Le groupe privé et la coopérative sont au cœur de l’actualité. Les deux superstructures françaises de l’industrie laitière dirigent aussi les deux plus importants ateliers de transformation de la filière comté. Leur présence est-elle un danger ?
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Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Laurent Duplomb se félicite d’une vraie politique liée aux AOP fromagères à Sodiaal, depuis la fusion avec 3A. “Même si, après avoir sanctuarisé les volumes pour conserver ces joyaux, la revalorisation n’est pas encore suffisante”, convient le président de la région Massif central de la coop. Mais cette revalorisation est bien en marche : “Le ménage a été fait, il n’y a plus ces tirailleurs qui vendaient trois fois moins chers surtout en cantal.” Nouvelle étape, l’administrateur de Sodiaal espère vite déconnecter le prix du lait AOP de celui du standard. 
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Entremont Professionnel met à l’honneur le terroir français et signe une nouvelle gamme originale et gourmande de 6 crèmes de fromages AOP fondus (Reblochon, Roquefort, Brie de Meaux, Munster, Morbier, St Nectaire)
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Les industriels de dimension internationale sont devenus majoritaires dans la plupart des appellations d’origine protégée laitières. Thierry Graindorge, propriétaire de la fromagerie éponyme, l’a annoncé à « ses » éleveurs le 6 juin : il a vendu l’entreprise familiale à Lactalis. L’un des fleurons de l’appellation d’origine protégée (AOP) Camembert de Normandie passe sous le contrôle du numéro un mondial des produits laitiers. Face à lui ne restent que les fromageries Gillot, Réaux...
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Une délégation de producteurs de lait AOP Bleu d’Auvergne manifestait ce jeudi matin devant les Fromageries occitanes à Saint-Flour avec, pour objectif, l’application du décret synonyme de revalorisation. «Le Bleu d’Auvergne doit rejoindre le décret Bleu AOP validé il y a une quinzaine de jours. L’accord doit s’appliquer, et pour le moment, il n’y a pas de position claire ». Michel Lacoste, FDSEA Auvergne, était ce jeudi matin devant les grilles des Fromageries Occitanes à Saint-Flour, filiale du groupe Sodiaal, pour y rencontrer la direction. Et il n’était pas seul.
Cedric's insight:
et aussi : Cantal : des producteurs laitiers bloquent l'usine Sodiaal à Saint-Flour
sur http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/cantal/cantal-producteurs-laitiers-bloquent-usine-sodiaal-saint-flour-1358567.html Compenser les exigences accrues par le nouveau cahier des charges de l'AOP ? Selon les éleveurs, les prix pour la production de lait à destination de l'AOP Bleu d'Auvergne devraient être indexés sur ceux de l'AOP Cantal : les laitiers étant actuellement rémunérés 370€ la tonne pour le Cantal contre 320€ pour le fromage persillé. De cette grande fabrique sort une grande partie des fromages AOP consommés en France, notamment le Cantal (près de 50%!) et le Bleu d'Auvergne. Ces deux derniers fromages sont fabriqués avec la même lait...
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Leader incontesté des AOP auvergnates, la coopérative Sodiaal quadrille le Massif central avec douze sites de transformation performants au plus près des 1.785 exploitations collectées. Un maillage du territoire structurant pour l'avenir de la filière laitière auvergnate.
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« Nous ne sommes pas les plus gros, mais notre ambition est d’être reconnus comme les spécialistes du munster », résume Antoine Cros-Mayrevieille, nouveau directeur industriel des Fromageries de Blâmont. 1 728 000 euros investis en deux ans : Les capacités d’égouttage du site d’Herbéviller augmenteront dans les prochains mois de 20 %, les capacités d’affinage de 10 %. Et en 2017, Herbéviller s’équipera de quatre caves d’affinage pour un munster cent pour cent lorrain. Pour l’heure, les fromages fabriqués sur le site y restent une semaine avant d’être acheminés vers les deux caves d’affinage alsaciennes de Lapoutroie et Rosheim. À ces trois sites industriels s’ajoute le siège administratif, à Ludres. Les Fromageries de Blâmont emploient au total 112 salariés pour un volume de près de 22 millions de litres transformés en 2016. Un chiffre en hausse par rapport à 2015, comme l’est le nombre de tonnes de fromages fabriqués : 3 145 au lieu de 2 921, soit une augmentation de 8 %. Sur le plan financier, les investissements réalisés ont été de plus de 600 000 euros en 2015, et dépasseront les 1 128 000 euros à la fin de l’année. Une petite pause ensuite, a annoncé le directeur industriel en précisant que quatre embauches sont prévues à Herbéviller pour 2017.
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