Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
Fonterra, qui détenait une participation de 10%, se retire de l'une des plus grandes entreprises de transformation du lait, Rokiškios sūris…
L'investisseur stratégique Fonterra a décidé de sortir du capital de Rokiškis sūris avec sa part minoritaire dans le cadre d'une revue d'investissement stratégique à long terme…
|
Scooped by
Cedric
|
Spécialiste des questions agricoles et alimentaires internationales, Sébastien Abis défend une spécificité de l’agriculture dans les échanges commerciaux… Après avoir gagné le combat de la sécurité alimentaire, notre détermination stratégique a changé depuis vingt ans. L’effort se porte sur l’environnement. Les mesures environnementales sont nécessaires mais on a peut-être oublié les dimensions géopolitiques, économiques et sociales de l’agriculture…
|
Scooped by
Cedric
|
Reprise de la facturation, commercialisation du lait... L'association d'organisations de producteurs de lait du Grand Ouest, Poplait, accompagne ses OP adhérentes pour faire évoluer le rapport de force…
« Trois OP ont voté en AG pour reprendre en main la facturation ».Le logiciel Logaouest, développé par Poplait, sert à gérer les informations des adhérents, réaliser le contrôle de l'apport total et effectuer la facturation. « C'est plus qu'un symbole. Quand c'est l'OP qui tient le stylo pour inscrire le prix du lait sur la facture, un prix unilatéralement décidé par la laiterie n'est plus possible selon moi. Le transformateur devient demandeur et l'OP peut refuser d'écrire son prix. Cela devrait changer le rapport de force. »…
« À ce jour, 8 OP ont leur licence pour pouvoir réaliser des diagnostics Cap'2ER. C'est un enjeu d'indépendance pour les OP car les laiteries ont des comptes à rendre sur leur Scop 3, c'est-à-dire sur l'empreinte carbone de leurs fournisseurs. Si les OP ont la main sur les données issues des diagnostics, c'est un atout dans les négociations entre OP et transformateurs. »…
La SAS Voie lactée, née en avril 2023, est une structure de commercialisation de lait qui appartient à 100% à Poplait. « Il n'y a pas de transfert de propriété à Poplait. C'est un service aux OP, pour vendre des volumes supplémentaires ». Pour l'heure, seule l'APBO (Association des producteurs Bel de l'Ouest) s'y est engagée avec quelques volumes vendus (le nom des clients est confidentiel)…
|
Scooped by
Cedric
|
Bilan 2023 mitigé pour Biolait qui annonce un prix de 482 € aux 1.000 l, certes en hausse de 6 % par rapport à 2022, mais jugé insuffisant, notamment face à l’inflation. La coopérative vise toutefois un plan ambitieux pour 2050, réalisable uniquement si « une politique d’amélioration des conditions d’accompagnement de la filière laitière bio, de l’amont à l’aval » est mise en place…
La coopérative Biolait collecte 270 millions de litres de lait auprès de plus de 1.200 fermes implantées dans 74 départements. Soit, indique-t-elle, un quart du lait bio français. Confiants que leur modèle est la réponse à l’urgence climatique et permet viabilité et pérennité de leur activité, les éleveurs de Biolait restent convaincus de leurs pratiques. Ils veulent désormais passer d’« acteur de la filière laitière » à « acteur engagé de la transition alimentaire, environnementale et sociétale »…
Des ambitions 2050 atteignables… sous conditions extérieures :
• Multiplier par 2 le nombre de fermes Biolait d’ici 2050
• Accroître la visibilité de « Il lait là »
• Être un modèle d’agriculture reconnu et rémunéré
Seul bémol pour la concrétisation de cette vision 2050 : « la mise en place d’une politique d’amélioration des conditions d’accompagnement de la filière laitière bio, de l’amont à l’aval. Un plan de mesures que chacun des producteurs Biolait va défendre auprès des autorités compétentes, tant au niveau local et national qu’européen »…
|
Scooped by
Cedric
|
La bonne rémunération des agriculteurs passe par une nécessaire transparence des industriels au sujet des prix de la matière première agricole. « L'industriel doit donner aux distributeurs la part de matières premières agricoles en toute transparence. Le sujet de la transparence, c'est le sujet de l'industriel. »…
A priori, la proposition de loi écologiste sur les prix plancher sera abandonnée, et nous nous en réjouissons, parce que ça fait partie des mauvaises idées pour aider à mieux rémunérer les agriculteurs…
L'intérêt est aujourd'hui de regarder comment réparer la loi EGalim, qui malheureusement a beaucoup de défauts aujourd'hui…
« Pour protéger l'agriculteur, il doit y avoir un contrat entre l'agriculteur et l'industriel, puis l'industriel doit donner aux distributeurs la part de matières premières agricoles en toute transparence, que le distributeur ne négocie pas. Le principe est très simple, sauf qu'il n'y a ni contrat, ni transparence. Et donc la loi ne fonctionne pas. Il n'y a pas de transparence des deux côtés, côté distributeur comme côté industriel, il faut être deux pour signer un accord. »…
"C'est à l'industriel de nous montrer, pas sur tout ce qu'il achète, mais simplement sur la matière première agricole, notamment la matière principale des produits. Elle doit être transparente pour qu'on puisse la rémunérer et être sûr qu'elle revient bien à l'agriculteur."…
|
Scooped by
Cedric
|
Il a réalisé un chiffre d’affaires de 29,5 milliards d’euros en 2023. Soit une progression de + 4,3% par rapport à l’année précédente, principalement portée par la hausse des prix…
Son chiffre d’affaires progresse, porté par la hausse des prix et par ses récentes acquisitions partout dans le monde. De loin le premier dans le monde sur le marché des produits laitiers, Lactalis conserve sa place de numéro 10 des géants de l’agroalimentaire, juste devant Danone…
Après avoir opéré tambour battant de multiples acquisitions, qui ont fait de Lactalis une entreprise multi-milliardaire, le PDG Emmanuel Besnier envisage une pause. Les opportunités sont nettement moins nombreuses. Les emprunts plus coûteux et le groupe de produits laitiers compte poursuivre activement son désendettement…
|
Scooped by
Cedric
|
La directrice générale de Bel, Cécile Beliot, veut diversifier le groupe fromager avec plus de végétal. Elle a rejoint en 2018 le groupe familial fondé en 1865, très présent à l’international. Elle présente ses nouveautés axées sur le « bien-manger »…
La diversification géographique était une nécessité, en Amérique du Nord comme en Asie. Les États-Unis sont déjà le premier marché du groupe, devant la France, avec 27 % de nos ventes - réparties à égalité entre les fromages et les compotes - et cinq sites industriels. Bel a doublé de taille en cinq ans outre-Atlantique, avec plus de 1 milliard de chiffre d'affaires. Nous souhaitons encore doubler de taille d'ici à 2030, car nos marques en sont capables. En Chine, nous avons multiplié par cinq notre activité depuis 2020. Nous souhaitons encore le multiplier par trois d'ici à 2030…
Notre portefeuille reste diversifié, même si le non-laitier a progressé de 15% à 20% des ventes en cinq ans. De cet équilibre entre les deux, laitier et non-laitier, dépend la résilience. Nous serons à 50-50 après 2030. Et nous multiplions les partenariats avec des start-up pour créer des alternatives végétales aux fromages…
|
Scooped by
Cedric
|
L’industriel et l’association d’organisations de producteurs annoncent s’être mis d’accord sur « la formule de calcul du prix du lait et sur un travail à mener pour réduire l’exposition aux marchés des produits industriels »…
|
Scooped by
Cedric
|
Le groupe Bel (La Vache qui rit, Babybel… et, depuis peu, Pom’Potes), conforte ses ambitions sur le marché des alternatives végétales… Avec 3,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, le groupe Bel a enregistré, en 2023, une croissance de 5,8 %, notamment portée par le « snacking fruitier » (portions individuelles de compote), aux États-Unis et au Canada et par le dynamisme de la marque Kiri en Chine… Aujourd’hui, plus de 80% de l’activité de Bel est réalisée à l’étranger. Les produits sont fabriqués sur tous les continents (10 000 salariés au total) et sont vendus dans 130 pays. En 2022, le groupe a renforcé son développement à l’international avec deux acquisitions en Chine, et en Inde.
|
Scooped by
Cedric
|
La France représente moins de 10 % des producteurs du groupe. Elle pèse un peu moins de 20% de nos ventes. Sachant qu’en France, près de 80% de notre chiffre d’affaires se fait avec la grande distribution. Un litre sur deux collectés par nos soins en France est valorisé sur les marchés internationaux. Nous consacrons plus de 20% de nos investissements à la France. 99,4% de nos produits laitiers fabriqués en France sont faits avec du lait français. Le 0,6% est lié à la crème nécessaire à la fabrication de beurre…
Depuis 2019, la formule appliquée prend en compte pour moitié les coûts de production des éleveurs sur la partie des produits valorisés en France et pour moitié les prix des produits industriels sur les marchés mondiaux, en se basant notamment sur le prix du lait allemand et la cotation beurre-poudre (à hauteur de 30 %)…
Nos marques sont en croissance au niveau mondial, notamment Galbani et Président. Nous avons aussi enregistré de belles croissances sur des marques plus récentes, comme Siggi’s et Lindahls, qui ont fait mieux que le marché sur les segments protéinés…
|
Scooped by
Cedric
|
La coopérative laitière Sodiaal a annoncé un prix de base du lait de 435 €/1 000 litres pour mars, avril et mai 2024. Son président, Damien Lacombe, réaffirme son ambition de créer de la valeur pour ses coopérateurs…
|
Scooped by
Cedric
|
"Pleinement solidaires, nous prendrons toute notre part pour coconstruire avec les agriculteurs des solutions pérennes pour améliorer le revenu des producteurs…
L’objectif de protection du revenu des agriculteurs dans les multiples lois votées ces dernières années a malheureusement été progressivement dévoyé. Pour y remédier, il est nécessaire de s’appuyer sur le diptyque originel de la loi Egalim 2 : généralisation de la contractualisation amont, transparence des industriels pour garantir la protection de la matière première agricole". Et ils se disent "à la disposition des agriculteurs" pour "répondre à l'urgence d'agir pour la souveraineté alimentaire et les attentes du monde agricole"
|
Scooped by
Cedric
|
Danone renoue avec la croissance de ses volumes en Europe, après 10 ans de baisse. Toujours porté par la hausse des prix, elle affiche un CA en légère progression en 2023, même si le bénéfice net fléchit…
Le géant de l'agroalimentaire a réalisé 27,6 milliards d'euros de ventes, un chiffre quasi identique à celui de 2023, pour un bénéfice net part du groupe de 881 millions d'euros, en baisse de 8% (959 millions d'euros en 2022). Le résultat net courant part du groupe a, lui, progressé de 3,5% sur un an, à 2,28 milliards d'euros. Le bénéfice net, hors éléments exceptionnels, mis en avant par le groupe, progresse de 3,5% à 2,3 milliards d'euros…
Le bénéfice net souffre d'une charge de 1,4 milliard d'euros due à des dépréciations, notamment 700 millions liés aux opérations en Russie, et 400 millions en raison de la vente de deux marques américaines de produits laitiers bio, Horizon Organic et Wallaby. Ces deux marques américaines ont été cédées à Platinum Equity, un fonds d'investissement basé aux États-Unis, dans le cadre de sa stratégie visant à se délester d'activités jugées non essentielles.
|
|
Scooped by
Cedric
|
La dernière médiation avec l’Unell le laissait présager, Lactalis l’a officialisé lors de la présentation de ses résultats 2023 : le groupe étudie la diminution de sa collecte en France…
« Nous sommes sur une dynamique de baisse de la collecte. En réduisant la collecte de lait, on pourra sécher moins de lait et on réduira nos pertes sur la vente de poudre ». L’entreprise, qui dit expédier un litre sur deux collecté en France sur les marchés internationaux, veut réduire son exposition aux cours internationaux en diminuant sa collecte. Seule solution pour « que le prix moyen du lait soit moins sensible aux aléas des cours mondiaux »…
Quel volume ? Quelle région ? La baisse de la production laitière causée par le manque de renouvellement des générations suffira-t-elle à la nouvelle stratégie de Lactalis ?
A ce stade, le groupe assure que rien n’est défini et qu’une négociation sera engagée avec les organisations de producteurs.
|
Scooped by
Cedric
|
La coopérative laitière belge Milcobel a annoncé son intention de supprimer jusqu'à 130 emplois dans le cadre d'une réorganisation visant à rétablir sa rentabilité et à répondre aux pertes essuyées en 2023…
Milcobel a clôturé l'année 2023 sur une perte nette de 11,6 millions, pour un chiffre d'affaires d'1,315 milliard (-3,7% par rapport à 2022). La réorganisation annoncée passerait par l'intégration des différentes unités laitières de l'entreprise et la réduction des activités liées à la poudre de lait…
"2023 a été une année laitière particulièrement difficile.", se justifie Milcobel dans un communiqué. "Du côté de la demande, un marché laitier de plus en plus mondial entraîne davantage d'incertitudes géopolitiques et économiques. Du côté de l'offre, les réglementations fortement accrues concernant l'agriculture et l'élevage en Europe et en Belgique entraînent une diminution du pool laitier, de sorte que nous devons nous attendre à une baisse de l'offre de lait."…
|
Scooped by
Cedric
|
Le groupe doit mettre en lumière les causes de son niveau d'endettement actuel et dit n'avoir aucune prévision précise pour le moment, étudiant différents scénarios allant de son maintien à sa dissolution…
Le groupe est "confrontée à un héritage financier difficile à rembourser avec ses propres ressources, malgré un modèle commercial compétitif". Les résultats annuels montraient une perte nette réduite, passant de 15,8 millions à 10,2 millions de francs suisses fin décembre dernier. Le groupe lucernois vise un résultat d'exploitation à l'équilibre…
|
Scooped by
Cedric
|
Sur le premier trimestre 2024, le groupe a vu ses ventes en volume progresser de 1,2%. Une reprise dans tous ses secteurs et sur ces grands marchés. Son chiffre d'affaires est lui en hausse de 4% à 6,8 milliards d'euros en comparable. Les produits laitiers et d'origine végétale, qui pèsent plus de la moitié du chiffre d'affaires, ont gagné des parts de marché…
Le redressement attendu est au rendez-vous. Danone a confirmé sur le premier trimestre 2024 la reprise des volumes amorcée à la fin de l'an dernier. Son chiffre d'affaires a ainsi progressé de 4,1% en comparable à 6,8 milliards d'euros. Une croissance tirée toujours par une hausse des prix (2,9%), mais aussi des volumes (1,2%). Le groupe fait ainsi mieux que sur le quatrième trimestre 2023, où cet effet était limité à 0,8%...
|
Scooped by
Cedric
|
Entre le géant français du lait et le Brésil, marché énorme et puissance agricole d'envergure mondiale, le rapprochement paraît logique. "On a encore un potentiel très important de développement."… Le rachat en 2019 de la coopérative locale d’Itambé (dans l’Etat du Minas Gerais qui domine la production laitière nationale) par sa filiale Lactalis do Brasil, a permis au groupe français de se hisser au premier rang du marché laitier dans le pays, avec un chiffre d'affaires de 2,5 milliards d'euros en 2023. Il y compte désormais 22 sites et 12.000 employés… Yaourts, petits suisses, briquettes de lait fermenté et "requeijao", fromage frais similaire à de la ricotta, dont les Brésiliens sont friands : ce sont 150 produits qui sortent désormais de l'usine, qui collecte 30 millions de litres de lait par mois… Implanté depuis 2013 au Brésil, Lactalis s'est aussi positionné dans la production de lait en poudre, de lait condensé et de confiture de lait, "des catégories où Itambé était forte mais où Lactalis était encore absent"… Les 100 millions d'euros injectés par le groupe pour élargir les capacités de production d'Itambé et développer de nouveaux produits, tels que des boissons protéinées et du fromage tranché sous vide, ont boosté le chiffre d'affaires de la marque brésilienne : celui-ci a doublé depuis l'acquisition, atteignant 900 millions d'euros en 2023… Cependant, du chemin reste à faire. Lactalis ne détient aujourd'hui que 13% de parts de marché au Brésil. "Notre objectif est d'atteindre les 20% d'ici à 2028 et d'améliorer notre rentabilité via le développement des produits à valeur ajoutée", encore très minoritaires dans le panier des clients… Le rachat signé en décembre dernier de Dairy Partners America Brasil (DPA), société du groupe alimentaire suisse Nestlé et de la coopérative néo-zélandaise Fonterra et producteur majeur de yaourts au Brésil, s'inscrit dans cette logique… Si le Brésil, avec ses quelque 200 millions d'habitants, représente un marché à fort potentiel pour Lactalis, le groupe français, qui a enregistré l'an dernier un chiffre d'affaires de 29,5 milliards d'euros au niveau mondial (+4,3 % par rapport à 2022), y fait face à de sérieux défis. Parmi eux, la fragmentation du secteur, le faible niveau technique des éleveurs, les coûts de production élevés et la qualité médiocre du lait, qui impactent le prix des produits laitiers… Quatrième producteur mondial de lait après avoir cédé il y a deux ans sa troisième place sur le podium occupé par les Etats-Unis, l'Inde et la Chine, le Brésil a d'ailleurs importé 9% du lait consommé sur son territoire l'an dernier, contre 3 à 5% en temps normal. Chez le voisin argentin, la productivité par ferme est de 3.000 litres de lait par jour, contre 100 litres au Brésil.
|
Scooped by
Cedric
|
Affichant une solide croissance de ses ventes en 2023, le géant des produits laitiers s’attelle au redressement de sa rentabilité. Ce qui pourrait passer par une baisse des volumes collectés.
« Il y aura des conséquences à cet accord, avec une baisse de la collecte. Nous n’avons pas vocation à perdre de l’argent sur les marchés mondiaux. » Pour Emmanuel Besnier, comme pour les 5200 producteurs de l’Unell, qui fournit 70% des volumes collectés, l’accord trouvé début avril sur la formule de calcul du prix du lait pour 2024 ne règle pas tous les problèmes.
|
Scooped by
Cedric
|
C'est la première fois qu'un acteur privé, le Groupe Bel, investit dans la réhabilitation des tourbières du Jura. Pour l'entreprise, financer un projet de captation du carbone est un moyen de compenser les émissions inévitablement induites par la production industrielle de son fromage…
"Pour des acteurs de l'environnement, c'est un cadeau de Noël." Après 4 ans de préparation, un partenariat a été officialisé entre les différents acteurs publics du projet et le producteur de fromage, pour réhabiliter des tourbières dans le Jura, un levier d'action considérable contre le réchauffement climatique…
Les tourbières sont des zones humides. L'accumulation des végétaux morts dans l'eau y forme de la tourbe, une matière organique qui fixe le carbone dans le sol. Les espaces tourbeux emprisonnent 30% du carbone mondial stocké dans le sol alors qu’ils n'occupent que 3% des terres émergées du globe. Résultat : les tourbières asséchées sont responsables de 5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Leur réhabilitation est donc un levier d'action essentiel contre le réchauffement climatique…
|
Scooped by
Cedric
|
|
Scooped by
Cedric
|
Antoine de Saint-Affrique, l’homme qui redonne goût à Danone, a pris soin de calquer ses décisions stratégiques au plus près des besoins exprimés par les clients, les salariés ou les fournisseurs. Il a fait le choix de transformer le groupe en douceur, en mettant en œuvre une « révolution à bas bruit »…
Le nouveau plan de relance et la volonté de renouer avec le terrain fonctionnent. Depuis l’arrivée de Saint-Affrique, les résultats sont au rendez-vous. Le géant des produits laitiers, de la nutrition infantile et de l’eau s’est redressé. Les résultats financiers sont dans le vert, la croissance du chiffre d’affaires a plus que doublée et le recul de la marge opérationnelle a été stoppé…
|
Scooped by
Cedric
|
Malgré les progrès opérationnels, l'usine de transformation du lait de Hochdorf doit être rénovée. C'est pourquoi des investisseurs potentiels sont désormais recherchés…
Ces dernières années, Hochdorf s'est réorganisé, parfois avec des réductions douloureuses. Les filiales étrangères ont été vendues et les usines déficitaires ont été fermées. L'entreprise a récemment décidé de cesser de produire du lait en poudre conventionnel au siège social de Hochdorf d'ici 2026. "Nous souhaitons à l'avenir nous concentrer sur les aliments pour bébés et les poudres spéciales."…
|
Scooped by
Cedric
|
Le groupe Bel a doublé son chiffre d'affaires à 1 milliard en 5 ans aux Etats-Unis en surfant sur « le snacking sain ». L'Asie est son autre pôle de développement…
Bel se voit un avenir de plus en plus international. Avec ses fromages en portions, La Vache qui rit, Babybel, ses spécialités végétales… et ses gourdes de compote. « Il y a cinq ans, nous réalisions 20% de notre chiffre d'affaires entre l'Amérique du Nord et l'Asie. En 2023, c'est 33%. D'ici à cinq ans, ce sera 50% »…
L'entreprise française, qui s'est retirée de la Bourse en janvier 2022, a sérieusement infléchi sa stratégie de groupe laitier au profit du snacking sain et du végétal en 2019. Mouvement qu'elle a confirmé plus récemment en vendant les fromages Leerdammer en septembre 2021 au groupe Lactalis, numéro un mondial des produits laitiers…
|
Scooped by
Cedric
|
Longtemps centrale dans l’activité de Nestlé, la France ne cesse de perdre du terrain dans les débouchés du groupe. En 2023, elle a cédé sa 5ème place au Mexique, tout en étant talonnée de près par le Royaume-Uni. L’Hexagone ne représente qu’à peine 4% de son activité, désormais largement tournée vers les Etats-Unis, de loin son premier débouché, la Chine et l’Amérique latine, désormais la zone en plus forte progression organique (9,3%)…
En 2023, le chiffre d’affaires du géant de Vevey s’est établi à 93 milliards de francs suisses, en recul de 1,5%, plombé par un effet de change très défavorable (-7,8%). Il affiche cependant une croissance organique de 7,2%, largement portée par une hausse des prix de 7,5% (10,6% en Europe), face à une activité en recul de -0,3% en raison d'une faible demande, mais aussi de ruptures dans les approvisionnements de certains ingrédients...
Les aliments pour animaux de compagnie (20% du CA) ont été de loin les plus grands contributeurs à la croissance organique, avec des ventes en progression de plus de 12%. La premiumisation du portefeuille reste stratégique. « Depuis 2013, la part des produits premium, c’est-à-dire commercialisés à un prix d’au moins 20% supérieur à celui des offres cœur de marché, a triplé, passant de 11 à 36% des ventes du groupe ». La nutrition santé est aussi une priorité…
|