Lait de Normandie... et d'ailleurs

« Nous ne sommes pas les plus gros, mais notre ambition est d’être reconnus comme les spécialistes du munster », résume Antoine Cros-Mayrevieille, nouveau directeur industriel des Fromageries de Blâmont.

1 728 000 euros investis en deux ans :

Les capacités d’égouttage du site d’Herbéviller augmenteront dans les prochains mois de 20 %, les capacités d’affinage de 10 %. Et en 2017, Herbéviller s’équipera de quatre caves d’affinage pour un munster cent pour cent lorrain.

Pour l’heure, les fromages fabriqués sur le site y restent une semaine avant d’être acheminés vers les deux caves d’affinage alsaciennes de Lapoutroie et Rosheim. À ces trois sites industriels s’ajoute le siège administratif, à Ludres.

Les Fromageries de Blâmont emploient au total 112 salariés pour un volume de près de 22 millions de litres transformés en 2016. Un chiffre en hausse par rapport à 2015, comme l’est le nombre de tonnes de fromages fabriqués : 3 145 au lieu de 2 921, soit une augmentation de 8 %.

Sur le plan financier, les investissements réalisés ont été de plus de 600 000 euros en 2015, et dépasseront les 1 128 000 euros à la fin de l’année. Une petite pause ensuite, a annoncé le directeur industriel en précisant que quatre embauches sont prévues à Herbéviller pour 2017.

Leader mondial du lactosérum, la filiale de Sodiaal a investi 35 millions d'euros à Port-sur-Saône. Le site a été doté d'une nouvelle tour de séchage...

Les douze sites produisent chaque année 300.000 tonnes de poudre, mais 80 % de la production part à l'export, notamment en Chine, où Eurosérum, pionnière, vend son lactosérum déminéralisé depuis 1992. Il lui faut aussi satisfaire aux cahiers des charges de plus en plus exigeants de ses clients.

Le groupe chinois Synutra inaugure une usine de lait infantile à Carhaix. Une deuxième phase est attendue, exemple d'une vision de long terme des industriels chinois en France.