On n’a pas d’autre choix que de s’adapter si on veut rester. On a une particularité, on est originaires d’une région peu laitière avec des coûts de collecte relativement élevés. On a donc la nécessité de nous différencier.
L’objectif c’est de créer de la valeur. Mais on n’a pas de marques propres, on travaille beaucoup avec des marques de distributeurs (MDD), ce sont donc eux qui sont à l’écoute des consommateurs.
On a des laits sans OGM, bio, Bleu blanc cœur ou “C’est qui le patron ?”, qui répondent à des attentes spécifiques.
Mais on a aussi certains consommateurs qui veulent des produits très bon marché. Il ne faut donc pas opposer les schémas, il faudra sans doute demain qu’une partie de la production française réponde à ces attentes.