Russie : L'interdiction des produits laitiers donne des brûlures d'estomac aux éleveurs américains | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L'année dernière, l’interdiction des importations de produits laitiers mise en place, censée durer jusqu'à août 2015, a été étendue à août 2016. (Des rumeurs suggèrent que cela pourrait aller jusqu'à 2018.) Pourquoi s’en préoccuper ? Parce que l'interdiction de la Russie exerce une pression à la baisse sur les prix du lait dans le monde entier.

Avant l'interdiction, la Russie était un grand importateur de produits laitiers y compris de fromage. Ils achetaient 25 000 Mt de fromage par mois selon l'analyste Nick Buyse de FCStone. « Le lait européen initialement concerné par les importations russes doit maintenant trouver une nouvelle destination», dit Buyse. « Donc l'UE sera beaucoup plus agressive dans l'exportation de poudres et fromages sur les marchés mondiaux, et rendra le marché très concurrentiel. »

Voilà la mauvaise nouvelle pour les États-Unis : compétitifs sur le marché mondial de la poudre, nos prix du fromage sont beaucoup plus élevés que d'autres sur le marché mondial. En novembre, le prix du cheddar américain était 4,9% supérieur au prix du cheddar européen et 7,3% supérieur au prix du cheddar océanien.