales étrangères tirent profit d'une classe moyenne chinoise qui favorise les marques internationales en lesquelles elle a plus confiance. Les scandales sanitaires sont nombreux en Chine et celui, en 2008, du lait à la mélanine (ayant entraîné la mort de plusieurs nourrissons) a durablement jeté le discrédit sur l'industrie laitière locale.

La décision de détaxer totalement certains types de lait en poudre (contre 20 %) a donc ravi certains parents. C'est aussi une bonne nouvelle pour Nestlé, le leader du marché des aliments pour bébés en Chine avec une part de 17 %, ainsi que Danone (9,3 % du marché selon Euromonitor)...

National leader Bill English has denied overstating the impact Labour's proposed water levy would have on farmers after figures revealed five in six would be largely unaffected. Mr English has claimed this week the levy would cost farmers $50,000 a year while his finance spokesman Steven Joyce estimated it could cost twice as much.