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En Bretagne, la diversification en agriculture a démarré avec le tourisme à la ferme. Aujourd’hui, l’éventail des domaines explorés par les agriculteurs s’est considérablement élargi : transformation de produits agricoles, vente directe, productions atypiques, prestations de travaux publics, chauffeur de car scolaire, restauration à la ferme, etc.
Au sommaire de ce dossier :
• L’essence du commerce
• Florian Even a réalisé son rêve : être à la fois paysan et cuisinier
• Produire de l’énergie : un cadre pour l’Agrivoltaïsme
• Valoriser le bois : tirer profit des haies et cumuler les ateliers
• Une guinguette pour mieux valoriser ses produits : le « bar bichette » améliore la marge
• Livraison de journaux : l’aviculteur apporte les nouvelles fraîches
• double activité : transmettre son expérience
• Porter la viande d’Aubrac jusque dans l’assiette des gourmets
• Des étudiants logés sur la ferme
• Accueil à la ferme : le vélo a la cote
• Transformation à la ferme : un container tout équipé pour transformer son lait en yaourts
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Le dernier rapport mensuel de l’USDA révèle un changement d'orientation parmi les producteurs laitiers, avec une préférence pour la production de composants pour le beurre et le fromage, ce qui entraîne une diminution de la production laitière globale…
Les facteurs déterminants de ces ajustements sont cités comme une production laitière « réduite » par vache et un troupeau laitier plus petit. Les agriculteurs nourrissent stratégiquement leurs vaches pour augmenter la production de matière grasse, s'alignant ainsi sur la tendance actuelle des consommateurs privilégiant le beurre et le fromage par rapport au lait de boisson traditionnel…
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La pénurie mondiale actuelle d’énergie entraîne une forte augmentation de son prix et indirectement du prix des aliments pour animaux… Par conséquent, la grande partie de la production animale qui repose sur les céréales, les légumineuses et les fourrages cultivés connaîtra une forte perte de compétitivité. La faible efficacité énergétique des animaux rend ces systèmes d’élevage sur terres arables très vulnérables à la crise énergétique actuelle… L’augmentation des coûts de production pourrait entraîner une forte hausse des prix des produits animaux. Si elle se répercutait entièrement sur les prix des produits, cette augmentation des coûts de production entraînerait une baisse significative de la consommation dans un contexte de baisse du pouvoir d'achat. Le risque d’une baisse des revenus des agriculteurs est donc réel… Pour éviter ce scénario, nous proposons que deux conséquences semblent inévitables pour les systèmes d'élevage : 👉 Réduire les terres arables dédiées à la production d'aliments pour animaux, car d'autres marchés seront plus rentables 👉 passer à des stratégies alimentaires basées sur des terres et des matières premières à faible opportunité dont l’élevage est le plus susceptible de bénéficier, c’est-à-dire des ressources de mauvaise qualité difficiles à récolter
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Attentes et besoins des producteurs de lait européens : les résultats du projet Resilience4Dairy
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Le coût du travail et l’inflation normative freinent, dans nombre de domaines, notre capacité à jouer à armes égales sur la scène internationale…
Premium, labels, bio, signes de qualité… En jetant à Rungis en octobre 2017 les bases de sa vision de l’agriculture française, le président Macron avait incité la ferme France à se démarquer par la qualité et la montée en gamme. Un réflexe classique dans l’Hexagone, où le coût du travail et l’inflation normative freinent, dans nombre de domaines, notre capacité à jouer à armes égales sur la scène internationale. Plutôt que de se battre à coups de fermes de 1000 ou 10.000 vaches, mission était donnée aux 400.000 paysans français de s’organiser pour être en première ligne sur des marchés plus rémunérateurs…
Au moins sur le papier, la consigne a été suivie par les filières : elles se sont toutes engagées, à l’issue des États généraux de l’alimentation de fin 2017, à faire (beaucoup) plus de bio, de Label Rouge et de produits AOP ou AOC… En 2018, Paris enfonce le clou en inscrivant dans la première loi Egalim l’objectif de servir 20 % de produits AB dans les cantines…
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Sur le site ACLIMEL sont rassemblées toutes les études régionales de l'Institut de l'Elevage sur la gestion des aléas climatiques. Elles sont classées par filière, avec des fiches techniques, des leviers d'adaptation et des témoignages.
Ce site présente également des outils pour la gestion des systèmes fourragers, des notes de suivi agroclimatiques rassemblant des informations établies à l'échelle régionale, ainsi qu'un ensemble de ressources sur les évolutions climatiques observées et possibles pour le futur.
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Mieux vaut viser l'autonomie protéique, ou vendre des cultures pour acheter du tourteau ? Avec la hausse des prix des céréales, les arbitrages entre alimentation du bétail et culture de vente tendent à se modifier, et dans certains cas, l'autonomie n'est plus la voie la plus rentable…
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• Leviers conduite du troupeau : moduler la durée de tarissement, avancer les réformes, augmenter le taux de réforme ou vendre des vaches en lactation, retarder les réformes ou diminuer le taux de réforme, augmenter le taux d’élevage des génisses, avancer l’âge au premier vêlage, acheter des génisses pleines ou des vaches en lactation, distribuer moins de lait de vache aux veaux… • Leviers alimentation : augmenter/diminuer le concentré de production, adapter la quantité de correcteur azoté, jouer sur la qualité et la complémentarité des fourrages de la ration… • Leviers traite : monotraite, augmentation de la fréquence de traite…
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Depuis une dizaine d’années maintenant, les élevages laitiers français sont soumis à des fluctuations importantes sur les prix des produits comme des intrants. Les aléas sanitaires et climatiques s’ajoutent souvent aux aléas de marché, et les éleveurs doivent y faire face. Retrouvez 3 témoignages d’éleveurs laitiers normands qui illustrent 3 voies de résilience différentes.
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« Améliorer sa rémunération par 1 000 litres, c’est optimiser chaque poste de produits et de charges en recherchant les meilleurs équilibres. La recherche de bons taux dans le lait peut accroître la consommation de concentrés ; un taux de croisement excessif pour valoriser les veaux peut menacer le bon renouvellement du troupeau... Tout est donc question de dosage », explique FranceAgriMer.
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Victorien Postel, jeune agriculteur récemment installé sur l’exploitation de ses parents à Songeons dans l’Oise (60), vient de doubler sa référence laitière. Mais passer de 500 000 à 1 000 000 de litres de lait ne se fait pas sans rien.
Et comment limiter les investissements dans une filière qui avance au ralenti ? En ne se basant que sur le court terme, d’après l’éleveur...
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Les aléas de diverses natures auxquels sont régulièrement confrontés les éleveurs laitiers réinterrogent les stratégies mises en place dans les élevages. Ces aléas n’impactent pas de la même manière toutes les exploitations et il est intéressant d’en analyser les raisons. Les éleveurs ont développé des tactiques et stratégies, plus ou moins cohérentes, pour conférer robustesse ou souplesse et réactivité à leur système face à ces aléas, de durée et d’intensité très variables.
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Il y a à peine un siècle, l’industrie laitière américaine comptait 5,2 millions d’exploitations agricoles. Actuellement, seuls 28 000 troupeaux laitiers survivent, selon le rapport sur la production laitière de l'USDA de mai 2023…
Alors que la plupart des exploitations dépendent encore des ventes de lait liquide, les producteurs laitiers modernes se rendent compte que compléter les ventes de lait liquide par la production de produits de marchés de niche peut être la voie à suivre pour créer un filet de sécurité pour l’avenir agricole de leur famille…
Pour Steensma Creamery, la diversification des produits ressemble à un yaourt riche et crémeux : le Skyr islandais. « La seule façon pour nous de survivre et de continuer à suivre notre modèle et à soutenir notre famille est de nous diversifier et d'ajouter un produit de niche. » Les Diepersloot ont créé leur produit laitier de niche, WonderCow, un supplément de colostrum en poudre. Aujourd’hui, le colostrum de l’exploitation Diepersloot est collecté, expédié vers une usine de transformation tierce pour être pasteurisé et réduit en poudre avant d’être livré au consommateur…
« Se lancer dans une nouvelle entreprise, un nouveau produit, comporte un risque énorme, mais à long terme, si vous parvenez à y parvenir, cela minimise les risques, car désormais vous ne dépendez plus entièrement de la vente d'un produit, vous avez également d'autres produits. La diversification est la clé, elle minimise les risques à long terme. »
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Il existe 3 grandes voies pour améliorer la rémunération des exploitants : réduire les charges, augmenter les produits ou augmenter la production…
Identifier les choix stratégiques de l'éleveur, c'est se donner les moyens de choisir des indicateurs de pilotage pertinents, repérer les principales sensibilités aux aléas et envisager les pistes pour en réduire les effets...
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Analyse sociologique du sens du métier dans le cadre du projet Entr’ACTES
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Un système néozélandais dans le Morbihan. Rester simple est la devise ici comme là-bas, avec des premiers résultats prometteurs…
À Gourin, dans le Morbihan, Hicham Legrand a appliqué beaucoup de son expérience acquise durant quatre ans passés en Nouvelle-Zélande, à manager une ferme de 600 vaches. Quand il rentre pour s’installer en centre Bretagne, il reprend en 2019 une ancienne ferme de taurillons. Son projet repose sur le triptyque : économiquement rentable, environnementalement durable et humainement viable…
Il s’engage en bio et transforme le site selon le précepte néozélandais : rester simple et faire du lait low cost avec un maximum de pâturage. « En Nouvelle-Zélande, les éleveurs disent que 50 % du profit vient du système low cost, que 33 % vient du rendement laitier par hectare et que 17 % vient du rendement par vache. C’est à contre-courant des stratégies que l’on a en France, avec des bâtiments, de la mécanisation, des cultures »…
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Deux éléments majeurs du modèle économique sont particulièrement structurants pour appréhender la diversité des exploitations agricoles qui couvrent le territoire français. Il s’agit de la proposition de valeur et du schéma de production…
Le croisement de ces trois dimensions fait ainsi ressortir huit grands positionnements possibles en matière de modèle économique pour exploitation agricole. Ces huit modèles sont présentés dans le schéma ci-contre…
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CerFrance - Stratégie 2030 : comment rester dans la course ?
• Avantage Compétitivité : Le spécialiste du volume marginal à coût marginal Participer à la concentration du volume avec accélération sur les prochaines années en raisonnant chaque étape de croissance dans une logique de production à coût marginal
• Avantage Contractuel : Produire du lait pour un segment de marché Saisir l’opportunité de la segmentation de la demande fondée sur la « naturalité » et la « typicité » des conditions de production
• Avantage Système : Produire du lait biologique Convertir ou structurer son système d’exploitation pour produire du lait biologique et répondre à l’engouement du consommateur et à un marché en croissance
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Si un mot devait résumer l’esprit qui règne à la ferme du Puy Lenty, ce serait celui de « diversification »…
Située au Mas, sur les hauteurs de Brive, cette exploitation agricole de 212 ha produit veaux de lait sous la mère, laits de vaches et de chèvres, œufs, légumes. Tout ici est bio, ou sur le point de l’être…
Croiser les races pour ses fromages La grosse originalité de cette ferme se trouve autant dans les prés que dans les « laboratoires ». Car pour confectionner les fromages, une des spécialités locales, tout est mûrement réfléchi. Jusqu’au choix des animaux. « Nous avons 35 vaches laitières de sept races de montagne différentes. Pour les chèvres, nous avons croisé des Pyrénéennes avec des Anglo-nubiennes. On recherche un lait de qualité, riche en taux de protéines et en matière grasse »…
Vendre en filière courte et en filière longue
Après la production et la confection, la ferme maîtrise aussi la commercialisation, puisqu’elle vend ses produits directement sur place, mais aussi à la Halle gaillarde, à Brive. Des événements festifs (des soirées western notamment) sont également organisés sur l’exploitation en été. L’occasion de vendre des plats 100 % locaux à 120 convives…
« C’est une porte d’entrée pour la clientèle. Les gens qui sont venus sont souvent revenus par la suite. On vend beaucoup en filière courte, mais aussi en filière longue, avec le veau de lait sous la mère, et la vente de chevaux américains »…
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Jusqu’en 1950 : des systèmes de production basés sur l’association agriculture-élevage et très largement tournés vers l’autofourniture de moyens de production et l’autoconsommation familiale…
Une révolution agricole depuis les années 1950 basée sur l’accroissement du volume produit par actif. D’où des transformations des systèmes de production qui visent à accroître la productivité physique du travail…
Des conséquences économiques et sociales négatives, des conséquences environnementales négatives et des problèmes de résilience des écosystèmes cultivés et des systèmes de production…
Vers une agriculture durable : l’agro-écologie ! Privilégier l’accroissement de la productivité économique du travail, plutôt qu’accroître la productivité physique du travail…
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Un jeune agriculteur passionné par son métier, classique dira-t’on. Mais un jeune agriculteur qui parle posément revenus, temps libre, et organisation du travail… c’est moins courant non? retour sur une rencontre détonante avec Jean-Baptiste Coste, « chef d’entreprise passionné »!
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Pour pouvoir faire face à la volatilité des marchés, la réduction des charges pour abaisser son point mort économique doit se faire sur tous les fronts. « Pas seulement sur les charges opérationnelles, mais aussi sur les charges de structure », selon Jean-Marie Séronie. Sur le plan stratégique, l’agro-économiste estime qu’il faut à la fois se spécialiser tout en se diversifiant par des projets partagés entre agriculteurs.
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Hervé Loussaut a parié sur le développement du lait, mais plus de la moitié de sa référence est payée au prix B. Il mise sur les généreux pâturages bretons pour réduire son coût alimentaire et maximiser son EBE.
« Même avec une surface faible l’herbe reste un atout »...
« Les concentrés sont supprimés pendant au moins trois mois »... « On croise pour augmenter les performances moyennes »...
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Le programme Climalait évalue les impacts du changement climatique sur l'élevage laitier français et fournit aux éleveurs et conseillers des pistes d'adaptations, comme par exemple la gestion de l'herbe.
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