L’affaire" de la ferme des 1000 vaches est très symptomatique du manque de discernement de nos concitoyens et de certains agriculteurs en ce qui concerne notre avenir agricole.
En résumé :
- Le high-tech c’est bien et parfois mieux (s’il peut réellement aider l’agriculteur dans sa vie quotidienne : gain de temps, automatisation, compilation de données, réaction en temps réel, etc.) mais ne ça sert à rien sans le low-tech ;
- Le low-tech performant est souvent synonyme d’individus high-tech (innovants, curieux, pro-actifs, marginaux, etc.) qui peuvent utiliser indifféremment du low-tech (poste à souder, connaissance du sol, intuition) que du high-tech (drone, robots, réseaux sociaux) ;
- Ça n’empêche pas de trouver des " low-tech " très sympathiques mais en dehors du coup et des " high tech " désagréables également à côté de la plaque (l’inverse est tout aussi vrai).
En conclusion :
- Le problème du low-tech c’est qu’il est complexe à diffuser et à mettre en oeuvre puisqu’il est basé sur l’expérience, la connaissance, l’intelligence et le partage ;
- Le hightech est coûteux mais relativement simple à mettre en œuvre (il suffit de lire le mode d’emploi puisque les chercheurs et ingénieurs qui ont créé le procédé ont réfléchi à votre place - parfois brillamment d’ailleurs).