Les engrais russes, une dépendance qui coûte cher | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« En 2021, la Russie était le premier exportateur d’engrais azotés et le deuxième fournisseur d’engrais potassiques et phosphorés ». 40 % de l’approvisionnement européen en gaz provient actuellement de Russie », qui fournit 25 % de l’approvisionnement européen en azote, potasse et phosphate…

Les fertilisants azotés sont fabriqués à partir d’ammoniac, obtenu en combinant l’azote de l’air et l’hydrogène provenant du gaz naturel…

Près de 80 % du coût de production de l’ammoniac est lié à l’utilisation du gaz.L’invasion russe de l’Ukraine a de nouveau dopé le prix du gaz et la solution azotée, qui coûtait environ 600 euros la tonne à la fin d’octobre sur le marché européen, atteint désormais les 800 euros, « un record »…

Le risque éventuel d’une pénurie est encore supplanté par la crainte sur les capacités d’approvisionnement au vu des coûts astronomiques des fertilisants…

Aujourd’hui, et « malgré la hausse des cours des céréales, il n’est pas rentable d’acheter des engrais à 800 euros la tonne »…