Jean-Michel Javelle, éleveur et Président de région Sodiaal Sud-est, répond à vos questions sur les spécificités du modèle de notre Coopérative Sodiaal.
Florence Monot, Directrice Générale de l'Amont, vous explique comment est valorisé au mieux le lait des adhérents à Coopérative Sodiaal.
Les producteurs reprochent aux administrateurs de Sodiaal « de ne pas défendre suffisamment les intérêts des éleveurs ». Ils se disent lassés de « servir de variable d’ajustement » et dénoncent aussi un « manque de transparence » de leur coopérative, en critiquant ses choix de gestion. « Cela fait dix ans que nous demandons une rénovation et cela ne se fait pas»…
« Nous sommes allés trois fois voir les enseignes de grande distribution pour obtenir des hausses qui auraient permis de couvrir les charges et de payer le lait plus cher. Nous en avons obtenu, mais nous n’avons pas réussi à faire passer tout ce que nous espérions et l’effet n’est pas immédiat… Du côté du marché beurre-poudre, si un certain nombre de contrats qui lient la coopérative à ses acheteurs ont été renégociés, l’effet n’est pas non plus immédiat… Le lait infantile reste un point noir, avec un marché qui s’est complètement retourné »…
« En plus de la difficulté de passer des hausses tarifaires auprès des GMS françaises, le groupe a été pénalisé par des contrats à couverture longue sur les produits industriels. En 2022, l’entreprise a dû honorer des engagements commerciaux négociés sur des durées longues et décalés par rapport à la situation du moment »...
Depuis la suspension de sa formule de prix le 1er juillet, le groupe coopératif diminue « de façon égalitaire les prix A et B. Puis, au prix B, nous ajoutons le surcoût lié à l’énergie »…
Sodiaal a « un objectif de ratios bancaires à respecter…, c’est la réalité économique de l’entreprise aujourd’hui. Nous devons être prudents et c’est pour cela que nous pilotons la stratégie de l’entreprise mois par mois »…
« Sodiaal travaille depuis dix ans pour moins dépendre des produits basiques et créer plus de valeur, Nous sommes passés de 1Md à 400 Ml transformés en beurre-poudre »…
La coopérative tente de calmer le jeu en annonçant qu’une nouvelle formule de prix sera mise en application dès le début d’année 2023, ce qui lui permettra d’être plus réactive aux évolutions conjoncturelles…
« Ce sera bien différent début janvier. On devrait être au même niveau que les autres entreprises. Notre objectif est d’obtenir un prix de 500 €/1000l auprès de nos clients intégrant l’effet sécheresse et l’effet inflation, appliqué dès le 1er janvier.»…
Sodiaal a annoncé 420 €/1000 l de prix de base A pour les livraisons de décembre et 483 €/1000 l pour celles de janvier…
Le propriétaire de Candia et de Yoplait veut revaloriser les tarifs de ses produits de 15 % à 20 % pour 2023. « Les jours sont comptés pour la filière laitière. Nous jouons gros sur 2022 et 2023.» Pour Damien Lacombe, les trois prochaines semaines seront cruciales. Selon la direction, c’est le seul moyen pour rester dans le vert et continuer à rémunérer ses 17.000 éleveurs adhérents à un prix décent…
« Pour la première fois, l’offre mondiale de lait ne suit pas la demande, et ça va durer. Un changement de paradigme » qui devrait profiter aux producteurs de lait, durablement…
« Je ne pensais pas qu'une coopérative pouvait réagir comme cela », avoue Michel Le Berre, éleveur à Plonéis. Il vise Sodiaal qu'il veut quitter pour rejoindre une laiterie indépendante. La coopérative est inflexible sur les pénalités de plusieurs dizaines de milliers d'euros. Retour sur une histoire inachevée au goût amer.
Une hausse de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires à périmètre constant d’ici 2025, tel est l’objectif affiché par la coopérative Sodiaal.
Ces dernières années ont été marquées par la croissance externe du groupe avec la reprise de volumes insufisamment valorisés.
«¬Il a fallu digérer les acquisitions et améliorer la performance du nouvel ensemble. Aujourd’hui, cette étape de consolidation est franchie, et Sodiaal accélère donc sur la recherche de la valeur ajoutée¬», plante Damien Lacombe, président du groupe coopératif Sodiaal Union.
« Notre objectif est d’atteindre la rentabilité des leaders européens laitiers multiproduits (Lactalis, FrieslandCampina…). Nous avons analysé pour chaque métier du groupe là où nous avions le plus d’opportunités pour gagner des parts de marchés » ...
En crise depuis trois ans, les producteurs de lait des Côtes d’Armor passent à l'action pour réclamer une hausse du prix du lait.
"Sodiaal est la coopérative qui paie le moins. Le problème c'est que c’est elle qui donne le ton. Dès qu'elle applique un prix les autres laiteries suivent. Nous sommes partis pour 48 heures de blocage"
Candia, Entremont, Cœur de Lion… Autant de marques fortes dont les consommateurs ignorent qu’elles sont issues du monde de la coopérative agricole. Toutes sont détenues et exploitées par le groupe coopératif Sodiaal. Une entreprise florissante, mais qui, en dépit de ses succès, ne fait pas forcément la joie de ses sociétaires. Les agriculteurs qui en détiennent les parts sociales avaient déjà donné de la voix en novembre. Au plus fort de la crise du lait, ils s’étaient insurgés que la coopérative ne paie pas mieux leur production et s’aligne plutôt sur les cours mondiaux.
Seules quelques informations avaient filtré : Frédéric Rostand, patron de Sodiaal depuis cinq ans, devait être remplacé « par un directeur général âgé de quarante-quatre ans et recruté en dehors du groupe...
Fragilisée par le rachat d'Entremont et la crise du lait, la coopérative vient de remercier son directeur général. Son successeur, recruté hors du groupe, devrait dévoiler en juin une feuille de route axée sur l'international.
Deuxième acteur du lait en France derrière le géant Lactalis, la coopérative Sodiaal sera bientôt fixée sur son avenir. Fin novembre, l'empire au chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros, détenu par 12.500 producteurs laitiers et connu pour ses marques (Candia, Entremont, Cœur de Lion, Le Rustique et Yoplait, dont il possède la moitié du capital avec l'américain General Mills) a annoncé le départ surprise de son directeur général Frédéric Rostand, sans annoncer le nom de son successeur.
Selon nos informations, le futur patron de Sodiaal, qui prendra ses fonctions le 1er février, serait Jorge Boucas. Ce polytechnicien de 44 ans est l'actuel président du directoire de Roullier, un groupe familial …
Le n°1 des coopératives laitières en France aimerait bien se rapprocher du n°2. « Des synergies sont à faire en Normandie », explique-t-on chez Sodiaal.
L’intervention de Frédéric Chausson, le directeur du développement de Sodiaal, n’est pas passée inaperçue, lundi à Alençon (Orne), lors de la session de la Chambre d’agriculture de Normandie. Sodiaal, la première coopérative laitière de France (5 milliards de litres de lait collectés dans 71 départements, 13 000 producteurs) tend ouvertement la main à Agrial, et son pôle laitier, Eurial (2,8 milliards de litres de lait). « Il y a des synergies à faire en Normandie avec Agrial », a déclaré Frédéric Chausson.
Dans la région, Sodiaal vient d’intégrer la CLHN, la coopérative laitière de Haute-Normandie, installée à Maromme, près de Rouen (Seine-Maritime), avec ses 480 producteurs et 240 millions de litres de lait. De quoi alimenter ses propres marques comme Candia et Entremont mais aussi celles en partenariat avec Savencia comme Le Rustique, Cœur de Lion, RichesMonts ou Yoplait (avec Général Mills).
Mais malgré ses 70 usines en France, Sodiaal reste peu présent en Normandie (seulement 100 producteurs)… Contrairement à Agrial, historiquement fort dans la région.
Un exercice de transformation en profondeur pour faire face à la crise En 2015, le groupe Sodiaal a réalisé un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros dont 25% réalisés à l’international et près de 10% hors Union Européenne. Des progrès de fond illustrés par le redressement d’Eurosérum, de Nutribio et de Candia. Perspectives 2016 : Sodiaal déterminée à défendre la valorisation du lait de ses adhérents : Les sociétaires ont approuvé le versement d’une ristourne de 3,50 €/1 000 litres pour les adhérents de Sodiaal Union, dont 2,50 €/1 000 litres en numéraire et 1 € capitalisé / 1000 litres Déconnecter ses activités de la volatilité des cours mondiaux : Pour protéger et développer en volume et en valeur ses produits de spécialités, Sodiaal renforce en particulier les AOP et le lait bio En particulier, ils ont approuvé le rapprochement de Sodiaal Union avec la Coopérative Laitière de Haute-Normandie (CLHN). Les sociétaires de la CLHN avaient pour leur part approuvé ce rapprochement lors de leur Assemblée générale du 26 mai 2016.
Cedric's insight:
A propos de Sodiaal Première coopérative laitière française et troisième en Europe, Sodiaal comptait au 31 décembre 2015, 12577 sociétaires producteurs, 9100 salariés et plus de 70 sites industriels en France. Sodiaal a collecté 4,7 milliards de litres de lait dans 70 départements français et réalisé un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros en 2015. La coopérative est présidée par Damien Lacombe et dirigée par Frédéric Rostand. Le Groupe est présent sur tous les métiers du lait : les fromages (Entremont, Monts & Terroirs, les Fromageries Occitanes et CF&R*), le lait de consommation, la crème et le beurre (Candia), la nutrition et les ingrédients laitiers (Eurosérum, Nutribio, Bonilait et Régilait**), l’ultra-frais et les surgelés (Yoplait***, Yéo Frais et Boncolac). (*en partenariat à 50% avec Savencia, **en partenariat à 50% avec Laïta, ***détenue à 51% par General Mills)
Quelles solutions pour faire face à la crise du lait ?
Pas question d’un retour aux quotas laitiers, mais plutôt d’établir «une garantie de prix sur une période longue, qui peut aller jusqu’à trois ans». Avec le concours de l’Europe et de Sodiaal au travers d’un fond mutualisé, les producteurs verraient ainsi une partie de leur production payée à un prix planché. Se dessine en filigrane «la sortie des paiements directs».
Cedric's insight:
La coopérative affiche un excédent brut d’exploitation de 118 millions d’euros (contre 93 millions d’euros en 2014). Toujours côté finances, Sodiaal a annoncé il y a quelques semaines un plan d’économies de 41 millions d’euros «pour sécuriser une année 2016 à haut risque». Avec un prix moyen du lait en 2015 de 318/ 1000 litres, Sodiaal proposera «une ristourne de 3,50/ 1000 litres pour les adhérents de Sodiaal Union, dont 2,50/1000 litres en numéraire et 1/1000 litres capitalisé».
Compte tenu de l’environnement économique difficile, Sodiaal a décidé de mettre en œuvre un plan d’économies portant sur un ensemble de dépenses et d’inves
Au vu des perspectives sombres dans la filière laitière, le président de Sodiaal, Damien Lacombe, a pris la plume pour dresser le contexte aux sociétaires de la coopérative. « Le début de l'année 2016 s'annonce extrêmement difficile pour la filière laitière européenne, rappelle-t-il dans...
La France compte 240 coopératives, grands groupes, PME ou TPE, qui collectent 55% du lait et assurent 45% de la transformation, soit plus de 11 milliards de chiffre d'affaires. Peu présentes à l'export, elles souffrent des tensions avec les distributeurs…
Après le groupe Lactalis, c'est au tour de la coopérative Sodiaal d'être dans le viseur des éleveurs. L'enjeu : obtenir une revalorisation du prix du lait jugé insuffisant. Le médiateur des relations commerciales a été saisi, afin de mener « une expertise sur les coûts et les prix », proposés par la plus grande coopérative tricolore (4,7 milliards de chiffre d'affaires). L'audition d'autres coopératives a été réalisée dans le cadre de cette enquête, dont les conclusions sont attendues en début d'année prochaine…
Dans ce modèle, « chaque éleveur est associé, et a une voix. Les décisions du conseil d'administration sont présentées en assemblée générale et validées par eux ». Cette proximité n'empêche pas les tensions, surtout depuis la flambée des coûts. « On ne peut pas distribuer ce qu'on n'a pas. Dans une coopérative, une partie des bénéfices est redistribuée aux éleveurs, et une autre va aux investissements. Il faut trouver un équilibre entre le prix de rémunération du producteur, et le fonctionnement de la coopérative »…
Leurs marges de manœuvre sont plus réduites que dans le privé. Sodiaal qui a subi une inflation de « 500 millions de hausses de charges en 2022, dont 300 millions sur le prix du lait », affichait quelque 10 millions d'euros de résultat net l'an dernier. Avec une rentabilité plus faible, les coops sont aussi moins présentes à l'export. Au global, leurs ventes n'y dépassent pas 23 %. Or, c'est ce marché mondial qui tire la hausse des prix, avec un emballement depuis le Covid…
Isigny Sainte Mère (505 millions d'euros de CA) fait figure de référence, avec 60 % de ventes hors des frontières. En plus de son célèbre beurre, sa crème et autres camemberts, elle est un acteur majeur sur la poudre de lait infantile, très demandée en Chine. Du côté de la Meuse, l'Union laitière est elle aussi présente sur ce marché spot. La coopérative (190 millions de CA) dont la moitié de l'activité se fait dans la vente de beurre, et poudre de lait à des industriels, et le reste dans celle de lait cru et entier, en a profité…
À côté de ce plus faible poids à l'export, les coopératives ont aussi moins de marques fortes, que leurs concurrents. Ce qui les oblige à fabriquer pour d'autres. « Beaucoup font des marques distributeurs. Ce qui a rendu difficile l'obtention de hausses de prix, comparé aux industriels ». Alors que l'objectif était d'avoir entre 15 et 20%, elles n'en ont souvent obtenu que la moitié…
Cedric's insight:
« L'enjeu va être bientôt de choisir la bonne filière de valorisation. Dans un contexte de décapitalisation, il n'y aura pas assez de lait pour tout le monde. Il va falloir arbitrer entre les GMS d'un côté et les produits pour les industriels de l'autre »…
Voir aussi Mais qu’est-ce qui ne va pas chez Sodiaal Coop ?
Damien Lacombe, président de Sodiaal récuse l’idée que sa coopérative soit devenue une « multinationale »....
Après le groupe privé Lactalis en 2016, le groupe coopératif se retrouve à son tour dans le collimateur. Damien Lacombe s’est rendu en personne dans les Côtes d’Armor et a multiplié les déplacements pour tenter d’éteindre le feu dans les 70 sites industriels du groupe, qui collecte le lait de 12 500 exploitations. « L’essentiel est de garder la confiance de nos 20 000 adhérents. Elle a été ébranlée, c’est vrai », soupire-t-il dans sa ferme de Camboulazet (Aveyron). Même la FDSEA de son département a manifesté devant l’une des usines du groupe à côté de Rodez.
Les producteurs laitiers ont levé le blocage de l’usine Sodiaal de Guingamp (Côtes-d’Armor) le 7 juin 2017 au soir. Mais, mécontents des propositions de la direction, ils ont donné une semaine à la coopérative pour augmenter ses prix d’achat, sous peine d’actions de plus grande ampleur.
Le compte-rendu de l’Assemblée annuelle de la section de la coopérative laitière Sodiaal dans la région Grand Est permet de comprendre pourquoi le prix du lait à tant baissé en France depuis plus de deux ans.
Damien Lacombe, président de Sodiaal, est intervenu dans le Morbihan en décembre dernier. Il a laissé plusieurs questions sans réponse ou n’a apporté que des réponses incomplètes. La FDSEA Morbihan réagit :
- Les coopératives ont-elles joué le jeu de l’étiquetage ?
- Vers une stratégie commerciale collective ?
- Plus de lait A, moins de B ? Quid des organisations de producteurs ?
- Quelle attitude syndicale adopter dans les prochaines semaines ?
La coopérative laitière Sodiaal a annoncé vendredi la nomination de Jorge Boucas, précédemment président du directoire du groupe d'agrochimie et d'agroalimentaire Roullier, au poste de directeur général de la coopérative, en remplacement de Frédéric Rostand.
Jorge Boucas prendra ses fonctions à compter du 1er février 2017 et "aura pour mission de mener à bien le nouveau projet stratégique de Sodiaal destiné à emmener le groupe dans une nouvelle étape de son développement", précise le communiqué du groupe.
« Pourquoi faut-il contraindre, par l’action syndicale, des coopératives à lâcher quelques euros sur le prix du lait alors qu’elles sont, justement, au service de ces mêmes producteurs ? », s’interroge Marie-Thérèse Bonneau. Dans une lettre ouverte adressée à la coopération laitière, la vice-présidente de la FNPL met en garde les coopératives laitières, en citant Sodiaal qui « ne peut pas se taire face à la détresse de ses sociétaires ».
Les éleveurs laitiers traversent une crise sans précédent en France, et les adhérents de la première coopérative laitière française connue pour ses marques Candia, Yoplait ou Entremont, n’échappent pas au lot commun.
« Le prix de base payé au producteur est actuellement de 270 euros la tonne », reconnaît Damien Lacombe, président de Sodiaal. Sur l’ensemble de l’année 2015, il a atteint une moyenne de 303 euros, un prix qui était déjà jugé non rémunérateur. A comparer aux 363 euros décrochés en 2014, une très belle année. En janvier 2016, Sodiaal tenait encore la barre des 300 euros, avant de baisser à son tour le curseur. ...
Cedric's insight:
Et aussi Sodiaal pénalisé par la fin des quotas et l’embargo russe Lors de son assemblée générale ce mercredi 15 juin 2016, Sodiaal Union a annoncé que ses ventes ont régressé en 2015. Malgré cela, l’excédent brut d’exploitation progresse de 25 millions d’euros. Les sociétaires de la coopérative ont validé le rapprochement avec la CLHN, Coopérative laitière de Haute-Normandie. Sodiaal a annoncé une ristourne de 2,5 €/1000 l versés en juillet et une ristourne de 1 €/1000 l sous forme de capital social. Sur http://www.lafranceagricole.fr/actualites/elevage/lait-sodiaal-penalise-par-la-fin-des-quotas-et-lembargo-russe-1,0,1654025425.html
En clair, il faudra attendre le premier trimestre de 2017 pour une embellie sur le prix du lait. Une embellie à laquelle la coopérative compte bien contribuer en jouant sur deux tableaux. Sur les 40 % de son lait destiné à la GMS, elle considère avoir sécurisé un minimum la valorisation (à hauteur de 320 €) via la signature de la charte laitière de la FNPL, signature scellée en direct par Sodiaal avec “les patrons des plus grandes marques et de la GMS”. Sur les 60 % restant, une partie est constituée d’excédents (20 %) fléchés vers le marché mondial, et payés au prix B. L’enjeu porte donc aujourd’hui sur les 40 autres pourcents, soit 2 milliards de litres de lait à destination de la restauration hors foyer et du B to B (pour des recettes de produits transformés) avec une valorisation guère au-delà des 230 €. Un secteur sur lequel ne s’applique pas la charte de la FNPL ni une obligation réglementaire de mention de l’origine des composants. “Si on arrive à toucher les décideurs, les élus de nos communes au plus haut niveau, on pourrait protéger ce marché et gagner 20 à 30 €”, estime Laurent Duplomb qui a en outre rappelé l’action de Sodiaal en faveur d’une régulation européenne. Des dizaines d’euros qui seraient plus que bienvenues car pour l’heure Sodiaal a annoncé un prix du lait moyen à 265 € pour le mois de mai, confirmant les craintes des producteurs. “Si on restait à 275 € (prix d’avril NDLR), on allait accuser un fort retard, et on ne serait plus en capacité de différencier les mois d’août”, a justifié Laurent Duplomb. Afin d’en atténuer l’impact pour ses sociétaires, Sodiaal proposera lors de sa prochaine assemblée générale mi-juin une ristourne de 3,5 €/ 1 000 l aux adhérents de l’union, dont 2,5 € en numéraire et 1 € capitalisé.
La coopérative et le distributeur s’engagent à défendre tout au long de l’année 2016 une valeur d’équilibre du lait rémunératrice pour les éleveurs laitiers français.
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.