Les trois associés du Gaec des sept chemins « n’ont pas l’ambition de nourrir le monde mais leurs voisins ». C’est autour d’un projet de transformation laitière ancré dans l’économie locale et de la rencontre avec les Bretonnes Pie noir, petites vaches rustiques au lait si riche, que ces paysans de Loire-Atlantique ont trouvé leur voie qui les conduit jusqu’à Paris avec Fine l’égérie du salon de l’agriculture (Sia) 2017.
Jean-Michel Péard, cogérant de sa ferme, a deux uniformes : celui de producteur de lait bio et celui de fabriquant de yaourt. Cette alternance lui permet de gagner sept fois plus qu’un producteur de lait classique. Le litre de lait est d’ordinaire acheté 25 centimes. Lui, revend la moitié de sa production de lait bio à 50 centimes, le reste est transformé en yaourt. Il peut ainsi fixer ses prix. Même choix pour la famille Macé qui élève des lapins depuis trente ans. La vente directe au consommateur est choisie en France par un agriculteur sur cinq.
Depuis 2003, le Gaec de la Sablonnière transforme une partie de son lait en beurre, fromages, yaourt ou crème. Une diversification exigeante à la base de son développement.
et aussi : Conduite de troupeau : un lait à transformer
Au Gaec de la Sablonnière, la transformation laitière dicte un certain nombre de choix techniques. Les exigences de la transformation ont impacté la conduite d’élevage. « Nous avons limité la distribution d’ensilage d’herbe qui peut donner un goût au lait et représente un risque butyrique plus fort »
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.