Plus que la notion de souveraineté alimentaire, scientifiquement vague et brandie par plusieurs gouvernements depuis la guerre en Ukraine, celle de sécurité alimentaire répond aux besoins des populations des pays les plus fragiles…
Dans un monde interconnecté, plus que la souveraineté, la « sécurité alimentaire » offre « un concept clair », « objet d'un consensus international ». Les pays fragiles dépendent du commerce mondial pour nourrir leur population…
L'inquiétude de l'Europe repose sur un argument valable : « si l'UE produit moins, elle pourra moins contribuer à la sécurité alimentaire mondiale. Mais si vous subventionnez l'agriculture en Europe, pour après vendre à bas prix sur les marchés mondiaux et donc détruire l'agriculture d'autres pays, vous n'aidez pas ces autres pays à développer une sécurité alimentaire »…